23.06.2021
Avocat du peuple – La commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l’Europe composé d’experts indépendants en droit constitutionnel, a envoyé aux présidents des deux Chambres du parlement roumain une lettre dans laquelle elle demande des précisions supplémentaires sur la révocation de Renate Weber de ses fonctions d’Avocat du Peuple. La lettre porte la signature du président de la Commission de Venise, Gianni Buquicchio. Le parlement de Bucarest a commencé ce mercredi les procédures de nomination d’un nouvel Avocat du peuple, l’équivalent du défenseur des droits de France. L’unique candidat, Fabian Gyula (de l’Union démocrate magyare de Roumanie) soutenu par la coalition de centre-droit au pouvoir à Bucarest a été auditionné par les commissions juridiques du Législatif qui ont déjà donné leur avis favorable à sa candidature. C’est le plénum des deux Chambres du Parlement qui devrait désigner un nouveau défenseur des droits le plus probablement lundi. Rappelons-le, le Parlement de Bucarest a révoqué la semaine dernière Renate Weber de ses fonctions d’Avocat du peuple. Les élus de la majorité lui avaient reproché d’avoir transgressé la Loi Fondamentale afin de servir les intérêts du parti qui l’avait nommé : le PSD, qui est actuellement en opposition. En échange, les sociaux-démocrates accusent le Pouvoir de vouloir nommer un avocat du peuple qui n’attaque plus les décrets du gouvernement de coalition. Le PSD a contesté la décision du Législatif à la Cour Constitutionnelle, qui discutera de cette saisine le 29 juin. Les sociaux-démocrates affirment que conformément aux critiques de la Commission de Venise, la majorité parlementaire devrait attendre la décision de la Cour Constitutionnelle de Roumanie avant de procéder à un vote sur un nouvel Avocat du peuple.
Newsroom, 23.06.2021, 14:56
Avocat du peuple – La commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l’Europe composé d’experts indépendants en droit constitutionnel, a envoyé aux présidents des deux Chambres du parlement roumain une lettre dans laquelle elle demande des précisions supplémentaires sur la révocation de Renate Weber de ses fonctions d’Avocat du Peuple. La lettre porte la signature du président de la Commission de Venise, Gianni Buquicchio. Le parlement de Bucarest a commencé ce mercredi les procédures de nomination d’un nouvel Avocat du peuple, l’équivalent du défenseur des droits de France. L’unique candidat, Fabian Gyula (de l’Union démocrate magyare de Roumanie) soutenu par la coalition de centre-droit au pouvoir à Bucarest a été auditionné par les commissions juridiques du Législatif qui ont déjà donné leur avis favorable à sa candidature. C’est le plénum des deux Chambres du Parlement qui devrait désigner un nouveau défenseur des droits le plus probablement lundi. Rappelons-le, le Parlement de Bucarest a révoqué la semaine dernière Renate Weber de ses fonctions d’Avocat du peuple. Les élus de la majorité lui avaient reproché d’avoir transgressé la Loi Fondamentale afin de servir les intérêts du parti qui l’avait nommé : le PSD, qui est actuellement en opposition. En échange, les sociaux-démocrates accusent le Pouvoir de vouloir nommer un avocat du peuple qui n’attaque plus les décrets du gouvernement de coalition. Le PSD a contesté la décision du Législatif à la Cour Constitutionnelle, qui discutera de cette saisine le 29 juin. Les sociaux-démocrates affirment que conformément aux critiques de la Commission de Venise, la majorité parlementaire devrait attendre la décision de la Cour Constitutionnelle de Roumanie avant de procéder à un vote sur un nouvel Avocat du peuple.
Motion – Le Parti social démocrate d’opposition, a déposé aujourd’hui au Législatif une motion de censure à l’encontre du Cabinet roumain de la coalition de centre – droit dirigé par le libéral Florin Cîtu, document qui sera soumis au vote la semaine prochaine. Le leader social-démocrate, Marcel Ciolacu, affirme que la motion de censure, la première de l’actuelle législature a toutes les chances d’être adoptée. Le PSD affirme que six mois après les élections parlementaires, le Cabinet Cîtu est inefficace, et la direction que celui-ci suit est erronée. Les sociaux-démocrates accusent l’exécutif de porter l’économie roumaine au précipice et lui reprochent la baisse du niveau de vie des Roumains. L’échec de la campagne de vaccination et le Plan national de relance et de résilience sont d’autres critiques à l’encontre de l’actuel pouvoir. Le premier ministre Florin Cîtu se déclare confiant et compte sur un échec de la motion. Le leader libéral Ludovic Orban a annoncé que les élus du PNL, principale formation de la coalition gouvernementale, participeront aux débats sur la motion de censure, mais n’exerceront pas leur droit de vote.
