03/11/2021 (mise à jour)
Coronavirus — 10 196 nouveaux cas d’infection au coronavirus dépistés en 24 h ont été annoncés mercredi en Roumanie ainsi que 449 décès liés à la Covid-19, et deux antérieurs à la période de référence. Plus de 19 000 personnes atteintes de Covid sont hospitalisées, dont 1 890 en soins intensifs. Bucarest, la capitale, reste la ville la plus touchée, avec un taux d’incidence de près de 13 cas par 1 000 habitants survenus en 14 jours, annonce aussi la Direction de santé publique. Ce taux est toutefois à la baisse pour le 12e jour consécutif, vu que le 22 octobre, il avait atteint un niveau maximum de plus de 16 cas par mille habitants. Bien que le nombre des cas de maladie soit à la baisse, le système sanitaire restera sous pression pendant encore au moins deux semaines, mettent en garde les autorités. La manager de crise de l’OMS en Roumanie, Heather Papowitz, recommande aux autorités de dresser un plan d’action très clair pour stopper la pandémie, avec des objectifs et des éléments clairs. Elle estime aussi que la vaccination est la seule solution. Détails après nos infos.
Newsroom, 03.11.2021, 19:51
Aide — Vu la situation difficile des hôpitaux roumains, plusieurs pays ont décidé de venir en aide à la Roumanie. Mardi, le pays a reçu une tranche de 10 concentrateurs d’oxygène, sur les 40 concentrateurs offerts par Israël. L’Etat hébreu enverra à Bucarest une équipe de spécialistes en soins intensifs pour lutter contre le Covid-19 afin d’aider les soignants, apprend-on par le correspondant de Radio Roumanie à Jérusalem, Dragoş Ciocârlan. Les Pays-Bas, la Pologne, l’Italie, le Danemark ou encore la République de Moldova ont aidé la Roumanie par des dons consistant en médicaments, équipement médical ou par du personnel médical. Des patients atteints de Covid-19 en état grave ont été transférés vers des hôpitaux d’Allemagne, d’Autriche et de Hongrie. Jusqu’ici, 73 patients roumains sont soignés à l’étranger. 22 sont décédés, et 7 ont guéri.
Gouvernement — Le Parti national libéral (PNL) a lancé ce mercredi des négociations avec deux partis, afin de réunir une majorité potentielle au parlement. Le président libéral, Florin Cîţu, a déclaré, à l’issue de la rencontre avec les représentants de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), ancien partenaire dans la coalition gouvernementale, qu’il y avait de fortes chances de réfection de la coalition de droite issue des dernières élections. Il a précisé que les discussions avaient porté sur des principes, et aussi sur le programme de gouvernance. A son tour, le leader de l’USR, Dacian Cioloş, a affirmé avoir senti qu’il y avait de la disponibilité pour refaire la coalition, mais qu’il attendait une réponse claire de la part des libéraux. Jeudi, le PNL devrait rencontrer aussi le PSD (d’opposition, qui a le plus grand groupe parlementaire). Le PSD considère la possibilité d’entrer au gouvernement, mais n’exclut en fait aucun scénario. Ces discussions ont lieu après que les libéraux ont décidé d’être plus flexibles dans les négociations, vu que le premier ministre désigné Nicolae Ciucă, n’a pas réussi à obtenir le soutien parlementaire pour un éventuel cabinet minoritaire formé des membres du PNL et de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR). Il a déposé son mandat. Détails après nos infos.
Nucléaire — La Roumanie sera le premier pays au monde où les Etats-Unis mettront en place la technologie des réacteurs nucléaires modulaires de petites dimensions. Cela a été convenu mardi soir, par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, et le représentant spécial du président américain pour le climat, John Kerry, lors du sommet pour le climat qui se tient à Glasgow, en Ecosse. Concrètement, d’ici 2028, la Roumanie doit inclure dans son système national de production d’énergie nucléaire ce type de réacteur. Selon un communiqué de la Maison Blanche, cette coopération entraînera la création d’environ 30 000 emplois dans les deux pays. Ce type de coopération à plusieurs niveaux — développement de technologies, production, services — doit être élargi à d’autres domaines aussi, a opiné le président roumain. Qui plus est, cette coopération dans le domaine du climat viendra compléter la collaboration à succès qui existe déjà entre la Roumanie et les Etats-Unis dans de nombreux autres secteurs et contribuera au renforcement du Partenariat Stratégique bilatéral, a encore ajouté Klaus Iohannis.
Chômage — En Roumanie, le taux de chômage a diminué de 0,2 % en septembre par rapport à août 2021, arrivant à 5 % de la population. Le taux de chômage parmi les jeunes reste pourtant très élevé, soit de 19,5 %, constate l’Institut national de la statistique. Pour la tranche d’âge 15-74 ans, le nombre estimé des chômeurs est de 416 000 personnes. Par ailleurs, 300 000 nouveaux emplois ont été créés en Roumanie au cours des 10 premiers mois de cette année, soit environ 10 000 de plus que l’année dernière. Rien qu’en septembre dernier, plus de 37 000 nouveaux emplois ont été annoncés en Roumanie, apprend-on par la plate-forme d’emplois e-Jobs. La plupart des offres ont été lancées à Bucarest, la capitale, mais aussi à Cluj-Napoca (nord-ouest), Timisoara (ouest) et Brasov (centre). Pour ce qui est des emplois proposés par d’autres pays, la plupart des offres visaient l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Irlande et la France, dans des domaines tels les transports, la production, le BTP, le secteur sanitaire et les prestations de services.