26.04.2018 (mise à jour)
Décoration – Ce jeudi, 26 avril, Ileana Taroi, journaliste francophone et coordinatrice de la Rédaction en langue française de Radio Roumanie Internationale, s’est vu remettre les insignes de Chevalier de l’Ordre national du Mérite. Cette haute distinction de l’Etat français lui a été remise par Son Excellence Michèle Ramis, ambassadrice de France à Bucarest, « en reconnaissance de son action inlassable en faveur de la francophonie, d’un journalisme exigeant et de qualité ». « Votre travail sans relâche en faveur de la francophonie et d’une information de qualité, que nous mettons aujourd’hui à l’honneur, est également celui du Service français de Radio Roumanie Internationale. La qualité de vos émissions, leur variété et leur contenu riche et renouvelé (…) méritent d’être connus et reconnus », a déclaré Son Excellence Michèle Ramis, lors de la cérémonie organisée à l’ambassade de France à Bucarest.
Newsroom, 26.04.2018, 19:36
Décoration – Ce jeudi, 26 avril, Ileana Taroi, journaliste francophone et coordinatrice de la Rédaction en langue française de Radio Roumanie Internationale, s’est vu remettre les insignes de Chevalier de l’Ordre national du Mérite. Cette haute distinction de l’Etat français lui a été remise par Son Excellence Michèle Ramis, ambassadrice de France à Bucarest, « en reconnaissance de son action inlassable en faveur de la francophonie, d’un journalisme exigeant et de qualité ». « Votre travail sans relâche en faveur de la francophonie et d’une information de qualité, que nous mettons aujourd’hui à l’honneur, est également celui du Service français de Radio Roumanie Internationale. La qualité de vos émissions, leur variété et leur contenu riche et renouvelé (…) méritent d’être connus et reconnus », a déclaré Son Excellence Michèle Ramis, lors de la cérémonie organisée à l’ambassade de France à Bucarest.
Visite — En visite officielle en Israël, la délégation roumaine formée par la première – ministre Viorica Dăncilă, le ministre des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu et le présidet de la Chambre des députés, Liviu Dragnea, a été reçue jeudi par le président Reuven Rivlin. Les officiels roumains ont déclaré que l’approfondissement de la coopération avec Israël était une priorité, d’autant plus que les deux parties entretiennent des relations diplomatiques depuis 70 ans. A l’agenda des discussions a également figuré la nomination de l’ambassadeur roumain en Israël, vu que le mandat du dernier chef de la mission diplomatique de Bucarest s’est terminé il y a une année et demie. Autres sujets abordés: la relocalisation de l’ambassade roumaine à Jérusalem et les dossiers régionaux, dont la situation en Syrie et le nucléaire iranien. Mercredi, Viorica Dancila et son homologue israélien, Benjamin Netanyahu, ont souligné l’excellent niveau des relations bilatérales. La cheffe du cabinet de Bucarest s’est félicitée de l’intérêt manifesté par Israël à l’égard de la proposition de la Roumanie de conclure un partenariat dans le domaine des nouvelles technologies, qui permettra l’élaboration de projets communs. Egalement à l’agenda des responsables des deux côtés: la coopération dans les domaines militaire, stratégique et de la sécurité cybernétique. Toujours mercredi, la première – ministre roumaine a visité le mémorial de l’Holocauste Yad Vashem et a eu une rencontre avec le leader de l’opposition parlementaire de gauche, Itzag Herzog.
Santé — Le vice-premier ministre roumain, Viorel Ştefan, a promis aux syndicalistes du secteur de la Santé qu’il présenterait très prochainement une solution au problème de la diminution de leurs salaires. Pour leur part, les syndicalistes, qui ont participé jeudi à une manifestation organisée dans la capitale, ont fait savoir qu’ils ne renonceraient pas au calendrier du mouvement de protestation. Plusieurs catégories de personnels médicaux dénoncent la baisse de leurs revenus salariaux nets, suite à l’entrée en vigueur des nouvelles réglementations et exigent l’élimination du seuil maximal de 30% pour les suppléments de salaire. La manifestation de Bucarest sera suivie par une grève d’avertissement le 7 mai et par une grève générale dans le système de santé et d’assistance sociale, le 11 mai.
Saisines — Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a saisi la Cour constitutionnelle sur l’inconstitutionnalité de l’organisation du Journal officiel. De l’avis du chef de l’Etat, le placement de la Régie autonome « Le Journal officiel » sous l’autorité de la Chambre des députés a un caractère déclaratif, car aucune disposition de cette loi ne stipule une quelconque attribution de la Chambre quant à la manière dont cette autorité est exercée. Toujours jeudi, la Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest a décidé de saisir la Cour constitutionnelle au sujet du projet de loi portant mesures alternatives à la détention. Aux termes de ce document, les personnes condamnées à une peine d’emprisonnement inférieure à 5 ans pourraient être assignées à résidence ou placées, en fin de semaine, dans des centres de détention spéciaux. La Chambre des députés de Bucarest a adopté mercredi le projet législatif mentionné.
Justice — La commission de suivi de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a approuvé la sollicitation du Parti national libéral de Roumanie, principale formation politique de l’opposition de droite, de saisir la Commission de Venise pour que cette dernière exprime son point de vue sur les modifications aux lois de la Justice proposées par la coalition gouvernementale, formée par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des démocrates et des libéraux. Les libéraux ont motivé leur démarche par le refus systématique de la coalition au pouvoir de demander l’opinion des experts internationaux sur ces modifications. Ils estiment que la Cour constitutionnelle de Roumanie devra tenir compte de l’opinion exprimée par la Commission de Venise à ce sujet. Rappelons que l’hiver dernier le Parlement de Bucarest a adopté une série de modifications aux lois de la Justice, respectivement au statut des magistrats, à l’organisation judiciaire et au fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. Certaines de ces modifications ont suscité d’amples protestations de rue.