22.12.2020 (mise à jour)
Premier ministre – Le président roumain Klaus Iohannis a désigné mardi le libéral
Florin Cîtu, jusqu’ici ministre des Finances, au poste de premier ministre.
Cette annonce a été faite à l’issue de nouvelles consultations avec les chefs des
partis et des formations politiques représentées au nouveau Parlement. Florin
Cîtu est la proposition des leaders du PNL, de l’alliance USR-Plus et de l’UDMR,
qui ont signé lundi un accord de gouvernance pour les quatre prochaines années.
A l’issue des consultations, les leaders de cette coalition de centre-droite
ont déclaré qu’ils souhaitaient que le nouveau cabinet soit investi au plus
vite, afin de pouvoir démarrer les réformes nécessaires pour le pays, en
partenariat avec le chef de l’Etat. De son côté, le premier ministre désigné a
promis de faire de son mieux pour avoir une gouvernance stable et durable. Il a
souligné que le rôle de ce nouveau cabinet est d’aider la Roumanie à surmonter
la crise sanitaire et de remettre l’économie sur des bases solides. Par
ailleurs, bien qu’invités eux aussi aux pourparlers, les représentants du PSD,
parti qui a remporté le scrutin législatif du 6e décembre dernier,
ne s’y sont pas présentés. A leur avis, la solution correcte serait la création
d’un gouvernement d’union nationale, ayant à sa tête le médecin Alexandru
Rafila, le représentant de la Roumanie auprès de l’OMS, actuellement
parlementaire social-démocrate. Notons aussi que les leaders de l’Alliance pour
l’Union des Roumains (AUR) étaient eux aussi présents aux consultations avec le
chef de l’Etat, ainsi qu’une délégation des minorités nationales.
Newsroom, 22.12.2020, 20:23
Premier ministre – Le président roumain Klaus Iohannis a désigné mardi le libéral
Florin Cîtu, jusqu’ici ministre des Finances, au poste de premier ministre.
Cette annonce a été faite à l’issue de nouvelles consultations avec les chefs des
partis et des formations politiques représentées au nouveau Parlement. Florin
Cîtu est la proposition des leaders du PNL, de l’alliance USR-Plus et de l’UDMR,
qui ont signé lundi un accord de gouvernance pour les quatre prochaines années.
A l’issue des consultations, les leaders de cette coalition de centre-droite
ont déclaré qu’ils souhaitaient que le nouveau cabinet soit investi au plus
vite, afin de pouvoir démarrer les réformes nécessaires pour le pays, en
partenariat avec le chef de l’Etat. De son côté, le premier ministre désigné a
promis de faire de son mieux pour avoir une gouvernance stable et durable. Il a
souligné que le rôle de ce nouveau cabinet est d’aider la Roumanie à surmonter
la crise sanitaire et de remettre l’économie sur des bases solides. Par
ailleurs, bien qu’invités eux aussi aux pourparlers, les représentants du PSD,
parti qui a remporté le scrutin législatif du 6e décembre dernier,
ne s’y sont pas présentés. A leur avis, la solution correcte serait la création
d’un gouvernement d’union nationale, ayant à sa tête le médecin Alexandru
Rafila, le représentant de la Roumanie auprès de l’OMS, actuellement
parlementaire social-démocrate. Notons aussi que les leaders de l’Alliance pour
l’Union des Roumains (AUR) étaient eux aussi présents aux consultations avec le
chef de l’Etat, ainsi qu’une délégation des minorités nationales.
Révolution -
Les héros de la Révolution anticommuniste roumaine de Décembre 1989 ont été
commémorés mardi, à Bucarest et dans les grandes villes roumaines, 31 ans après
la chute du communisme. Un service religieux à la mémoire des martyrs a eu lieu
à Bucarest, ainsi que des événements commémoratifs devant les sièges de la
radio et de la télévision publiques et à d’autres endroits phare de la
Révolution de 1989. « La Justice devrait faire son devoir dans le cas des
personnes coupables de la répression sanglante des protestations anticommunistes
en décembre 1989 », a déclaré le président
Klaus Iohannis ce mardi à l’occasion de la Journée de la Victoire de la
Révolution roumaine et de la liberté. Rappelons-le, la révolte anticommuniste roumaine
a éclaté à Timisoara, dans l’ouest le 16 décembre 1989 pour se répandre ensuite,
le 21 décembre, à Bucarest et dans d’autres villes roumaines. La Roumanie est
l’unique pays de l’Europe de l’est où le changement de régime s’est réalisé par
la violence et qui a fait exécuter ses ex-dirigeants communistes. Un millier de
personnes sont décédées et quelque 3 mille ont été blessées lors des combats de
rue de décembre 1989.
Coronavirus – 5009 nouveaux cas de Covid ont été rapportés mardi en
Roumanie, a fait savoir le Groupe de Communication Stratégique. Le bilan total
des cas enregistrés depuis la fin février et jusqu’ici, frôle les 600 mille.
155 personnes infectées au nouveau coronavirus sont décédées durant les
dernières 24 heures, portant le bilan mortel à 14.636 décédés. Le nombre de
malades en soins intensifs est demeure assez élevé, soit 1.252. Plus de 84% des
personnes dépistées positives au Covid 19 depuis le début de la pandémie ont
guéri. A l’étranger, plus de 7 mille roumains ont été dépistés positifs au
SARS-Cov 2, dont la plupart en Italie et en Espagne, alors que 128 sont
décédés. Les autorités de Bucarest se disent prêtes pour démarrer la campagne
de vacciation de la population. Un premier lot symbolique de 10 000 doses
devrait arriver en Roumanie ce samedi. Ces premières doses vont servir à immuniser
le personnel médical des hôpitaux des maladies infectieuses.
Météo – Les températures sont à la hausse partout en
Roumanie, mais surotut dans le sud-ouest. Dans les 24 prochaines heures, on
attend de la pluie sur le nord et le centre, ainsi qu’à la montagne et de la
neige en altitude. Les maxima iront jusqu’à 13 degrés.