27.02.2018 (mise à jour)
DNA — La demande du ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, visant à révoquer de ses fonction la cheffe de la Direction nationale anticorruption (DNA), Laura Codruţa Kövesi, a reçu l’avis négatif des procureurs du Conseil supérieur de la magistrature. Durant son audition au Conseil supérieur de la magistrature, Mme Kovesi a déclaré que toutes les accusations formulées par le ministre de la Justice étaient infondées. Elle a précisé que, sous son mandat, la Direction nationale anticorruption a obtenu les meilleurs résultats depuis sa création. Le ministre Toader a reproché à Mme Kövesi d’avoir fait preuve d’excès d’autorité dans ses relations avec les procureurs de la DNA, de s’être impliquée dans des dossiers instruits par l’institution et de ne pas avoir procédé à des vérifications dans le cas de certains procureurs soupçonnés d’abus. Tudorel Toader a ajouté que la cheffe de la DNA avait défié l’autorité du parlement et avait contesté des décisions de la Cour Constitutionnelle. L’avis du Conseil est consultatif, puisque ce sera au président roumain, Klaus Iohannis, d’adopter la décision finale. Dans un premier temps, celui-ci avait déclaré qu’il n’y avait pas de raisons pour révoquer la procureure en chef de la Direction nationale anticorruption. Mme Kovesi s’est vu défendre par le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar et par la plupart des procureurs anticorruption. Des protestations ont eu lieu presque quotidiennement à Bucarest et dans les principales villes de Roumanie contre la décision du ministre de la Justice de révoquer de ses fonctions Laura Codruta Kovesi.
Newsroom, 27.02.2018, 19:02
DNA — La demande du ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, visant à révoquer de ses fonction la cheffe de la Direction nationale anticorruption (DNA), Laura Codruţa Kövesi, a reçu l’avis négatif des procureurs du Conseil supérieur de la magistrature. Durant son audition au Conseil supérieur de la magistrature, Mme Kovesi a déclaré que toutes les accusations formulées par le ministre de la Justice étaient infondées. Elle a précisé que, sous son mandat, la Direction nationale anticorruption a obtenu les meilleurs résultats depuis sa création. Le ministre Toader a reproché à Mme Kövesi d’avoir fait preuve d’excès d’autorité dans ses relations avec les procureurs de la DNA, de s’être impliquée dans des dossiers instruits par l’institution et de ne pas avoir procédé à des vérifications dans le cas de certains procureurs soupçonnés d’abus. Tudorel Toader a ajouté que la cheffe de la DNA avait défié l’autorité du parlement et avait contesté des décisions de la Cour Constitutionnelle. L’avis du Conseil est consultatif, puisque ce sera au président roumain, Klaus Iohannis, d’adopter la décision finale. Dans un premier temps, celui-ci avait déclaré qu’il n’y avait pas de raisons pour révoquer la procureure en chef de la Direction nationale anticorruption. Mme Kovesi s’est vu défendre par le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar et par la plupart des procureurs anticorruption. Des protestations ont eu lieu presque quotidiennement à Bucarest et dans les principales villes de Roumanie contre la décision du ministre de la Justice de révoquer de ses fonctions Laura Codruta Kovesi.
Justice – Le Parchet anti-corruption de Roumanie a réclamé mardi auprès de la Haute Cour de cassation et de justice la condamnation à une peine de prison ferme de l’ancien premier – ministre et leader social- démocrate, Victor Ponta, accusé de faux en écriture sous seing privé, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent. Les procureurs anti-corruption ont formulé leur demande lors de la dernière audience du procès portant sur le dossier « Rovinari- Turceni », dans lequel Ponta est jugé aux côtés de l’ancien sénateur et ex- ministre des Transports, Dan Sova. Pour M. Sova, les procureurs ont déjà demandé la condamnation à une peine de prison ferme pour complicité d’abus de fonction, faux signature sous seing privé, complicité d’évasion fiscale de façon continue et blanchiment d’argent. Victor Ponta a été traduit en justice pour faux en écriture sous seing privé, complicité d’évasion fiscale en forme continue et blanchiment d’argent, faits qu’il aurait commis en sa qualité d’avocat. Selon les procureurs, entre 2007 et 2008, Victor Ponta aurait obtenu par l’intermédiaire de son cabinet d’avocat quelque 39.000 euros de la part du cabinet d’avocat « Sova et les Associés » pour des activités inexistantes. En fait, Victor Ponta a été récompensé par Dan Sova pour les contrats que son cabinet avait conclus avec les complexes énergétiques de Rovinari et Turceni.
Visite – Frans Timmermans, premier vice – président de la Commission européenne, responsable de la bonne réglementation, des relations inter institutionnelles, de l’Etat de droit et de la Charte des droits fondamentaux, se rendra jeudi en visite officielle à Bucarest. Selon le Bureau de représentation de la Commission européenne en Roumanie, il aura des entretiens avec le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, avec la première-ministre, Viorica Dăncilă, avec le président du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, ainsi qu’avec le président de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea. Frans Timmermans doit également donner une conférence de presse au siège du Bureau de représentation de la Commission européenne à Bucarest. Par ailleurs, dans une déclaration pour le portail caleaeuropeana.ro, Frans Timmermans a affirmé qu’il attendait des explications de la part des autorités roumaines au sujet de la proposition de révocation de ses fonctions de la cheffe du Parquet national anticorruption, Laura Codruţa Kovesi.
Bruxelles — Le commissaire européen à l’Energie, Miguel Arias Canete, a déclaré, mardi, à Bruxelles, que la Roumanie risquerait d’être assignée devant la Cour européenne de Justice si le Parlement de Bucarest ne mettait pas en place les amendements apportés au décret d’urgence du gouvernement dans le secteur du gaz naturel. Un de ces amendements stipulait que 70% du gaz produit en Roumanie devrait être coté sur une seule bourse. Or, selon la Commission européenne, une seule plate-forme de transaction du gaz risque d’affecter la concurrence sur le marché. Ces discussions interviennent dans le contexte où la Commission européenne a déjà lancé la procédure d’infraction contre la Roumanie pour le blocage des exportations de gaz.
Grippe — En Roumanie, 62 personnes sont décédées à cause de la grippe saisonnière, selon le plus récent bilan présenté par le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles. Plus de 800 personnes sont actuellement atteintes par la maladie, la plupart dentre elles se trouvant à Bucarest et dans les départements de Constanţa (sud-est), Olt (sud), Braşov (centre) et Iaşi (nord-est). La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a affirmé quil ny avait pas dépidémie de grippe en Roumanie en ce moment.
Météo –. Des alertes jaune et orange aux tempêtes de neige et au gel sont en vigueur dans le sud et l’est du pays, y compris à Bucarest. Les météorologues annoncent des températures minimales qui pourraient atteindre les -22 degrés. Les conditions météorologiques ont perturbé le trafic aérien et ferroviaire. Les ports maritimes ont été fermés et des coupures d’électricité ont été signalées dans plusieurs centaines de localités. Le Ministère de l’Intérieur a mobilisé 17000 salariés et 7500 moyens d’intervention pour aider la population. Plusieurs routes nationales et départementales ont été fermées à la circulation et le trafic a été suspendu sur deux autoroutes du sud-est du pays. A Bucarest et dans plusieurs villes du sud du pays les cours scolaires ont été suspendus toute la semaine. Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera couvert et des chutes de neige seront signalées sur la plupart du territoire, notamment dans le sud et l’est. Les températures maximales ne dépasseront pas moins 3°.