05.01.2019 (mise à jour)
Réactions – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu, s’est dit surpris par les affirmations d’un responsable allemand, de l’avis duquel, pendant le mandat de la Roumanie à la présidence du Conseil de l’UE, c’est le président Klaus Iohannis qui doit se trouver à la tête des débats et non pas la première ministre Viorica Dancila. Ces propos appartiennent à Bernd Fabritius, chargé au sein du gouvernement fédéral allemand des minorités nationales et des ethniques allemands établis à l’étranger. Selon le chef de la diplomatie roumaine, celui-ci n’a pas la qualité institutionnelle pour faire de telles affirmations. D’ailleurs ce type de jugements ne tiennent des compétences d’aucun responsable étranger, souligne encore la diplomatie de Bucarest. Tout cela dans le contexte où, Bernd Fabritius, originaire de Roumanie, avait affirmé pour RFI que la seule chance pour que le mandat de la Roumanie ait du succès était que le président Iohannis s’en charge. Ces déclarations surviennent sur la toile de fond de disputes politiques de plus en plus fortes entre le chef de l’Etat, lui aussi membre de la communauté allemande de Roumanie, et le gouvernement de la coalition au pouvoir, un cabinet qui ne cesse d’être accusé de corruption et d’incompétence tant en Roumanie qu’à l’étranger. Notons aussi qu’à compter de ce 1er janvier Bucarest assure la présidence tournante semestrielle de l’UE, avec un agenda bien difficile dominé par le Brexit, par les négociations sur le futur budget pluriannuel de l’Union ou encore par les élections au Parlement Européen.
Newsroom, 05.01.2019, 19:00
Réactions – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu, s’est dit surpris par les affirmations d’un responsable allemand, de l’avis duquel, pendant le mandat de la Roumanie à la présidence du Conseil de l’UE, c’est le président Klaus Iohannis qui doit se trouver à la tête des débats et non pas la première ministre Viorica Dancila. Ces propos appartiennent à Bernd Fabritius, chargé au sein du gouvernement fédéral allemand des minorités nationales et des ethniques allemands établis à l’étranger. Selon le chef de la diplomatie roumaine, celui-ci n’a pas la qualité institutionnelle pour faire de telles affirmations. D’ailleurs ce type de jugements ne tiennent des compétences d’aucun responsable étranger, souligne encore la diplomatie de Bucarest. Tout cela dans le contexte où, Bernd Fabritius, originaire de Roumanie, avait affirmé pour RFI que la seule chance pour que le mandat de la Roumanie ait du succès était que le président Iohannis s’en charge. Ces déclarations surviennent sur la toile de fond de disputes politiques de plus en plus fortes entre le chef de l’Etat, lui aussi membre de la communauté allemande de Roumanie, et le gouvernement de la coalition au pouvoir, un cabinet qui ne cesse d’être accusé de corruption et d’incompétence tant en Roumanie qu’à l’étranger. Notons aussi qu’à compter de ce 1er janvier Bucarest assure la présidence tournante semestrielle de l’UE, avec un agenda bien difficile dominé par le Brexit, par les négociations sur le futur budget pluriannuel de l’Union ou encore par les élections au Parlement Européen.
Diaspora – Le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora se penche en priorité sur la situation des ressortissants roumains concernés par une décision des autorités autrichiennes sur l’augmentation des allocations des enfants des citoyens européens travaillant en Autriche en fonction de leur pays d’origine. Le ministère de Bucarest estime que cette mesure ne tient pas compte du « principe de l’égalité et de la non-discrimination», soit les valeurs communes sur lesquelles repose l’UE. A son tour le ministère roumain du Travail et de la Justice Social a exprimé son inquiétude à cet égard. « La position nette de la Roumanie est que les travailleurs européens doivent être traités de manière égale dans les Etats membres où ils déroulent leur activité », affirme aussi le ministre Marius Budai. La décision sur l’augmentation des allocations payées par l’Etat autrichien aux citoyens européens dont les enfants sont restés au pays d’origine a été adoptée par le Parlement de Vienne en octobre dernier, entrant en vigueur au 1er janvier 2019.
Orchestre – Du 6 au 16 janvier, l’Orchestre national symphonique de la Roumanie, avec Cristian Măcelaru au pupitre, effectuera sa première tournée aux Etats-Unis. Au programme : 7 concerts, à la Palm Beach, Miami et Fort Myers, à Detroit et New Jersey. Le point culminant sera le concert prévu au Lincoln Center de New York, dont l’invité spécial sera le fameux trompettiste Wynton Marsalis. Notons que l’Orchestre national symphonique de la Roumanie réunit les plus grands artistes roumains. Il a une activité très riche tant en Roumanie qu’à l’étranger, avec des concerts donnés à Linz, Salzburg, Chisinau, Genève, Paris, Lyon ou Bruxelles.
Météo – Il fait froid ce weekend en Roumanie et il neige sur l’ouest, le nord et par endroits sur le centre du pays. Dans les 24 prochaines heures, les températures maximales iront de – 6 à -1°. Par ailleurs, le temps est extrêmement défavorable ces jours-ci en Grèce, en Bulgarie et en Serbie, met en garde le ministère roumain des AE. En Bulgarie, une alerte orange est en vigueur dans le nord en raison des chutes abondantes de neige et du vent très fort. En Grèce l’on enregistre des températures polaires, des chutes massives de neige et de rafales de vent allant jusqu’à 105 km/h ainsi que des vagues géantes hautes de plus de 12 m en Mer Egée. La Serbie aussi est concernée par des alertes jaune et orange à la neige.