12/01.2021 (mise à jour)
Covid en Roumanie – 8 600 nouveaux cas dinfection au coronavirus dépistés en 24 heures ont été rapportés ce mercredi en Roumanie. Le Groupe de communication stratégique a également rapporté 44 décès liés à cette maladie. Le taux dincidence des cas dinfection a augmenté dans plusieurs villes à travers le pays, y compris dans la capitale, pour se chiffrer à plus de 3 cas pour mille habitants. Dans ces villes, les restaurants, les salles de cinéma et les gyms doivent réduire leur capacité d’accueil à 30 % du total. De même, l’obligation d’avoir 60 % des personnels vaccinés dans les écoles entre en vigueur là où il y a plus de 3 cas pour mille habitants, dans le sens où les élèves suivront des cours en ligne si au moins 60 % des employés de leurs écoles ne sont pas immunisés. C’est valable aussi pour les maternelles. Mardi, la Roumanie la franchi le seuil de 8 millions de vaccinés avec la première dose du vaccin anti-Covid. Pour ce qui est du variant Omicron, il a une transmission communautaire en Roumanie, a fait savoir l’Institut de santé publique. Selon l’institution, dans la moitié des cas, les personnes contaminées n’ont eu aucun contact avec d’autres malades de Covid. Sur toile de fond de la hausse des nouvelles contaminations, les autorités roumaines sont en train d’identifier les endroits où il est possible d’ouvrir des centres d’évaluation en ambulatoire pour les malades de Covid.
Newsroom, 12.01.2022, 20:42
Politique étrangère — « La Roumanie continuera à se développer en tant qu’Etat membre de l’UE et de l’OTAN actif, digne de confiance, impliqué et respecté. Ainsi, l’approche de la Roumanie est centrée sur la continuité, d’après les trois piliers essentiels de sa politique étrangère : renforcement du rôle et de l’influence du pays au sein de l’UE et respectivement de l’OTAN, et développement et approfondissement du Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Cette déclaration a été faite mercredi, par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à la réunion annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest. Il a souligné que l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie demeurait un objectif important. « Face aux récents défis sécuritaires, il est évident que nous avons besoin d’une action plus forte en matière de dissuasion et de défense, et cette action doit être articulée dans l’esprit de l’unité et de la coopération transatlantique et des engagements assumés dans le cadre de l’OTAN », a déclaré le chef de l’Etat. Klaus Iohannis a ajouté que la Roumanie est préoccupée par la situation de sécurité dans son voisinage, engendré par le déploiement « massif » de troupes à proximité de l’Ukraine et par les implications de ce fait pour la stabilité euro-atlantique. Par ailleurs, le président a mentionné que Bucarest continuerait de soutenir activement les efforts d’intégration européenne de la République de Moldova et son programme de réformes démocratiques en vertu du Partenariat stratégique pour l’intégration européenne de ce pays et en vertu de la communauté de langue, d’histoire et de culture.
Plan national de relance et de résilience — Plus de 1,9 milliards d’euros de fonds seront versés jeudi sur les comptes de l’Etat roumain, au titre de préfinancement du crédit accordé à la Roumanie par le Plan national de relance et de résilience (PNRR). Cela fait suite au fait que la Roumanie a atteint les cibles et jalons du Ive trimestre de 2021, apprend-on par le ministère des Investissements et des projets européens de Bucarest. Selon la source citée, ce montant complète la première tranche du préfinancement, dans sa composante de subvention, de 1,85 milliards d’euros, payée par la Commission européenne le 2 décembre dernier. Ainsi, depuis le moment de l’approbation et de la mise en œuvre du Plan, le 3 novembre 2021, la Roumanie s’est vu accorder un montant total de 3,79 milliards d’euros. Bucarest devrait recevoir de Bruxelles une enveloppe totale de 29 milliards d’euros pour financer le PNRR. Les crédits de ce programme, accordés dans des conditions très avantageuses, seront utilisés pour financer des projets de grande envergure pour la Roumanie : plusieurs centaines de km d’autoroutes, des dizaines de milliers de logements branchés aux réseaux d’eau et d’assainissement, des facilités pour la numérisation de plusieurs milliers de PME ou encore des reboisements sur plusieurs dizaines de milliers d’hectares.
