22.11.2021
Politique – Le président roumain, Klaus Iohannis, a désigné l’ex général Nicolae Ciuca candidat aux fonctions de premier-ministre. Le chef de l’Etat a déclaré à l’issue des négociations avec les partis parlementaires qu’une majorité solide existait au Parlement, constituée par le PNL, le PSD et l’UDMR et le groupe des minorités nationales. C’est celle-ci qui a proposé l’ex-chef de l’Etat major aux fonctions de chef du cabinet roumain. Le premier ministre désigné à déclaré que les citoyens attendaient de la stabilité et des solutions du prochain Exécutif afin de résoudre les effets produits par la pandémie et la crise énergétique ainsi qu’un programme de gouvernance censé mettre en application le Plan national de relance et de résilience. C’est pour la première fois, à dit Nicolae Ciuca que le programme de gouvernance contenait un chapitre important consacré aux investissements solides en Roumanie, ansi qu’un programme de mesures sociales. Le président a rencontré lundi des représentants du PNL, le PSD, l’UDMR et des minorités nationales, qui se sont rendus ensemble aux négociations et ensuite les représentants de l’AUR. L’USR, ancien partenaire dans la coalition gouvernementale n’a pas participé aux consultations. Le président du PNL, Florin Cîtu a affirmé à l’issue des consultations que cette coalition était une solution de compromis et qu’il allait suivre de près la façon dont elle fonctionne. Pour sa part, le leader de l’UDMR, Kelemen Hunor espère que ce gouvernement serait stable. Avant les négociations avec le chef de l’Etat, le PNL et le PSD ont eu des réunions décisives. Les sociaux-démocrates ont affirmé que le PSD aurait 9 ministères dans le prochain cabinet dont les Finances, le Travail et les Transports, ainsi que le Secrétariat général. Le Parti national libéral aura huit ministères, parmi lesquels les Fonds européens, la Justice, l’Education, l’Energie, alors que l’UDMR aura trois portefeuilles – le Développement local, l’environnement et les sports. Rappelons-le, Nicolae Ciuca a été désigné par le président à constituer un gouvernement, mais il déposé son mandat. Avant lui, le leader de l’USR, Dacian Ciolos a également échoué dans sa tentative d’obtenir de l’appui parlementaire pour le cabinet qu’il avait proposé. L’exécutif minoritaire PNL – UDMR dirigé par le leader libéral Florin Cîtu a été destitué pat motion de censure après le départ de l’USR de la coalition constituée en décembre dernier, à l’issue des élections parlementaires.
Newsroom, 22.11.2021, 15:55
Politique – Le président roumain, Klaus Iohannis, a désigné l’ex général Nicolae Ciuca candidat aux fonctions de premier-ministre. Le chef de l’Etat a déclaré à l’issue des négociations avec les partis parlementaires qu’une majorité solide existait au Parlement, constituée par le PNL, le PSD et l’UDMR et le groupe des minorités nationales. C’est celle-ci qui a proposé l’ex-chef de l’Etat major aux fonctions de chef du cabinet roumain. Le premier ministre désigné à déclaré que les citoyens attendaient de la stabilité et des solutions du prochain Exécutif afin de résoudre les effets produits par la pandémie et la crise énergétique ainsi qu’un programme de gouvernance censé mettre en application le Plan national de relance et de résilience. C’est pour la première fois, à dit Nicolae Ciuca que le programme de gouvernance contenait un chapitre important consacré aux investissements solides en Roumanie, ansi qu’un programme de mesures sociales. Le président a rencontré lundi des représentants du PNL, le PSD, l’UDMR et des minorités nationales, qui se sont rendus ensemble aux négociations et ensuite les représentants de l’AUR. L’USR, ancien partenaire dans la coalition gouvernementale n’a pas participé aux consultations. Le président du PNL, Florin Cîtu a affirmé à l’issue des consultations que cette coalition était une solution de compromis et qu’il allait suivre de près la façon dont elle fonctionne. Pour sa part, le leader de l’UDMR, Kelemen Hunor espère que ce gouvernement serait stable. Avant les négociations avec le chef de l’Etat, le PNL et le PSD ont eu des réunions décisives. Les sociaux-démocrates ont affirmé que le PSD aurait 9 ministères dans le prochain cabinet dont les Finances, le Travail et les Transports, ainsi que le Secrétariat général. Le Parti national libéral aura huit ministères, parmi lesquels les Fonds européens, la Justice, l’Education, l’Energie, alors que l’UDMR aura trois portefeuilles – le Développement local, l’environnement et les sports. Rappelons-le, Nicolae Ciuca a été désigné par le président à constituer un gouvernement, mais il déposé son mandat. Avant lui, le leader de l’USR, Dacian Ciolos a également échoué dans sa tentative d’obtenir de l’appui parlementaire pour le cabinet qu’il avait proposé. L’exécutif minoritaire PNL – UDMR dirigé par le leader libéral Florin Cîtu a été destitué pat motion de censure après le départ de l’USR de la coalition constituée en décembre dernier, à l’issue des élections parlementaires.
