19.03.2019
Rapport — Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants s’est dit préoccupé par ce qu’il appelle les abus et les conditions précaires qui persistent dans les centres de détention de Roumanie. Dans son rapport rendu public ce mardi, après la visite effectuée en février 2018 dans dix pénitenciers, les membres de ce comité accusent les abus du personnel contre les détenus et des violences entre les personnes en détention ainsi que les mauvais traitements de la police. Ils recommandent au ministère de l’Intérieur de Bucarest et à l’Inspection générale de la Police roumaine de transmettre un message ferme révélant que les mauvais traitements appliqués aux personnes privées de liberté sont illégaux, qu’ils démontrent le manque de professionnalisme et qu’ils feront l’objet de sanctions appropriées. Le Comité anti-torture du Conseil de l’Europe apprécie les efforts déployés à commencer par 2014 en vue de la réforme du système pénitentiaire de Roumanie, notamment pour ce qui est la libération conditionnelle, la diminution de près de 30% de la population carcérale et la mise en place de mesures compensatoires pour la détention dans de mauvaises conditions.
Newsroom, 19.03.2019, 13:41
Rapport — Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants s’est dit préoccupé par ce qu’il appelle les abus et les conditions précaires qui persistent dans les centres de détention de Roumanie. Dans son rapport rendu public ce mardi, après la visite effectuée en février 2018 dans dix pénitenciers, les membres de ce comité accusent les abus du personnel contre les détenus et des violences entre les personnes en détention ainsi que les mauvais traitements de la police. Ils recommandent au ministère de l’Intérieur de Bucarest et à l’Inspection générale de la Police roumaine de transmettre un message ferme révélant que les mauvais traitements appliqués aux personnes privées de liberté sont illégaux, qu’ils démontrent le manque de professionnalisme et qu’ils feront l’objet de sanctions appropriées. Le Comité anti-torture du Conseil de l’Europe apprécie les efforts déployés à commencer par 2014 en vue de la réforme du système pénitentiaire de Roumanie, notamment pour ce qui est la libération conditionnelle, la diminution de près de 30% de la population carcérale et la mise en place de mesures compensatoires pour la détention dans de mauvaises conditions.
Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a définitivement condamné l’ancien député roumain Cristian Rizea à 4 ans et 8 mois de prison ferme pour trafic d’influence, blanchiment d’argent et subornation de témoin. La Haute Cour a rejeté le pourvoi en appel de Cristian Rizea, maintenant la sentence de l’instance au fond. Rizea a été envoyé devant le tribunal par la Direction nationale anti-corruption, qui l’a accusé d’avoir demandé directement à un homme d’affaires de lui payer 300.000 euros, sous forme de deux contrats de prêt fictifs, en échange de la promesse, tenue, d’intervenir auprès de certaines autorités de l’Etat pour que celles-ci donnent des solutions favorables à cette personne. L’ancien député a aussi été accusé d’avoir contacté deux témoins auxquels il avait demandé de mentir aux organes en charge de l’enquête pénale.
Eurostat — En 2017, Les dépenses pour la protection sociale sur l’ensemble de l’Union européenne, ont été de 2.890 milliards d’euro, soit 18,8% du PIB ou 41,1% des dépenses gouvernementales, indique, aujourd’hui, l’Office européen de la statistique Eurostat. Les retraites en ont représenté l’équivalent de 10% du PIB. Les dépenses pour la protection sociale ont été de moins de 13% du PIB en Irlande, Lituanie, Malte, Lettonie, Roumanie, République tchèque et Bulgarie, tandis que 6 autres Etats membres – la Finlande, la France, le Danemark, l’Italie, l’Autriche et la Suède en ont alloué au moins 20%.
