16.12.2020 (mise à jour II)
Politique
– Le président Klaus Iohannis a signé mercredi le décret portant convocation du
futur parlement de Bucarest pour le lundi 21 décembre. Aux termes de la
Constitution, le législatif nouvellement élu se réunit à la demande du chef de
l’Etat dans un délai de 20 jours maximum après les élections. La Chambre des députés
et le Sénat seront légalement constitués après validation de deux tiers de
mandats de parlementaires et après leur serment d’investiture. Par ailleurs, les
négociations pour créer une coalition gouvernementale n’avancent toujours pas entre
le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie-PLUS et l’Union démocrate
magyare de Roumanie. Les trois partis politiques continuent à se disputer les
fonctions les plus convoités, celle de premier ministre, celle de président
de la Chambre des députés et, enfin, celle de président du Sénat. Les libéraux devraient
proposer deux scénarios lors des discussions qui se poursuivront jeudi :
le leader des libéraux et ex-premier ministre Ludovic Orban à la tête de l’exécutif
et l’actuel ministre des Finances Florin Cîţu comme président du Sénat ;
ou bien Florin Cîţu, premier ministre, et Ludovic Orban – président la Chambre
des Députés. De
son côté, le Parti social-démocrate menace de boycotter la réunion de lundi
pour la validation du nouveau Parlement. Les sociaux-démocrates estiment que la
solution correcte dans les conditions de l’actuelle pandémie est un
gouvernement d’union nationale, incluant toutes les forces politiques présentes
au Parlement de Bucarest. Les représentants de l’Alliance pour l’union des Roumains,
formation politique nationaliste, affirment participer à la session
parlementaire et qu’un éventuel boycotte serait un geste d’irresponsabilité
politique.
Newsroom, 16.12.2020, 20:25
Politique
– Le président Klaus Iohannis a signé mercredi le décret portant convocation du
futur parlement de Bucarest pour le lundi 21 décembre. Aux termes de la
Constitution, le législatif nouvellement élu se réunit à la demande du chef de
l’Etat dans un délai de 20 jours maximum après les élections. La Chambre des députés
et le Sénat seront légalement constitués après validation de deux tiers de
mandats de parlementaires et après leur serment d’investiture. Par ailleurs, les
négociations pour créer une coalition gouvernementale n’avancent toujours pas entre
le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie-PLUS et l’Union démocrate
magyare de Roumanie. Les trois partis politiques continuent à se disputer les
fonctions les plus convoités, celle de premier ministre, celle de président
de la Chambre des députés et, enfin, celle de président du Sénat. Les libéraux devraient
proposer deux scénarios lors des discussions qui se poursuivront jeudi :
le leader des libéraux et ex-premier ministre Ludovic Orban à la tête de l’exécutif
et l’actuel ministre des Finances Florin Cîţu comme président du Sénat ;
ou bien Florin Cîţu, premier ministre, et Ludovic Orban – président la Chambre
des Députés. De
son côté, le Parti social-démocrate menace de boycotter la réunion de lundi
pour la validation du nouveau Parlement. Les sociaux-démocrates estiment que la
solution correcte dans les conditions de l’actuelle pandémie est un
gouvernement d’union nationale, incluant toutes les forces politiques présentes
au Parlement de Bucarest. Les représentants de l’Alliance pour l’union des Roumains,
formation politique nationaliste, affirment participer à la session
parlementaire et qu’un éventuel boycotte serait un geste d’irresponsabilité
politique.