Coronavirus – En Roumanie le nombre des nouveaux cas d’infection au coronavirus est toujours à la baisse pour arriver à 1 550 cas dépistés en 24 heures pour la première fois en deux semaines. 11 000 malades sont hospitalisés dont 1 539 en réanimation. 10% des malades en réanimation ont été vaccinés. Le bilan des décès est de 154 en 24 heures, dont 29 antérieurs à cette période. Le taux moyen d’infection est désormais inférieur à 3,5 cas par mille habitants et plus de moyenne des départements sont sortis de la zone rouge. Le chef de la campagne de vaccination anti-covid, Valeriu Gheorghiţă, a averti qu’il existe le risque d’une répétition du scénario de l’Allemagne, qui est rapidement passée de la quatrième à la cinquième vague de la pandémie en Roumanie, où la couverture vaccinale est très réduite. Un danger même plus important est celui de l’apparition d’une mutation du coronavirus capable d’éviter la réponse immunitaire de l’organisme, a déclaré M Gheorghita. Le nombre des personnes vaccinées au schéma complet touche les 7,2 millions.
Ecole – Quelque 2,6 millions d’élèves des maternelles, des écoles et lycées de Roumanie commencent aujourd’hui des cours en présentiel. Le Comité national des situations d’urgence a accepté la demande du ministère de l’Education de recommencer les cours en présentiel dans les localités où le taux d’incidence des cas de Covid est inférieur à trois cas par mille habitants, indépendamment du taux de vaccination du personnel enseignant. Si l’incidence est supérieure à trois, les cours se déroulent en présidentiel uniquement si la couverture vaccinale du personnel enseignant est supérieure à 60%. Sur le fond de la réticence des enseignants de s’impliquer dans l’activité de dépistage de l’infection parmi les élèves, le ministère de l’Education a décidé que chaque institution d’enseignement pouvait décider de l’endroit où des tests salivaires seraient prélevées aux écoliers : au domicile ou bien à l’école. Les kits de dépistage arriveront au cours de cette semaine dans les écoles.
Protestations – Des protestations ont eu lieu dimanche à Bucarest et dans d’autres villes roumaines contre les mesures adoptées pour gérer la pandémie de Covid 19. A Craiova dans le sud, les protestataires ont lu publiquement des articles de la Constitution relatifs à la liberté individuelle ou d’expression, alors qu’à Constanta dans le sud-est, ils ont protesté contre le certificat vert. De plus en plus d’Etats d’Europe ont introduit des mesures sanitaires très strictes pour combattre la pandémie, alors qu’ils ont rapporté des records d’infection. Entre temps, les protestations contre ces restrictions et contre la vaccination obligatoire se multiplient
Visite – La présidente de la République de Moldova, la pro-occidentale Maia Sandu entame mardi une visite officielle en Roumanie voisine à l’invitation de son homologue Klaus Iohannis. Cette première visite en Roumanie après les élections parlementaires anticipées du 11 juillet, remportées catégoriquement par le parti présidentiel Action et Solidarité PAS, se déroule dans le contexte des 30 années écoulées depuis le début des relations diplomatiques bilatérales et de l’indépendance du pays en 1991. Les deux leaders devraient signer une feuille de route sur les domaines prioritaires de la coopération entre la Roumanie et la République de Moldova et un Accord entre les gouvernements de Bucarest et de Chisinau sur la reconnaissance réciproque des diplômes, certifications et titres scientifiques.