Perquisitions — Des policiers de la Direction générale anticorruption du ministère de l’Intérieur ont procédé, mercredi, à 25 perquisitions aux domiciles de certaines personnes des départements de Neamţ et Iaşi (nord-est), soupçonnées d’avoir commis des infractions de faux et corruption au sujet de l’obtention illégale de certificats Covid numériques. L’instruction vise des aspects de nature délictuelle commis à compter de la seconde moitié de 2021, par des médecins et des infirmiers des deux départements. Pour de l’argent perçu au titre de pots-de-vin, ces derniers ont délivré des pass sanitaires à des personnes sans même que ces dernières aient franchi le seuil des cabinets médicaux ou des centres de vaccination. A la fin de l’année dernière, les procureurs du Parquet national anticorruption annonçaient que, depuis le début de la pandémie, voici deux ans, ils avaient enregistré 168 affaires pénales pour des infractions ayant trait à la situation sanitaire ou à la vaccination fictive. Selon la source citée, la Roumanie a mené l’enquête la plus ample de toute l’UE, avec plus de 3 000 faux certificats Covid numériques délivrés à la douane de Petea (nord-ouest) par des personnels sanitaires corrompus de différents hôpitaux. Actuellement, la moitié de ces affaires sont encore pendantes. Depuis le début de la pandémie, 1,8 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, et environ 60 000 personnes atteintes par la maladie sont décédées. Sur la toile de fond de la psychose anti vaccin entretenue par une partie des médias, par quelques politiciens et d’autres figures publiques, le pays enregistre le deuxième taux d’immunisation le plus faible de l’UE, après la Bulgarie.
Economie — L’économie roumaine devrait enregistrer cette année une croissance de 4,3 %, par rapport à une avancée de 4,5 % prévue en juin dernier, selon le rapport de la Banque Mondiale « Perspectives économiques globales », rendu public mercredi. Pour 2023, la Banque Mondiale prévoit une progression du PIB de la Roumanie de 3,8 %, par rapport à 3,9 % prévu en juin 2021. En 2021, l’institution estime que la croissance enregistrée a été de 6,3 %. Dans la région Europe et Asie Centrale, qui comprend la Roumanie, la Banque Mondiale prévoit une croissance économique de 3 % cette année, et de 2,9 % l’année prochaine. L’économie mondiale devrait connaître une avancée de 4,1 % en 2022, et de 3,2 % en 2023.
PIB — L’Institut national de la statistique a maintenu à 0,4 % ses estimations sur la progression de l’économie roumaine durant le 3e trimestre de l’année dernière par rapport au trimestre précédent, mais des modifications importantes sont apparues visant la contribution des investissements et de la consommation à l’avancée du PIB. Par rapport au même trimestre de l’année 2020, cet indicateur a déjà connu une progression de 7,4 %. De janvier à septembre 2021, le Produit Intérieur Brut de la Roumanie s’est chiffré à 175 milliards d’euros. La valeur ajoutée brute durant le troisième semestre de 2021 a progressé dans les secteurs des télécoms, du BTP, des services financiers, des assurances et dans l’immobilier.
Schengen — Paris fera tous les efforts nécessaires pour contribuer à l’élargissement de l’espace Schengen, a déclaré l’ambassadrice de France à Bucarest, Laurence Auer, lors de la cérémonie du lancement en Roumanie de la Présidence française du Conseil de l’UE. Dans une interview pour Radio Roumanie, l’ambassadrice a expliqué que, du point de vue de la Présidence française de l’UE, il fallait discuter simultanément de l’élargissement et du renforcement de l’espace de libre circulation Schengen. La Roumanie a passé toutes les épreuves techniques et elle est prête pour y accéder, a encore ajouté la diplomate. Présente à l’événement, la cheffe de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie, Ramona Chiriac, a déclaré à son tour que la Commission européenne était favorable à l’élargissement de l’espace Schengen à la Roumanie, le pays ayant rempli toutes les conditions pour y être admis.
Cinéma — « Man and Dog » (Homme et chien) le premier long métrage du roumain Ştefan Constantinescu, ayant deux protagonistes importants — Bogdan Dumitrache et Ofelia Popii — sera présenté en première mondiale durant la 45e édition du Festival du film de Göteborg, en Suède, qui aura lieu du 28 janvier au 6 février prochains. Cette coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie, la Suède et l’Allemagne, est une histoire sur l’amour et l’exil racontée sous la forme d’un film noir, qui est un mélange de sensations telles : paranoïa, aliénation, humour absurde ou encore le sentiment d’une catastrophe imminente. Somme toute, 400 productions du monde entier figurent à l’affiche du Festival de Göteborg. Près de 2 milliers de cinéastes, journalistes et membres de l’industrie cinématographique y sont attendus sur place, vu qu’à la différence de l’édition 2021, déroulée en ligne, cette année, le festival est organisé en présentiel.
Tennis — Au tournoi de Sydney, la joueuse de tennis roumaine Jaqueline Cristian (n° 73 WTA) s’est inclinée ce mercredi devant la n° 4 mondiale et championne en titre de Roland Garros, la Tchèque Barbora Krejcikova. Ce mercredi encore, une autre Roumaine, Gabriela Ruse (n° 82 WTA) a été vaincue dans les 8e de finale de la compétition australienne par l’Estonienne Anett Kontaveit (n° 7 WTA). Le tournoi de Sydney fait partie de la catégorie WTA 500 et précède l’Open d’Australie, prévu du 17 au 30 janvier.