20.03.2018 (mise à jour)
Francophonie – Le gouvernement de Bucarest sa salué mardi la célébration de la Journée internationale de la Francophonie, la première ministre roumaine, Viorica Dancila, affirmant que la Roumanie était reconnue en tant qu’état phare de la francophonie en Europe Centrale et de l’Est. Le groupe des pays francophones a compté parmi les premières structures internationales auxquelles la Roumanie a adhéré après 1989, a précisé Mme Dancila. La Roumanie a obtenu le statut d’observateur en 1991, devenant membre de pleins droits de l’Organisation Internationale de la Francophonie en 1993. En septembre 2006 Bucarest a accueilli le Sommet de la francophonie. Notons aussi qu’entre décembre 2018 et juillet 2019 Bucarest et Paris organiseront la Saison croisée France-Roumanie, un ample projet commun qui mettra l’accent sur la culture et la création contemporaines, ainsi que sur des domaines tels l’éducation, l’économie, les sports et le tourisme.
Newsroom, 20.03.2018, 19:26
Francophonie – Le gouvernement de Bucarest sa salué mardi la célébration de la Journée internationale de la Francophonie, la première ministre roumaine, Viorica Dancila, affirmant que la Roumanie était reconnue en tant qu’état phare de la francophonie en Europe Centrale et de l’Est. Le groupe des pays francophones a compté parmi les premières structures internationales auxquelles la Roumanie a adhéré après 1989, a précisé Mme Dancila. La Roumanie a obtenu le statut d’observateur en 1991, devenant membre de pleins droits de l’Organisation Internationale de la Francophonie en 1993. En septembre 2006 Bucarest a accueilli le Sommet de la francophonie. Notons aussi qu’entre décembre 2018 et juillet 2019 Bucarest et Paris organiseront la Saison croisée France-Roumanie, un ample projet commun qui mettra l’accent sur la culture et la création contemporaines, ainsi que sur des domaines tels l’éducation, l’économie, les sports et le tourisme.
Justice – La Chambre des Députés de Bucarest a adopté mardi les modifications des trois lois de la Justice, à savoir l’acte normatif visant l’organisation judiciaire, celui sur le statut des magistrats et celui portant sur le fonctionnement et l’organisation du Conseil supérieur de la magistrature. Le président de la Commission parlementaire spéciale qui a examiné ces lois, le social – démocrate Florin Iordache, a affirmé que les modifications approuvées mettaient en accord les trois documents avec les décisions de la Cour Constitutionnelle. Pour leur part, les représentants de l’opposition, à savoir le Parti National Libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR) ont critiqué la rapidité avec laquelle les trois lois ont été adoptées, ainsi que les modifications opérées, affirmant que des raisons existaient pour attaquer à nouveau à la Cour constitutionnelle les modifications des lois de la Justice. Les parlementaires de l’USR ont d’ailleurs protesté d’une manière inédite, mardi, devant le plénum de la Chambre des Députés : ils ont porté des T-shirts sur lesquels on pouvait lire #FaraPenali/ Sans personnes impliquées dans des affaires pénales. Précisons que certaines modifications apportés aux lois de la Justice avaient généré d’amples protestations de rue et suscité les critiques des magistrats. C’est le Sénat qui doit donner le vote décisif à ce sujet.
Crimée – La Roumanie ne reconnaît pas l’annexion illégale par la Fédération de Russie de la péninsule de Crimée et de la ville ukrainienne de Sébastopol et par conséquent, elle ne reconnaît pas non plus les élections russes organisées sur ce territoire, une position partagée au niveau des Etats membres de l’UE. Cette déclaration a été faite mardi par le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Selon le communiqué, Bucarest réaffirme à cette occasion son soutien pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine voisine, s’étalant entre les frontières reconnues au niveau international. Rappelons-le, environ 1 million et demi d’électeurs ont été appelés aux urnes dimanche en Crimée, en première, pour élire le président de la Russie, le jour même où l’on marquait les 4 écoulés depuis l’annexion cette péninsule par Moscou.