Avocat du peuple – La commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l’Europe composé d’experts indépendants en droit constitutionnel, a envoyé aux présidents des deux Chambres du parlement roumain une lettre dans laquelle elle demande des précisions supplémentaires sur la révocation de Renate Weber de ses fonctions d’Avocat du Peuple. La lettre porte la signature du président de la Commission de Venise, Gianni Buquicchio. Le parlement de Bucarest a commencé ce mercredi les procédures de nomination d’un nouvel Avocat du peuple, l’équivalent du défenseur des droits de France. L’unique candidat, Fabian Gyula (de l’Union démocrate magyare de Roumanie) soutenu par la coalition de centre-droit au pouvoir à Bucarest a été auditionné par les commissions juridiques du Législatif qui ont déjà donné leur avis favorable à sa candidature. C’est le plénum des deux Chambres du Parlement qui devrait désigner un nouveau défenseur des droits le plus probablement lundi. Rappelons-le, le Parlement de Bucarest a révoqué la semaine dernière Renate Weber de ses fonctions d’Avocat du peuple. Les élus de la majorité lui avaient reproché d’avoir transgressé la Loi Fondamentale afin de servir les intérêts du parti qui l’avait nommé : le PSD, qui est actuellement en opposition. En échange, les sociaux-démocrates accusent le Pouvoir de vouloir nommer un avocat du peuple qui n’attaque plus les décrets du gouvernement de coalition. Le PSD a contesté la décision du Législatif à la Cour Constitutionnelle, qui discutera de cette saisine le 29 juin. Les sociaux-démocrates affirment que conformément aux critiques de la Commission de Venise, la majorité parlementaire devrait attendre la décision de la Cour Constitutionnelle de Roumanie avant de procéder à un vote sur un nouvel Avocat du peuple.
Coronavirus en Roumanie – Les autorités de Bucarest ont rapporté ce mercredi 66 nouveaux cas de contamination au virus SARS Cov 2 en 24 heures sur quelques 32 mille tests de dépistage effectués. 16 décès des suites de la Covid 19 ont été rapportés en 24 heures auxquelles s’ajoutent 150 antérieurs, introduites dans la base de données à la demande du ministère de la Santé. 141 malades sont actuellement en réanimation. Par ailleurs, le Sénat de Bucarest a adopté deux décisions qui approuvent les propositions de règlement du Parlement européen sur le cadre législatif gérant l’émission, la vérification et l’acceptation des certificats numériques verts. Les documents seront valables dans l’espace communautaire à partir du 1er juillet. Ces règlements seront suspendus à la fin de la pandémie et s’appliqueront à nouveau en cas de nouvelle pandémie.
Accord intergouvernemental – Le plenum du Sénat de Bucarest a adopté en tant que chambre décisionnelle le projet de loi visant la ratification de l’Accord entre les gouvernements roumain et américain qui visent la coopération dans des projets du secteur du nucléaire civil en Roumanie. Selon l’accord, le côté américain s’impliquera dans la construction des 3e et 4e réacteurs de la centrale nucléaire de Cernavoda, dans le sud-est et de la remise à neuf de l’unité numéro 1. Il s’agit d’un projet d’une valeur de 8 milliards de dollars coordonné par une des sociétés de constructions les plus importantes des Etats Unis. Y participent aussi des entreprises de Roumanie, mais aussi de France et du Canada. L’accord restera en vigueur pour une période de 30 ans et sera automatiquement prolongé pour des périodes successives de 5 ans si une des deux côtés le demande.
Incendie – Un incendie s’est produit mardi dans la soirée à l’Hôpital des urgences pédiatriques « Sfânta Maria » d’Iasi, dans le nord-est. Le feu a été éteint en une demi-heure et n’a pas fait de victimes. Il s’était propagé dans un salon non-utilisé de la section de soins intensifs/réanimation. Le personnel médical avait déconnecté les sources d’énergie et d’oxygène et évacué toutes les personnes se trouvant dans cet espace. L’incendie, dont la cause est actuellement inconnue, s’est produit après deux autres tragédies dans le système sanitaire roumain : novembre dernier, un incendie a ravagé la section de réanimation de l’hôpital des urgences de Piatra Neamt, dans le nord-est. Le feu a ravagé cette année, fin janvier plusieurs salons de l’hôpital bucarestois « Matei Bals ». Les deux incendies ont fait des victimes et aucun responsable n’a été identifié jusqu’ici.
Météo – Une alerte code orange aux températures élevées et à l’inconfort thermique entre en vigueur aujourd’hui sur la moitié est de la Roumanie, où les températures iront de 37 à 39 degrés. Parallèlement, une alerte jaune à la canicule et à l’inconfort thermique est valable sur tout le territoire du pays jusqu’à ce soir. Les températures maximales iront de 33 à 37 degrés, avec 29 degrés en ce moment à Bucarest. Sur l’ouest, le nord-ouest et le sud-ouest, une alerte rouge à la canicule est désormais en vigueur ces jeudi et vendredi. Dans ces régions le mercure des thermomètres grimperont jusqu’à 41 degrés à l’ombre. Une alerte code orange à la canicule est également valable pour cette intervalle sur le sud et le centre du pays, où les températures iront de 37 à 39 degrés. Par ailleurs, deux personnes sont décédées à cause des inondations produites par des pluies torrentielles des derniers jours alors que plusieurs localités ont rapporté des dégâts significatifs. Les inondations menacent toujours la moitié est du pays.