07.06.2019 (mise à jour)
Economie – Les représentants du Fonds monétaire international en Roumanie ont présenté vendredi les conclusions de leur évaluation annuelle de l’économie roumaine. Selon eux, parallèlement à une croissance reposant principalement sur la consommation, l’économie roumaine se caractérise par des décalages macroéconomiques encore plus sévères et par une hausse de l’inflation et du déficit fiscal et de compte courant. Le chef de la mission du Fonds, Jaewoo Lee, a tiré la sonnette d’alarme, en affirmant que si les politiques fiscales ne changent pas, le progrès dans le domaine de la convergence aurait à souffrir, en touchant notamment les retraités et les personnes en situation précaire. La Roumanie aurait besoin d’une consolidation fiscale, d’un renforcement de sa politique monétaire et d’une plus grande souplesse du taux de change, tout comme d’un plus de prédictibilité et d’une amélioration de la gouvernance. La Roumanie ne déroule à présent aucun accord de financement avec le FMI, mais l’institution financière internationale procède à une évaluation annuelle de l’évolution de l’économie roumaine. C’est un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres.
Newsroom, 07.06.2019, 19:12
Economie – Les représentants du Fonds monétaire international en Roumanie ont présenté vendredi les conclusions de leur évaluation annuelle de l’économie roumaine. Selon eux, parallèlement à une croissance reposant principalement sur la consommation, l’économie roumaine se caractérise par des décalages macroéconomiques encore plus sévères et par une hausse de l’inflation et du déficit fiscal et de compte courant. Le chef de la mission du Fonds, Jaewoo Lee, a tiré la sonnette d’alarme, en affirmant que si les politiques fiscales ne changent pas, le progrès dans le domaine de la convergence aurait à souffrir, en touchant notamment les retraités et les personnes en situation précaire. La Roumanie aurait besoin d’une consolidation fiscale, d’un renforcement de sa politique monétaire et d’une plus grande souplesse du taux de change, tout comme d’un plus de prédictibilité et d’une amélioration de la gouvernance. La Roumanie ne déroule à présent aucun accord de financement avec le FMI, mais l’institution financière internationale procède à une évaluation annuelle de l’évolution de l’économie roumaine. C’est un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres.
G20 – Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, sera à la tête de la délégation du Conseil de l’UE à la réunion G20 de Fukuoka, au Japon, des ministres des Finances et des gouverneurs des Banques centrales. Selon un communiqué du Ministère roumain, la réunion prévue les 8 et 9 juin portera principalement sur des thèmes tels le financement dans le domaine du développement, l’économie mondiale, l’augmentation de l »imposition, les déséquilibres dans le monde, le vieillissement de la population, les investissements dans l’infrastructure et les problèmes financiers. JAI – La ministre roumaine des Affaires intérieures, Carmen Dan, a présidé vendredi, à Luxembourg, la réunion du Conseil Justice et Affaires Intérieures de l’Union européenne, la dernière réunion JAI du mandat roumain à la présidence du Conseil de l’Union. Dans le cadre de la section Affaires intérieures du Conseil JAI ont été proposées des mesures concrètes pour la gestion du phénomène migratoire, y compris l’adoption d’un règlement pour la création du Fonds d’immigration et d’asile. Quant à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen, Carmen Dan a déclaré qu’il n’y avait pas d’unanimité à ce sujet dans le Conseil JAI. Vendredi toujours, la ministre roumaine des Affaires intérieures participe à la signature du Plan d’action Europol-Frontex, aux côtés de Catherine de Bolle, directrice exécutive d’Europol, de Fabrice Leggeri, directeur exécutif Frontex, et des commissaires européens Dimitris Avramopoulos et Julian King.
ONU – Le ministre roumain d’Affaires étrangères, Teodor Meleșcanu, a participé, à New York, à l’élection du Conseil de sécurité des Nations unies où la Roumanie s’est portée candidate pour un siège de membre non permanent pour le mandat 2020-2021. Pourtant, ce fut l’Estonie qui a remporté le mandat. Le Conseil de sécurité des Nations unies est formé de cinq membres permanents pourvus de droit de veto (États-Unis, Russie, Chine, France et Grande Bretagne) et de dix élus pour une durée de deux ans, renouvelés par moitié tous les ans avec des pays de la même région géographique. L’année prochaine se libéreront cinq sièges : deux pour l’Afrique, un pour l’Asie-Pacifique, un pour l’Amérique Latine et un pour l’Europe de l’Est. Pour être élu dans le Conseil de sécurité de l’ONU, un pays doit avoir le soutien des deux tiers des membres de l’Assemblé générale, soit au moins 129 votes sur les 193 Etats membres de l’ONU.
Congrès – Le Comité exécutif du PSD, principal parti au pouvoir en Roumanie, a annoncé avoir fixé le 29 juin son prochain congrès. A cette occasion, les participants devront modifier le statut du parti, choisir la nouvelle direction sociale- démocrate et présenter le candidat du parti aux élections présidentielles. Le Congrès intervient après l’arrestation de l’ancien chef de file du PSD, Liviu Dragnea, condamné à trois ans et six mois de prison ferme pour des faits de corruption.
Ministres – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a signé vendredi les décrets de nomination d’Ana Birchall à la tête du Ministère de la Justice, de Roxana Mînzatu, à celui des Fonds européens et de Natalia Intotero, au Ministère des Roumains du Monde entier, a fait savoir vendredi l’Administration présidentielle. Le 29 mai dernier, la première ministre Viorica Dancila a transmis à Klaus Iohannis les propositions de nomination de nouveaux ministres. Parmi ceux-ci figurait aussi Titus Corlatean que Mme Dancila proposait au poste de vice premier ministre chargé de la mise en place des partenariats stratégiques. Une proposition que le chef de l’Etat a rejetée, en qualifiant Corlatean « d’artisan du désastre des élections de 2014 ».
Météo – En Roumanie, l’instabilité touchera la plupart du territoire, notamment les régions collinaires et montagneuses de l’est, le sud-est et le centre. Le ciel sera couvert surtout dans l’après midi et des orages feront leur apparition, accompagnés de la grêle. La quantité d’eau risque de dépasser, par endroits, les 40 litres sur mètre carré. Les températures iront de 24 à 33 degrés. Les météorologues ont prolongé la vigilance à l’instabilité et aux risques d’inondations jusqu’à lundi. D’ailleurs, une alerte jaune aux inondations concerne le Danube pour les deux semaines à venir. 26 rivières de plusieurs départements du centre, du sud, de l’est et de l’ouest de la Roumanie sont placées en vigilance orange aux inondations.