26.06.2018 (mise à jour)
Condamnation – L’ancien chef de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), Mme Alina Bica, a été condamnée, mardi, par la Haute cour de cassation et de justice de Roumanie à 4 ans de prison ferme. La décision est définitive. Le tribunal l’a déclarée coupable d’avoir favorisé le délinquant, au moment où, en tant que procureure en chef du parquet antiterrorisme et tout en excédant ses compétences, Mme Bica avait admis une plainte pour la levée d’un séquestre sur des actions. Dans le même dossier, un ancien ministre de l’Economie, Adriean Videanu, titulaire des actions mentionnées, a été acquitté. Mardi encore, Alina Bica a été acquittée dans un autre dossier, où elle était accusée d’avoir commis la même infraction. A l’heure où l’on parle, Mme Bica se trouva à Costa Rica, où elle a reçu en janvier le statut de réfugié politique, selon son avocat.
Newsroom, 26.06.2018, 19:44
Condamnation – L’ancien chef de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), Mme Alina Bica, a été condamnée, mardi, par la Haute cour de cassation et de justice de Roumanie à 4 ans de prison ferme. La décision est définitive. Le tribunal l’a déclarée coupable d’avoir favorisé le délinquant, au moment où, en tant que procureure en chef du parquet antiterrorisme et tout en excédant ses compétences, Mme Bica avait admis une plainte pour la levée d’un séquestre sur des actions. Dans le même dossier, un ancien ministre de l’Economie, Adriean Videanu, titulaire des actions mentionnées, a été acquitté. Mardi encore, Alina Bica a été acquittée dans un autre dossier, où elle était accusée d’avoir commis la même infraction. A l’heure où l’on parle, Mme Bica se trouva à Costa Rica, où elle a reçu en janvier le statut de réfugié politique, selon son avocat.
Motion – La motion de censure contre le gouvernement, initiée par le Parti national libéral, d’opposition et soutenue par l’Union Sauvez la Roumanie et par le Parti du mouvement populaire, sera débattue et votée, mercredi, au Parlement de Bucarest. L’Exécutif est critiqué entre autres pour les modifications apportées au Code de procédure pénale, pour l’involution de l’économie et pour avoir diminué les attributions du chef de l’Etat. S’y ajoutent la croissance de l’inflation, les modifications du Code fiscal et le retard des travaux dans l’infrastructure routière. Selon l’opposition, la Justice et les institutions de l’Etat sont devenus des simples instruments politiques pour le gouvernement – marionnette contrôlé par le chef du Parti Social-Démocrate, Liviu Dragnea, qui est aussi le président de la Chambre des Députés. Si la motion est validée, l’Exécutif sera destitué.
Police – Le chef de la Police Roumaine, Cătălin Ioniţă, a démissionné ce mardi pour des raisons personnelles, a fait savoir le ministère de l’Intérieur. M Ioniţă avait été nommé dans cette fonction en janvier 2018, pour une période de 6 mois, suite à une dispute entre la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, et l’ancien premier ministre Mihai Tudose. Son successeur sera le chef de la Police aux frontières, et ancien secrétaire d’Etat et chef du Département d’ordre et de sécurité publique, Ioan Buda.
Conseil Européen – Le président roumain Klaus Iohannis participera ces jeudi et vendredi à la réunion du Conseil Européen de Bruxelles. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain d’exprimer le soutien de Bucarest pour les initiatives de l’OTAN et de l’UE en ce qui concerne l’amélioration de la mobilité militaire. Selon l’Administration présidentielle, Klaus Iohannis plaidera également pour le maintien d’un climat attrayant pour les investissements en UE. A l’agenda de la réunion figurent également des sujets d’actualité, tels la migration, le Brexit, le futur budget communautaire ou encore les relations extérieures de l’UE, lit-on dans le communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest.
Espionnage – Le ministère roumain des Affaires Etrangères n’a reçu aucun communiqué officiel de la part des autorités russes concernant la femme accusée d’espionnage en faveur de la Roumanie. L’annonce a été faite mardi par le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu. Il a précisé que son institution a essayé d’obtenir des éclaircissements à ce sujet auprès de l’ambassade de Russie à Bucarest. Selon l’agence de presse ruse TASS, Carina Ţurcan, une femme à double nationalité roumaine et moldave, membre du conseil d’administration d’une compagnie énergétique russe, a été arrêtée le 14 juin dernier, étant accusée d’espionnage en faveur de la Roumanie. Elle risque une peine de prison ferme allant jusqu’à 20 ans.
Météo – Dans les 24 prochaines heures, le temps sera instable en Roumanie sur la plupart du territoire. On attend des pluies à verse un peu partout, les précipitations pouvant dépasser les 30, voire 50 litres par mètre carré dans le sud-ouest, le sud et le sud-est. Les températures maximales ne dépasseront pas les 26 degrés. Par ailleurs, plusieurs rivières ont été placées en alerte jaune et orange aux inondations jusqu’à jeudi.