Procureur européen — Mercredi aura lieu le premier round de négociations entre le Parlement européen et le Conseil de l’UE sur la désignation du procureur européen en chef. Parmi les candidats à ce poste figure aussi l’ex cheffe de la Direction nationale anti-corruption de Roumanie, Laura Codruţa Kövesi. L’information a été confirmée pour l’agence de presse Agerpres par un officier de presse du Législatif européen. Si les négociations de mercredi n’aboutissent pas à un accord, les prochaines dates des discussions seront le 27 mars, le 4 avril et le 10 avril. Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a récemment envoyé au ministre roumain délégué aux Affaires européennes, George Ciamba, qui est également président en exercice du Conseil de l’UE, une lettre officielle annonçant que Laura Codruţa Kövesi est la candidate du Parlement européen pour les fonctions de procureur européen. En ce qui le concerne, le Conseil de l’UE soutient la candidature du Français Jean-Francois Bohnert. Le Parquet européen, qui devrait commencer son activité avant la fin 2020, sera un bureau indépendant chargé dinvestiguer les infractions contre le budget de lUE. Le procureur européen aura un mandat de 7 ans, non renouvelable.
Réunion – Les ministres des Affaires européennes se réunissent aujourd’hui à Bruxelles, pour préparer le Sommet européen de printemps. Ils doivent également aborder les évolutions les plus récentes relatives au Brexit, dans le contexte où le 29 mars prochain marquera les deux ans écoulés depuis la notification transmise par Londres concernant son intention de quitter l’Union. Les leaders européens attendent des précisions claires de la part du Royaume-Uni sur ce qu’il envisage de faire à l’avenir, nombre d’entre eux demandant que le bloc communautaire refuse toute prolongation de l’accord de Brexit. En attendant le nouveau vote sur cet accord du Parlement britannique, qui l’a déjà rejeté à deux reprises, les ministres de l’UE vont examiner les conséquences juridiques et politiques de tout retard sur la question du Brexit. Entre temps, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a eu des rencontres avec des leaders importants de l’Union, dont la chancelière allemande Angela Merkel, et le président français, Emmanuel Macron.
Prix — Le Théâtre Odeon de Bucarest a accueilli lundi soir la 19e édition du Gala des prix Radio Roumanie Culture. Dans la catégorie « Prose », c’est l’écrivaine Gabriela Adameşteanu qui a été récompensée pour son volume « Fontana di Trevi ». Le metteur en scène Radu Afrim a été primé pour son spectacle « La Forêt des pendus », d’après le roman éponyme de Liviu Rebreanu, tandis que la réalisatrice Ivana Mladenović a été distinguée pour son film « Soldats. Une histoire de Ferentari ». Dans la section « Education », le grand prix a été décroché par l’Association Teach for Romania, en guise de récompense pour l’impact majeur de ses projets réalisés dans les établissements scolaires des milieux défavorisés. Enfin, le pianiste Valentin Gheorghiu s’est vu remettre le prix d’excellence.
Météo — Il fait chaud, mais le temps est instable. Des pluies éparses sont attendues au centre et dans le sud du pays, tandis qu’en haute montragne on signale des précipitaions mixtes. Les températures maximales iront de 9° à 19°. Il faisait 14° à midi dans la capitale, Bucarest.
Eurostat — En 2017, Les dépenses pour la protection sociale sur l’ensemble de l’Union européenne, ont été de 2.890 milliards d’euro, soit 18,8% du PIB ou 41,1% des dépenses gouvernementales, indique, aujourd’hui, l’Office européen de la statistique Eurostat. Les retraites en ont représenté l’équivalent de 10% du PIB. Les dépenses pour la protection sociale ont été de moins de 13% du PIB en Irlande, Lituanie, Malte, Lettonie, Roumanie, République tchèque et Bulgarie, tandis que 6 autres Etats membres – la Finlande, la France, le Danemark, l’Italie, l’Autriche et la Suède en ont alloué au moins 20%.
Rapport — Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants s’est dit préoccupé par ce qu’il appelle les abus et les conditions précaires qui persistent dans les centres de détention de Roumanie. Dans son rapport rendu public ce mardi, après la visite effectuée en février 2018 dans dix pénitenciers, les membres de ce comité accusent les abus du personnel contre les détenus et des violences entre les personnes en détention ainsi que les mauvais traitements de la police. Ils recommandent au ministère de l’Intérieur de Bucarest et à l’Inspection générale de la Police roumaine de transmettre un message ferme révélant que les mauvais traitements appliqués aux personnes privées de liberté sont illégaux, qu’ils démontrent le manque de professionnalisme et qu’ils feront l’objet de sanctions appropriées. Le Comité anti-torture du conseil de l’Europe apprécie les efforts déployés à commencer par 2014 en vue de la réforme du système pénitentiaire de Roumanie, notamment pour ce qui est la libération conditionnelle, la diminution de près de 30% de la population carcérale et la mise en place de mesures compensatoires pour la détention dans de mauvaises conditions.
