07.04.2019
Exercice – Les Forces navales roumaines participent jusqu’au 13 avril au plus grand exercice naval multinational, dans les eaux territoriales de la Roumanie et dans les eaux internationales de la Mer Noire. Intitulé « Sea Shield 19 », il réunit 14 navires roumains et 6 navires de Bulgarie, Canada, Grèce, Pays-Bas et Turquie. Plus de 2000 militaires effectueront des procédures de lutte contre les menaces subaquatiques, de surface et aériennes, adaptées à la typologie des menaces sécuritaires dans la région de la Mer Noire. Le scénario simule une opération de réponse à la crise sous mandat dune Résolution du Conseil de Sécurité de lONU. Y participent également le Groupe naval permanent de lOTAN qui est opérationnel en Mer Noire. Le chef d’Etat major des Forces navales roumaines, le vice amiral Alexandru Mîrşu, a précisé que « Sea Shield 19 » ne saurait être considéré comme un exercice provocateur. L’OTAN s’inquiète des actions militaires de la Russie dans la région, qu’elle qualifie de significatives et de continues.
Newsroom, 07.04.2019, 14:37
Exercice – Les Forces navales roumaines participent jusqu’au 13 avril au plus grand exercice naval multinational, dans les eaux territoriales de la Roumanie et dans les eaux internationales de la Mer Noire. Intitulé « Sea Shield 19 », il réunit 14 navires roumains et 6 navires de Bulgarie, Canada, Grèce, Pays-Bas et Turquie. Plus de 2000 militaires effectueront des procédures de lutte contre les menaces subaquatiques, de surface et aériennes, adaptées à la typologie des menaces sécuritaires dans la région de la Mer Noire. Le scénario simule une opération de réponse à la crise sous mandat dune Résolution du Conseil de Sécurité de lONU. Y participent également le Groupe naval permanent de lOTAN qui est opérationnel en Mer Noire. Le chef d’Etat major des Forces navales roumaines, le vice amiral Alexandru Mîrşu, a précisé que « Sea Shield 19 » ne saurait être considéré comme un exercice provocateur. L’OTAN s’inquiète des actions militaires de la Russie dans la région, qu’elle qualifie de significatives et de continues.
OTAN — Bucarest accueille ce dimanche des cérémonies consacrées à la Journée de l’OTAN et au 15e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’Alliance. Parmi elles, une journée portes ouvertes organisée par le ministère de la Défense. La Journée de l’OTAN est célébrée en Roumanie chaque premier dimanche du mois d’avril. Le 29 avril 2004, les autorités de Bucarest déposaient les instruments de ratification auprès du Département d’Etat américain, dépositaire du Traité de l’Alliance de l’Atlantique nord. La première ministre roumaine, Viorica Dancila, a affirmé que la Roumanie avait assumé les responsabilités de fournisseur de sécurité dans la région ainsi que dans les missions de l’OTAN et qu’elle avait prouvé sa qualité d’allié prédictible et digne de confiance. 887 militaires roumains participent à présent à des missions otaniennes, dont 690 en Afghanistan, 56 à la mission KFOR au Kosovo, 120 en Pologne. L’appartenance à l’OTAN et à l’UE ainsi que le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis représentent les fondements de la politique étrangère de la Roumanie.
Elections – Le Bureau électoral central de Bucarest a admis les candidatures de neuf formations politiques et dun seul indépendant aux élections européennes. Il a validé les candidatures avancées pour les 33 mandats de députés européens par le Parti Social Démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates, membres de la coalition au pouvoir, le Parti National libéral, lAlliance 2020 Union Sauvez la Roumanie- PLUS, lUnion démocratique des magyars de Roumanie, le parti Pro Roumanie, le Parti du Mouvement populaire, lUnion Nationale pour le Progrès de la Roumanie et le Parti de la Roumanie Unie. Le Bureau électoral central de Bucarest a également accepté la candidature de lindépendante Gregoriana Tudoran de lAssociation « Ensemble pour A8 » qui milite pour la construction de lautoroute reliant la ville de Iasi à celle de Targu Mures. Les contestations peuvent être déposées jusqu’au 12 avril et les candidatures restent définitives le 16 avril. La campagne électorale démarre le 27 avril. Au même jour que ce scrutin sera organisé aussi un référendum sur la Justice, convoqué par le président Klaus Iohannis.
Culture — La couronne de la reine Marie de Roumanie (1914-1927) et le drapeau liturgique du prince régnant de la Moldavie Etienne le Grand (1457-1504), deux pièces du patrimoine du Musée national d’histoire de la Roumanie, ont été transportés en France par un aéronef des Forces aériennes roumaines. Les deux objets se trouveront au cœur de deux expositions organisées en France dans le cadre de la Saison culturelle Roumanie — France. Il s’agit de l’exposition « Marie de Roumanie, reine et artiste », accueillie par le Palais Tau de Reims, et « Broderies liturgiques roumaines de tradition byzantine », organisée au Musée du Louvre, à Paris. Du 27 novembre 2018 au 14 avril 2019, la Roumanie propose au public français plus de 200 projets, dans une démarche unique de diplomatie publique, économique et culturelle. Du 18 avril au 14 juillet, la Roumanie sera l’hôte d’évènements similaires organisés par la France. Inaugurée en 2018 par les présidents Klaus Iohannis et Emmanuel Macron, la Saison culturelle vise à renouveler la perception réciproque et à renforcer les relations économiques, scientifiques et culturelles bilatérales.
Interdiction — Les autorités de Kiev ont interdit au président de l’Union démocratique des Magyars de Romanie, Kelemen Hunor, d’entrer sur le territoire de l’Ukraine, où il devait participer à un événement organisé par l’Union culturelle magyare de l’Ukraine subcarpathique. Kelemen Hunor, qui possède une passeport diplomatique roumain, déclare ne pas avoir reçu des explications. L’ambassadeur d’Ukraine à Bucarest, Oleksandr Bankov, affirme, lui, que cette interdiction a été imposée dès novembre 2017. Selon le diplomate, depuis lors, Kelemen Hunor aurait tenté à plusieurs reprises d’entrer en Ukraine muni d’un passeport hongrois, mais sans succès. L’ambassadeur ukrainien a également argué d’une pratique européenne commune, selon laquelle les décisions relatives à l’interdiction d’entrée sur le territoire d’un pays ne doivent pas forcément en mentionner les raisons. Le ministère hongrois des Affaires étrangères a qualifié d’inacceptable l’interdiction appliquée au leader de l’UDMR. Ces dernières années, les autorités ukrainiennes ont imposé des interdiction similaires à d’autres citoyens roumains aussi, dont le journaliste de RRI Valentin Ţigău.
Chisinau — La République de Moldova célèbre aujourd’hui ce qu’elle appelle « La Journée de la liberté », dix ans après les protestations du 7 avril 2009 de la jeunesse pro-européenne contre le pouvoir communiste philo russe de l’époque, accusé de fraude sur les élections législatives. Le mouvement avait été réprimé par les forces de l’ordre. Plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées et agressées dans les commissariats de police. Au moins une d’entre elle a perdu la vie. Suite à ces incidents, un nouveau scrutin a été organisé, les communistes étant passés à l’ opposition. Aux élections de février 2019, le parti communiste s’est situé sous le seuil électoral de 6%.