17/09/2021 (mise à jour)
Coronavirus en Roumanie — Le gouvernement de Bucarest a adopté, vendredi, une décision par laquelle le certificat vert deviendra obligatoire en Roumanie dans les localités ou le taux d’infection dépasse les 3 cas par mille habitants. Il sera nécessaire pour entrer dans les restaurants, les salles de sport, les piscines, mais aussi aux événements publics et privés. Le certificat vert est le document approuvé au niveau européen qui atteste la vaccination contre le Covid-19, le résultat négatif d’un test de dépistage récent de la maladie ou bien une infection au coronavirus par le passé. C’est le même certificat numérique introduit en début d’été pour faciliter les voyages entre les Etats de l’Union européenne. Vendredi, les autorités ont annoncé près de 4 500 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 dépistées en 24 heures sur plus de 46 000 tests effectués. 73 décès des suites de la Covid-19 ont également été rapportés et 762 malades sont hospitalisés en soins intensifs. Bucarest a dépassé, vendredi, le seuil de 2 cas de Covid par millier d’habitants cumulé sur 14 jours. La capitale entre ainsi en zone jaune. D’autre part, jeudi, le Comité national pour les situations d’urgence a adopté la nouvelle liste des pays à risque épidémiologique qui entre en vigueur à partir du 19 septembre. Entre autres, la Bulgarie et la France sortent de la zone rouge et entrent dans la zone jaune, alors que l’Espagne revient en zone verte.
Newsroom, 17.09.2021, 19:28
Coronavirus en Roumanie — Le gouvernement de Bucarest a adopté, vendredi, une décision par laquelle le certificat vert deviendra obligatoire en Roumanie dans les localités ou le taux d’infection dépasse les 3 cas par mille habitants. Il sera nécessaire pour entrer dans les restaurants, les salles de sport, les piscines, mais aussi aux événements publics et privés. Le certificat vert est le document approuvé au niveau européen qui atteste la vaccination contre le Covid-19, le résultat négatif d’un test de dépistage récent de la maladie ou bien une infection au coronavirus par le passé. C’est le même certificat numérique introduit en début d’été pour faciliter les voyages entre les Etats de l’Union européenne. Vendredi, les autorités ont annoncé près de 4 500 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 dépistées en 24 heures sur plus de 46 000 tests effectués. 73 décès des suites de la Covid-19 ont également été rapportés et 762 malades sont hospitalisés en soins intensifs. Bucarest a dépassé, vendredi, le seuil de 2 cas de Covid par millier d’habitants cumulé sur 14 jours. La capitale entre ainsi en zone jaune. D’autre part, jeudi, le Comité national pour les situations d’urgence a adopté la nouvelle liste des pays à risque épidémiologique qui entre en vigueur à partir du 19 septembre. Entre autres, la Bulgarie et la France sortent de la zone rouge et entrent dans la zone jaune, alors que l’Espagne revient en zone verte.
Train — « La Roumanie doit accélérer les investissements dans l’infrastructure ferroviaire » – a déclaré la commissaire européenne aux Transports, la Roumaine Adina Valean. Présente à la Gare du Nord de Bucarest, à l’arrivée du train Connecting Europe Express, exclusivement créé dans le cadre de l’Année européenne des chemins de fer, Adina Vălean a expliqué que la Roumanie devait bien planifier ses investissements, avoir des projets solides, une gouvernance et une gestion de ces projets d’investissements aussi performante que possible. « Je connais la situation du chemin de fer de Roumanie et je m’engage à faire toutes les démarches qui relèvent de moi pour son financement et son développement, a déclaré à son tour le ministre par intérim des Transports et de l’Infrastructure de Roumanie, Dan Vîlceanu. Le train « Connecting Europe Express » s’arrêtera dans une centaine de localités de 26 Etats durant son voyage de cinq semaines, avant d’arriver à Paris le 7 octobre. Son trajet compte 20 000 km. Parti de Lisbonne, le train fera une halte à Ljubljana pour connecter les présidences portugaise, slovène et française du Conseil de l’UE.