Prix — Le Théâtre Odeon de Bucarest a accueilli lundi soir la 19e édition du Gala des prix Radio Roumanie Culture. Dans la catégorie « Prose », c’est l’écrivaine Gabriela Adameşteanu qui a été récompensée pour son volume « Fontana di Trevi ». Le metteur en scène Radu Afrim a été primé pour son spectacle « La Forêt des pendus », d’après le roman éponyme de Liviu Rebreanu, tandis que la réalisatrice Ivana Mladenović a été distinguée pour son film « Soldats. Une histoire de Ferentari ». Dans la section « Education », le grand prix a été décroché par l’Association Teach for Romania, en guise de récompense pour l’impact majeur de ses projets réalisés dans les établissements scolaires des milieux défavorisés. Enfin, le pianiste Valentin Gheorghiu s’est vu remettre le prix d’excellence.
Météo — Il fait chaud, mais le temps est instable. Des pluies éparses sont attendues au centre et dans le sud du pays, tandis qu’en haute montragne on signale des précipitaions mixtes. Les températures maximales iront de 9° à 19°. Il faisait 14° à midi dans la capitale, Bucarest.
Réunion – Les ministres des Affaires européennes se réunissent aujourd’hui à Bruxelles, pour préparer le Sommet européen de printemps. Ils doivent également aborder les évolutions les plus récentes relatives au Brexit, dans le contexte où le 29 mars prochain marquera les deux ans écoulés depuis la notification transmise par Londres concernant son intention de quitter l’Union. Les leaders européens attendent des précisions claires de la part du Royaume-Uni sur ce qu’il envisage de faire à l’avenir, nombre d’entre eux demandant que le bloc communautaire refuse toute prolongation de l’accord de Brexit. En attendant le nouveau vote sur cet accord du Parlement britannique, qui l’a déjà rejeté à deux reprises, les ministres de l’UE vont examiner les conséquences juridiques et politiques de tout retard sur la question du Brexit. Entre temps, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a eu des rencontres avec des leaders importants de l’Union, dont la chancelière allemande Angela Merkel, et le président français, Emmanuel Macron.
Procureur européen — Mercredi aura lieu le premier round de négociations entre le Parlement européen et le Conseil de l’UE sur la désignation du procureur européen en chef. Parmi les candidats à ce poste figure aussi l’ex cheffe de la Direction nationale anti-corruption de Roumanie, Laura Codruţa Kövesi. L’information a été confirmée pour l’agence de presse Agerpres par un officier de presse du Législatif européen. Si les négociations de mercredi n’aboutissent pas à un accord, les prochaines dates des discussions seront le 27 mars, le 4 avril et le 10 avril. Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a récemment envoyé au ministre roumain délégué aux Affaires européennes, George Ciamba, qui est également président en exercice du Conseil de l’UE, une lettre officielle annonçant que Laura Codruţa Kövesi est la candidate du Parlement européen pour les fonctions de procureur européen. En ce qui le concerne, le Conseil de l’UE soutient la candidature du Français Jean-Francois Bohnert. Le Parquet européen, qui devrait commencer son activité avant la fin 2020, sera un bureau indépendant chargé dinvestiguer les infractions contre le budget de lUE. Le procureur européen aura un mandat de 7 ans, non renouvelable.
– Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants s’est dit préoccupé par les abus et les conditions précaires dans les centres de détention de Roumanie.
– Coup d’envoi, mercredi, du premier round de négociations entre le Parlement européen et le Conseil de l’UE sur la désignation du procureure européenne chef.–
–Les ministres des Affaires européennes se réunissent aujourd’hui à Bruxelles — pour préparer le Sommet européen de printemps