Défense – Le Conseil suprême de défense de la Roumanie s’est réuni mardi à Bucarest, sous la direction du président Klaus Iohannis. L’activité déroulée en 2017 par les institutions ayant des attributions dans le domaine de la sécurité nationale et les principaux objectifs pour cette année ont figuré à l’ordre du jour de la réunion. Les membres du Conseil suprême de défense de la Roumanie ont également examiné l’activité du Conseil opératif de sécurité cybernétique et du Centre national de réponse aux incidents de cybersécurité. La réunion a eu lieu en présence de la première ministre Viorica Dancila et des ministres des Finances, de l’Intérieur, des AE, de la Justice, de l’Economie, des Finances publiques, ainsi que du chef du Service des renseignements intérieurs, Eduard Hellvig, de l’adjoint du directeur du Service de renseignements extérieurs, Silviu Predoiu, et du chef de l’Etat-major de Défense, le général Nicolae Ciuca.
Eglise – Le patriarche de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, Daniel, a reçu mardi en audience l’ambassadrice d’Israël à Bucarest, Tamar Samash. L’occasion de mettre en lumière les bonnes relations du Patriarcat avec la communauté juive de Roumanie. Selon un communiqué de presse, « ces dernières années, grâce aux pèlerinages organisés en Israël, de nombreux pèlerins orthodoxes roumains ont eu l’occasion de visiter le Pays saint et de mieux connaître la tradition biblique et les valeurs spirituelles communes ». Par ailleurs, tous les projets communs contribuaient à renforcer les relations entre les deux peuples et témoignaient de l’héritage de la tradition judéo-chrétienne, se trouvant à l’origine de la culture européenne, a précisé, à son tour, l’ambassadrice israélienne.
Moldova – Igor Dodon, le président socialiste pro-russe de la République de Moldova, affirme que la Roumanie voisine pourrait devenir l’ennemi numéro 1 de son pays si elle continue de soutenir le mouvement unioniste. Pour sa part, l’ancien ambassadeur moldave à Bucarest, Iurie Reniţă, a qualifié ces déclarations d’« hystériques », affirmant qu’elles ne représentaient pas la position de la majorité des citoyens de la République de Moldova. Le président Dodon avait déjà accusé la Roumanie par le passé de tentative d’immixtion dans les affaires intérieures de son pays, insistant sur l’interdiction des organisations et des manifestations unionistes. Notons que ces deux derniers mois, les maires et les conseils locaux de 120 communes et villes de la République de Moldova ont adopté des déclarations symboliques d’union avec la Roumanie. Dimanche prochain, une ample assemblée populaire est prévue dans la capitale moldave, Chisinau, pour marquer les 100 ans écoulés depuis l’union de la province de Bessarabie avec la Roumanie. Province à population majoritaire roumanophone de l’empire des tsars, la Bessarabie s’est unie avec la Roumanie à la fin de la première guerre mondiale, le 27 mars 1918. L’Union soviétique l’a annexée à nouveau en 1940, suite à un ultimatum, ayant créé l’actuelle République de Moldova sur une partie du territoire annexé.
Météo – La municipalité de Bucarest a décidé de suspendre, vendredi, les cours des écoles de la capitale, en raison de la météo extrêmement défavorable qui s’annoncé. Une mesure similaire avait été adoptée une semaine durant, fin février. Les météorologues annoncent donc des chutes de neige abondantes à Bucarest et dans le sud du pays, avec des températures maximales qui ne dépasseront pas les 4 degrés. Mardi, la circulation a été particulièrement difficile dans le sud et le sud-est de la Roumanie en raison du mauvais temps, 11 trains ont été annulés, alors que les avions des aéroports de Baneasa et Otopeni ont enregistré des retards d’une cinquantaine de minute à cause des opérations de dégivrage.