Révolution 1989 – La municipalité de Timişoara et les associations de
révolutionnaires de cette ville de l’ouest de la Roumanie marquent cette année,
entre le 16 et le 22 décembre, le 31ème anniversaire de la
révolution anticommuniste de 1989. Une réunion festive du Conseil local de Timişoara, avec Adrian Zuckerman, l’ambassadeur
des Etats-Unis en Roumanie, pour invité d’honneur, a ouvert la série de
commémorations. Selon le diplomate américain, on commémore ces jours-ci la
victoire de l’esprit humain et le désir de liberté. Pour que le sacrifice des
héros puisse avoir du sens, a ajouté Zuckerman, la Roumanie devrait devenir une
démocratie stable et prospère qui ne permettra plus l’avènement des actions
injustes du passé. Jeudi sera une journée de deuil à Timişoara, première ville roumaine à être
libérée du régime communiste installé dans le pays 45 ans auparavant. La
révolte contre le régime de Ceauşescu
a éclaté le 16 décembre 1989 à Timişoara
et s’est étendue le 21 décembre à Bucarest et à d’autres villes roumaines. Plus
de 1.000 personnes ont perdu la vie et quelque 3.000 ont été blessées dans les
combats qui ont eu lieu en Roumanie. C’est d’ailleurs l’unique pays de l’Europe
de l’Est où le changement de régime politique après la chute du mur de Berlin a
eu lieu par la violence et qui a abouti à la mort par exécution des
ex-dirigeants communistes. Selon une déclaration de l’actuel président Klaus
Iohannis, les jeunes roumains doivent connaître la vérité sur le régime
communiste et apprécier à sa juste valeur le sacrifice de ceux morts par balle
en décembre 1989. Précisons que la vérité concernant les événements d’il y a 31
ans n’est toujours pas entièrement connue. Un dernier procès qui visait à
trouver les responsables pour les morts de 1989 est toujours en cours, beaucoup
d’accusés étant décédés entre temps.
Macédoine – La Roumanie a fermement et constamment
soutenu les aspirations nord-atlantiques de la Macédoine du Nord et elle a figuré
parmi les premiers alliés à ratifier son protocole d’adhésion à l’OTAN en
février 2019, a affirmé mercredi le ministre roumain des Affaires étrangères
Bogdan Aurescu. Le ministre a participé à une conférence de presse commune aux
côtés de son homologue de la Macédoine du Nord, Bujar Osmani, qui est en visite
officielle en Roumanie. Bogdan Aurescu a également rappelé la disponibilité de
la Roumanie à offrir de l’assistance à la Macédoine du Nord durant cette
période de préparatifs avant le début des négociations d’adhésion à l’UE. Le
ministre macédoine a tenu à remercier
Bucarest pour son appui et a souligné que la Roumanie, en tant que pays se
trouvant dans le voisinage des Balkans d’Ouest « a non seulement un
intérêt direct pour que celui-ci se développe et intègre l’UE, mais constitue
un excellent connaisseur des relations entre les Etats de la région ». Les
pourparlers ont visé l’état et les perspectives de la consolidation de la
coopération entre les deux pays dans tous les domaines d’intérêt commun, y
compris concernant l’aspect économique.
Economie
– En Roumanie, le chiffre d’affaire dans le secteur des services a baissé d’un
tiers sur les dix premiers mois de l’année rapporté à la même période de l’année
précédente, montrent les données rendues publiques mercredi par l’Institut
national de la statistique. La baisse de l’activité la plus conséquente a été
subie par les agences de tourisme, qui ont vu leur activité réduite de moitié.
Une autre baisse importante a été recensée dans les domaines des jeux de hasard
et des loisirs, qui ont eu un chiffre d’affaire réduit de plus de 35%. Les
salons de coiffure et les garages auto sont parmi les moins affectés par l’actuelle
crise, avec une baisse d’activité de seulement 10%. Au pôle opposé, il y a
aussi des domaines où les choses vont bien : les ventes de motos ont doublé
dans l’intervalle janvier-octobre 2020.
Météo
– Les températures restent élevées en Roumanie pour cette période de l’année, mais
sous un ciel gris. Dans les prochaines 24 heures, on attend de la pluie et de
la neige fondue sur le sud-est du pays. Les maximales iront de 2 à 10 degrés
Celsius.