06.10.2022
Prague – Les leaders de 42 Etats
se réunissent aujourd’hui à Prague pour le premier sommet de la Communauté
politique européenne, une nouvelle structure proposée par le président français
Emmanuel Macron en tant que réponse à la guerre déclenchée par la Russie contre
l’Ukraine. L’invasion russe a générée une réévaluation géopolitique totale et
la CPE se veut une plateforme de coopération sur des thèmes de sécurité entre
les Etats de l’UE et ses partenaires continentaux, candidats ou pas à
l’adhésion. La Roumanie est représentée par le président roumain Klaus
Iohannis, qui, aux côtés de leaders d’Etats du bloc communautaire doit
rencontrer des présidents de Turquie, Ukraine, Géorgie et République et de
Moldova et échanger sur la paix et la sécurité de toute l’Europe, sur la
situation économique l’énergie, sur le climat et sur la migration. Dans le
cadre de la réunion informelle du Conseil européen qui aura lieu demain
également à Prague, les leaders de l’UE devraient s’attaquer à la situation en
Ukraine et à la perspective d’une réponse européenne aux démarches de la Russie
d’escalade du conflit et à la poursuite de l’appui accordé à l’Ukraine sur les
plans financiers, politique, militaire et humanitaire. La situation sur le
marché énergétique et l’impact des prix de l’énergie sur le cout de la vie et
les efforts d’assurer la sécurité énergétique figurera également à l’ordre du jour de la réunion.
Newsroom, 06.10.2022, 14:20
Prague – Les leaders de 42 Etats
se réunissent aujourd’hui à Prague pour le premier sommet de la Communauté
politique européenne, une nouvelle structure proposée par le président français
Emmanuel Macron en tant que réponse à la guerre déclenchée par la Russie contre
l’Ukraine. L’invasion russe a générée une réévaluation géopolitique totale et
la CPE se veut une plateforme de coopération sur des thèmes de sécurité entre
les Etats de l’UE et ses partenaires continentaux, candidats ou pas à
l’adhésion. La Roumanie est représentée par le président roumain Klaus
Iohannis, qui, aux côtés de leaders d’Etats du bloc communautaire doit
rencontrer des présidents de Turquie, Ukraine, Géorgie et République et de
Moldova et échanger sur la paix et la sécurité de toute l’Europe, sur la
situation économique l’énergie, sur le climat et sur la migration. Dans le
cadre de la réunion informelle du Conseil européen qui aura lieu demain
également à Prague, les leaders de l’UE devraient s’attaquer à la situation en
Ukraine et à la perspective d’une réponse européenne aux démarches de la Russie
d’escalade du conflit et à la poursuite de l’appui accordé à l’Ukraine sur les
plans financiers, politique, militaire et humanitaire. La situation sur le
marché énergétique et l’impact des prix de l’énergie sur le cout de la vie et
les efforts d’assurer la sécurité énergétique figurera également à l’ordre du jour de la réunion.
Ukraine – L’Ukraine a annoncé que ces forces avaient reconquis plusieurs localités de la région de Kherson, dans le sud, une des quatre régions partiellement occupées et illégalement annexées par les russes. La contre-offensive ukrainienne se poursuit – a assuré le leader de Kiev, Volodymyr Zelenski. Mercredi, le président russe, Vladimir Poutine, a signé les documents finaux d’annexion des régions Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporojie, malgré tous les échecs de son armée. Vladimir Poutine a également signé un décret pour s’approprier formellement de la centrale nucléaire de Zaporojie. Cette dernière, la plus grande d’Europe, est située sur un des territoires ukrainiens officiellement annexés la semaine dernière par la Russie, et non loin de la ligne de démarcation entre les territoires contrôlés par Kiev et ceux occupés par Moscou. La centrale nucléaire est toujours maniée par des opérateurs ukrainiens. Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de bombardements sur le site depuis plusieurs mois, ces frappes faisant resurgir le spectre d’une catastrophe nucléaire majeure.
Strasbourg – Les eurodéputés roumains ont soutenu mercredi devant le plénum du Parlement européen l’adhésion au plus vite de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen, vu que les deux Etats accomplissent dès 2011 toutes les conditions techniques nécessaires. La vaste majorité des eurodéputés ont demandé d’inclure les deux Etats dans l’espace de libre circulation européen. Seulement quelques représentants de partis de l’extrême droite d’Allemagne et d’Italie se sont opposés à un élargissement de l’espace Schengen et craignent une migration massive. La présidence tchèque du Conseil de l’UE a assuré tout faire pour obtenir au Sommet de décembre l’unanimité sur l’adhésion de la Roumanie et de Bulgarie à l’espace européen de libre circulation.
Moldova – Le Parlement de la République de Moldova, doit voter ce jeudi de la demande du gouvernement pro-occidental de la première ministre Natalia Gavrilița de prolonger l’Etat d’urgence de 60 jours, dans le contexte de la guerre en Ukraine. Comme le parti de la cheffe de l’exécutif moldave Action et Solidarité (PAS) dispose de deux tiers des voix, le vote sera une simple formalité. Selon le gouvernement moldave l’Etat d’urgence est déterminé par les risques persistants visant la sécurité de l’approvisionnement de la République de Moldova en ressources énergétiques et par un nouvel afflux de réfugiés d’Ukraine.
Politique monétaire – Le Conseil d’administration de la Banque centrale roumaine a décidé de majorer le taux directeur à 6,25% par an, par rapport à 5,50% auparavant. Cette mesure s’appliquera à commencer du 6 octobre. Ce qui plus est, la Banque centrale roumaine a majoré le taux d’intérêt pour les facilités de crédit Lombard de 6,50% à 7,25% par an et a fait augmenter le taux d’intérêt de la facilité des dépôts de 4,50% à 5,25%. Par ces mesures la Banque centrale roumaine tente de garder le contrôle ferme sur les liquidités du marché monétaire et de maintenir les niveaux actuels des taux de réserves minimales obligatoires pour les passifs en lei et en devises des institutions de crédit.
Foot – L’Espagne et le Portugal ont intégré l’Ukraine dans leur candidature commune à l’organisation de la Coupe du Monde de foot de 2030, plaidant pour de l’espoir en pleine guerre sur le territoire ukrainien. A l’occasion du centenaire du Mondial de foot, lancé en Uruguay en 1930, les trois Etats tentent de symboliser l’unité de l’Europe avec l’appui de l’UEFA, a souligné Andrei Pavlenko, président de la fédération ukrainienne de foot. Cette possible co-organisation par trois pays non-limitrophes pose de nombreux problèmes pratiques : préparation de l’infrastructure, déplacement des joueurs, de la presse et des supporters. Une telle situation a déjà été expérimentée l’année dernière à l’occasion de l’EURO 2020 dans 11 villes à travers le continent européen. L’Espagne est le seul des trois pays à avoir accueilli une Coupe du monde en 1982 mais tous les trois ont accueilli des Championnats d’Europe.