19.10.2021
Newsroom, 19.10.2021, 12:57
Aide sanitaire – Vu la situation sanitaire très compliquée, la Roumanie a demandé l’aide des autres Etats membres pour faire soigner les malades de Covid-19. Selon le ministre roumain de l’Intérieur par intérim, Lucian Bode, 26 malades infectés au virus SARS-CoV-2 ont été transférés en Hongrie, dont un est décédé. Par ailleurs, 32 soignants de République de Moldova sont arrivés lundi en Roumanie. 12 jours durant, ils soigneront des patients atteints de Covid-19 à l’hôpital modulaire de la commune de Leţcani (nord-est) .Dans ce
contexte, le président roumain, Klaus Iohannis, a présenté la situation
sanitaire de Roumanie lors d’une visioconférence organisée dans les préparatifs de la réunion de la Commission européenne, ces jeudi et vendredi à Bruxelles.
La Pologne et la Slovénie ont offert leur aide à Bucarest pour surmonter la
crise sanitaire actuelle. A son tour, Charles Michel, le président du Conseil
européen a promis de faciliter l’aide au niveau européen. Frappée de plein
fouet par la 4e vague de la pandémie de coronavirus, la Roumanie a déjà reçu
des équipements médicaux de la part de la Pologne, de l’Italie et du Danemark
et près d’une trentaine de patients roumains en état grave on été transférés
dans les hôpitaux de la Hongrie voisine.
Gouvernement – Les commissions spécialisées du Parlement de Bucarest sont en train d’auditionner ce mardi les candidats proposés par le premier ministre désigné, Dacian Ciolos, aux postes de ministres de son cabinet monocolore formé des membres de l’Union Sauvez la Roumanie (USR). Parmi eux l’on retrouve des personnes qui ont déjà fait partie du gouvernement de coalition destitué récemment par motion de censure, dont Stelian Ion – pour la Justice ou Ioana Mihaila – pour le portefeuille de la Santé, et autres. L’ancien vice premier ministre, Dan Barna, est désormais candidat au poste de ministre des AE. Pour rappel, le leader de l’USR et premier ministre désigné par le chef de l’Etat, Dacian Ciolos, a décidé de proposer un cabinet monocolore au Parlement suite à l’échec de refaire l’ancienne coalition à la gouvernance avec le Parti National Libéral (PNL) et l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR). Ceux-ci ne souhaitent plus collaborer avec l’USR après que celle-ci ait quitté la coalition et voté une motion de censure de l’opposition qui a fait chuter l’Exécutif en place dirigé par le libéral Florin Cîtu. L’opposition sociale-démocrate (PSD) et celle ultra-nationaliste (AUR) refusent aussi de soutenir le gouvernement de Dacian Ciolos et l’accusent même d’être irresponsable en prolongeant cette crise politique. L’opposition de gauche préfère, elle, organiser des élections anticipées et avoir entre temps un cabinet de ministre technocrates. Pour qu’il soit installé, le gouvernement Cioloş a besoin de 234 voix au Parlement, alors que l’USR ne compte que 80 élus nationaux. Le législatif accorde sa confiance à l’exécutif avec le vote de la majorité des députés et des sénateurs. Le vote au plénum du Parlement est prévu ce mercredi.
Confiance – L’Armée et
l’Eglise sont les institutions auxquelles les Roumains font actuellement le
plus de confiance, constate un récent sondage d’opinion réalisé par le
Laboratoire pour l’analyse de la guerre de l’information et de la communication
stratégique. Concrètement, 87% des Roumains questionnés affirment faire
confiance à l’Armée, 70% – à l’Eglise, 67% – aux Services de renseignements
intérieurs et à l’Académie Roumaine. Le taux de confiance faite à la classe
politique tourne autour des 20% des participants au sondage, ceux-ci ayant
nommé l’ordre suivant : le président, le parlement et le gouvernement. Pour ce
qui est des principales menaces à l’adresse de la Roumanie, plus de 40%
Roumains ont mentionné la corruption et l’incompétence de la classe politique.
De même, ils estiment que les principales menaces pour l’UE sont la crise
économique, la pandémie de Covid-19 et les malentendus entre les différents Etats-membres.
Cette enquête a été réalisée par téléphone, du 1er au 10 octobre dernier.
Automobile – Les usines du
producteur automobile Ford, de Craiova (sud-ouest), réduiront temporairement
leur activité en raison de la pénurie de semi-conducteurs. D’ici à jeudi, le
travail sera effectué en une seule faction horaire, au lieu de trois. Les
automobiles déjà contractés auront priorité, ont fait savoir les représentants
de la compagnie. Le personnel qui ne travaillera pas bénéficiera d’une
indemnité de 78% de son salaire. Les usines de Dacia, à Mioveni, au département
d’Arges (sud) détenues par le Groupe Renault ont dû elles aussi arrêter la
production le 8 octobre dernier en raison de l’absence des composantes
électroniques. Environ 90% des 14 000 salariés ont été concernés.
Météo – Ciel variable ce mardi en
Roumanie, et plutôt couvert sur le nord, le sud et le sud-ouest. Le vent est
assez fort sur les sommets des montagnes. Les maxima de la journée iront de 10
à 18 degrés. 14 degrés et un ciel plutôt couvert à midi à Bucarest.