Visite — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a reçu vendredi Karoline Edtstadler, la ministre fédérale de l’Autriche pour l’UE et la Constitution, qui entreprend une visite de travail en Roumanie. A l’occasion, Bogdan Aurescu a réitéré l’importance particulière de renforcer la coopération dans le domaine des affaires sociales et a insisté sur la nécessité que les travailleurs roumains du système de soins autrichien se voient garantir les meilleures conditions de travail et un statut approprié. Il a fait état de leur contribution significative dans le contexte de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. Par ailleurs, les deux responsables ont réaffirmé le désir commun d’intensifier le dialogue politique et la coopération bilatérale. A l’occasion, Bogdan Aurescu a réaffirmé la nécessité d’une décision favorable, le plus vite possible, au sujet de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Dans ce contexte, le ministre fédéral autrichien a apprécié la contribution importante de la partie roumaine à la protection des frontières extérieures de l’UE.
Plan — La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, viendra à Bucarest le 27 septembre, a annoncé vendredi l’adjointe au porte-parole de la Commission, Dana Spinanţ. Elle a précisé que la Commission finalisera dans quelques jours l’évaluation du Plan national de relance et de résilience déposé par la Roumanie. Bucarest devrait recevoir par ce Plan plus de 29 milliards d’euros, la moitié comme subventions et la moitié sous forme de prêts. La Roumanie se propose de faire des réformes et des investissements dans les transports, l’environnement, l’agriculture, la santé, l’éducation, le milieu des affaires, la recherche, l’innovation, la numérisation ainsi que dans la résilience et les situations de crise. Selon la Commission, 18 Etats ont déjà vu leur Plan de relance approuvé, et 12 ont déjà touché les premières tranches d’argent pour les projets d’investissements.
Politique — La Cour constitutionnelle de la Roumanie doit examiner le 28 septembre la saisine du gouvernement dirigé par le libéral Florin Cîţu au sujet d’un conflit institutionnel avec le Parlement, au sujet d’une motion de censure déposée par l’USR-PLUS, ancien partenaire cadet dans l’exécutif, et l’AUR, de l’opposition nationaliste. Dans sa saisine, le chef du gouvernement accuse un comportement non-constitutionnel, déloyal et abusif contre l’autorité exécutive, puisque la motion de censure aurait été initiée, déposée et présentée d’une manière contraire à la Loi fondamentale. La motion a été enregistrée le 3 septembre aux cabinets des présidents des deux chambres et présentée le 9 septembre devant le plénum, mais devrait être votée après l’annonce de la décision de la Cour constitutionnelle.
Moldova — Les représentants des administrations locales moldaves ont demandé vendredi, à Sibiu (centre), que des représentants des pouvoirs locaux des deux pays participent aussi aux réunions gouvernementales conjointes de la Roumanie et de la République de Moldova. Cette demande a été avancée tant par le maire de Chişinău, Ion Ceban, que par la vice-présidente du Conseil des pouvoirs publics locaux de la République de Moldova, Valentina Casian, maire de la ville de Străşeni. 120 maires des deux pays et des représentants des pouvoirs publics centraux discutent, jusqu’à dimanche, du renforcement de la coopération, des moyens de procéder à un transfert de connaissances dans ce domaine, et aussi de la promotion mutuelle des droits et des intérêts des pouvoirs locaux au sein des institutions européennes. Le premier ministre Florin Cîţu a transmis un message ; il a souligné que le gouvernement de Bucarest soutiendra le développement des communautés rurales des deux Etats. Il a mentionné que la Roumanie et de la République de Moldova ont « un lien fort par leur histoire », et à présent, par des projets et des perspectives communes de développement.
Médias — Bucarest accueille samedi iMapp Bucharest — Winners League, le plus important événement de nouveaux arts de Roumanie. Les œuvres artistiques d’équipes de plusieurs pays – Etats-Unis, Allemagne, Ukraine, Japon et Hongrie – seront présentées sur la superficie de projection la plus étendue au monde : la façade du Palais du Parlement de Roumanie, qui a pas moins de 23 000 mètres carrés. Sous le thème « The Show Must Go On » / « Le spectacle doit continuer », cette VIIe édition d’iMapp Bucharest célèbre la manière dont les gens reviennent à leur vie d’avant la pandémie par des œuvres qui utilisent la lumière, la technologie et la musique.