01.10.2018
Université – Aujourd’hui, c’est la rentrée universitaire en Roumanie. Quelque 500.000 étudiants sont attendus dans les amphithéâtres en cette année universitaire 2018-2019. Présent aux festivités de la ville d’Iaşi (nord-est), le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a rappelé que la première université moderne de Roumanie y avait été créée en 1860. Ces dernières années, caractérisées par la modernisation de l’économie et le développement des technologies de pointe, ont transformé les grands centres universitaires en pôles essentiels de la croissance économique de la Roumanie, a ajouté M. Iohannis. A son tour, la première ministre Viorica Dăncilă a assisté aux festivités de la Faculté de médecine et de pharmacie de Craiova (sud), où elle a déclaré que l’école roumaine de médecine était une école d’élite et que le développement de la société devait reposer sur deux piliers: la santé et l’éducation. La nouvelle année universitaire a débuté à un moment où le ministère de l’éducation n’a pas de titulaire, après la démission, la semaine dernière, de son ancien chef, Valentin Popa. C’est la ministre des fonds européens, Rovana Plumb, qui s’est vu proposer d’en assurer l’intérim.
Newsroom, 01.10.2018, 14:32
Université – Aujourd’hui, c’est la rentrée universitaire en Roumanie. Quelque 500.000 étudiants sont attendus dans les amphithéâtres en cette année universitaire 2018-2019. Présent aux festivités de la ville d’Iaşi (nord-est), le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a rappelé que la première université moderne de Roumanie y avait été créée en 1860. Ces dernières années, caractérisées par la modernisation de l’économie et le développement des technologies de pointe, ont transformé les grands centres universitaires en pôles essentiels de la croissance économique de la Roumanie, a ajouté M. Iohannis. A son tour, la première ministre Viorica Dăncilă a assisté aux festivités de la Faculté de médecine et de pharmacie de Craiova (sud), où elle a déclaré que l’école roumaine de médecine était une école d’élite et que le développement de la société devait reposer sur deux piliers: la santé et l’éducation. La nouvelle année universitaire a débuté à un moment où le ministère de l’éducation n’a pas de titulaire, après la démission, la semaine dernière, de son ancien chef, Valentin Popa. C’est la ministre des fonds européens, Rovana Plumb, qui s’est vu proposer d’en assurer l’intérim.
Agenda – Les sénateurs et les députés roumains participent aujourd’hui aux cérémonies organisées dans leurs circonscriptions à l’occasion de la rentrée universitaire. Mardi, ils retourneront au labour à Bucarest. Les députés doivent examiner et adopter le texte de la loi off-shore, qui réglemente l’exploitation des gisements de gaz naturels de la mer Noire. Le document, qui a reçu l’aval des sénateurs, fait l’objet d’amendements, annoncés par les élus de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) (membre de la coalition gouvernementale). Dans le même temps, Liviu Dragnea, le leader du Parti social-démocrate (PSD), (principale composante de la coalition), affirme avoir demandé un délai supplémentaire, car il souhaite une meilleure analyse du contenu de cette loi. La Chambre des députés est l’assemblée décisionnelle dans ce cas. Cette semaine, la majorité PSD-ALDE doit faire face à deux motions simples. Le Parti national libéral (PNL), d’opposition, critique l’activité du ministre des finances, Eugen Teodorovici, contre lequel il a déposé une motion simple à la Chambre des députés. Même démarche contre le ministre des transports, Lucian, Şova, initiée par l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et le PNL au Sénat. Les deux documents seront débattus et votés mercredi. Cette semaine également, la commission spéciale d’enquête sur une éventuelle implication du Service de protection des personnalités (SPP), dans l’activité de partis et de leaders politiques, commence ses travaux. La série des auditions commencera avec celles du vice-premier ministre Paul Stănescu et de l’ancien directeur du SPP, Dumitru Iliescu.
Strasbourg – La situation en Roumanie, y compris l’indépendance de la justice, feront l’objet des discussions prévues aujourd’hui à Strasbourg, entre les membres de la Commissions pour les libertés civiles du Parlement européen et le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans. Selon le site du Parlement, l’agenda inclut aussi l’opinion préliminaire de la Commission de Venise sur les trois projets de révision des lois de la justice, qui concernent le statut des juges et des procureurs, l’organisation judiciaire et le fonctionnement du CSM. Cette rencontre précède le débat, mercredi, au plénum de Strasbourg, du sujet de l’Etat de droit en Roumanie, auquel la chef du gouvernement de Bucarest, Viorica Dăncilă, a été invitée à participer. Les mêmes thèmes ont été abordés par Mme Dăncilă, la semaine dernière, dans des entretiens avec les principaux groupes politiques du Parlement européen.
Déclaration – Les récents changements opérés dans la justice roumaine risquent de produire un retour dans le temps, au début des années 2000, une période marquée par la corruption en Roumanie, a déclaré aujourd’hui l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Hans Klemm. Le diplomate s’est exprimé à la cérémonie d’ouverture de la nouvelle année universitaire, à la Faculté de droit de l’Université de Bucarest, où il a été présent, aux côtés de l’ambassadrice de France en Roumanie, Michele Ramis. Hans Klemm a parlé aussi des amendements aux Codes pénal et de procédure pénale, des modifications concernant l’Inspection judiciaire, mais aussi des protestations des magistrats roumains contre ces changements, protestations « impossibles à imaginer dans le passé ». Promulgués sous leur forme actuelle, ces amendements rendront difficile ou impossible l’investigation et la sanction d’un crime, de l’homicide au crime organisé, a affirmé l’ambassadeur américain. Selon M. Klemm, dans ce contexte, la coopération internationale dans le domaine de la justice sera « sensiblement réduite » à cause « des inquiétudes concernant l’échange d’informations avec la Roumanie ».
Visite – Le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier, fera mardi une visite officielle à Bucarest. Selon un communiqué de presse de la Mission de la Commission européenne en Roumanie, il aura des entrevues avec le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, avec les présidents du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, et de la Chambre des députés, Liviu Dragnea, avec la première ministre Viorica Dăncilă et avec le ministre délégué aux affaires européennes, Victor Negrescu. Michel Barneir aura aussi des discussions avec les représentants des commissions pour les affaires européennes et la politique étrangère des deux chambres du parlement, ainsi qu’avec ceux de la commission commune du Sénat et de la Chambre des députés pour la coordination des activités parlementaires nécessaires pour préparer la présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019.
Météo – En Roumanie, il fait plus froid que d’habitude ç cette époque de l’année, et il pleut dans le sud et le sud-est. Les maximales de l’air vont de 14 à 22°. A Bucarest, à midi, il y avait 13° et un ciel gris.