20.02.2018 (mise à jour)
Diplomatie – Mardi, à l’issue de sa rencontre, à Bruxelles, avec le président du Parlement Européen, Antonio Tajani, la première ministre roumaine Viorica Dancila a déclaré que les débats ont porté notamment sur la présidence tournante du Conseil de l’UE, que Bucarest assurera six mois durant à compter du 1e janvier 2019. L’occasion pour la responsable roumaine de se dire persuadée qu’une coopération correcte et transparente entre le gouvernement roumain et le président du Parlement Européen allait apporter une valeur ajoutée au mandat de la Roumanie. A son tour, Antonio Tajani, a réitéré son appel à l’Exécutif roumain de poursuivre la lutte anticorruption et de renforcer l’Etat de droit. Précisons que c’est la première visite officielle de Mme Viorica Dăncilă en sa qualité de première ministre roumaine. A Bruxelles, elle s’est également entretenue avec le président du Conseil européen, Donald Tusk, et la commissaire européenne chargée de la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu. Mecredi, Viorica Dancila doit rencontrer le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Newsroom, 20.02.2018, 19:05
Diplomatie – Mardi, à l’issue de sa rencontre, à Bruxelles, avec le président du Parlement Européen, Antonio Tajani, la première ministre roumaine Viorica Dancila a déclaré que les débats ont porté notamment sur la présidence tournante du Conseil de l’UE, que Bucarest assurera six mois durant à compter du 1e janvier 2019. L’occasion pour la responsable roumaine de se dire persuadée qu’une coopération correcte et transparente entre le gouvernement roumain et le président du Parlement Européen allait apporter une valeur ajoutée au mandat de la Roumanie. A son tour, Antonio Tajani, a réitéré son appel à l’Exécutif roumain de poursuivre la lutte anticorruption et de renforcer l’Etat de droit. Précisons que c’est la première visite officielle de Mme Viorica Dăncilă en sa qualité de première ministre roumaine. A Bruxelles, elle s’est également entretenue avec le président du Conseil européen, Donald Tusk, et la commissaire européenne chargée de la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu. Mecredi, Viorica Dancila doit rencontrer le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Motion – La Chambre des Députés de Bucarest doit voter, mercredi, la motion simple déposée par le Parti National Libéral (PNL) (d’opposition) contre la ministre sociale-démocrate du Travail, Lia Olguta Vasilescu. Lors du débat, lundi, au sujet de la motion, les Libéraux ont demandé la démission de la ministre, lui reprochant la baisse des traitements de plusieurs catégories de salariés, suite à l’entrée en vigueur de la Loi de la grille unique des salaires dans le système public ainsi que du transfert des contributions sociales de l’employeur à l’employé. L’opposition l’accuse également la coalition au pouvoir, formée du Parti Social Démocrate (PSD) et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) d’avoir bouleversé le système fiscal en créant une profonde iniquité entre le milieu public et celui privé. En réplique, Mme Vasilescu a affirmé que les Inspections du Travail avaient la mission de vérifier si la loi était mise en pratique correctement pour ce qui est de la modification du salaire brut, de sorte que les employés ne se voient pas leur revenus diminuer après le transfert des contributions sociales à leur charge.
Magistrats – « Pour une nation qui aspire à un avenir digne, la loi et l’indépendance de ceux qui œuvrent au service de la justice ne sont pas négociables », a déclaré mardi le président roumain Klaus Iohannis. Il s’exprimait lors d’une rencontre avec les diplômés de l’Institut National de la Magistrature, qui, aux dires du chef de l’Etat, ont choisi de pratiquer leur métier « à un moment où l’acte de justice était mis en cause publiquement, justement par les personnes poursuivies en justice ». Ces déclarations surviennent dans le contexte d’accusations lancées à l’adresse de la Direction Nationale Anticorruption (DNA) par des hommes politiques faisant l’objet d’enquêtes de corruption. Jeudi, le ministre de la Justice, Tudorel Toader, doit présenter l’évaluation de l’activité des parquets – général, anticorruption et antimafia.
Ambassadeur – Le développement de la composante économique du partenariat stratégique roumano-américain a été le principal sujet à l’agenda des pourparlers, mardi, entre l’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm, et le président de la Chambre de Députés, Liviu Dragnea, a déclaré ce dernier. A son avis, ce partenariat est vital pour la Roumanie. Liviu Dragnea a salué le renforcement de la dimension militaire de la coopération, tout en exprimant son regret que Bucarest n’en a pas suffisamment profité au niveau économique. La coopération roumano-américaine au sein de l’OTAN a été un autre point important à l’agenda des pourparlers, a-t-il encore ajouté. Précisons qu’Ana Birchall, la vice – première ministre chargée de la mise en œuvre des partenariats stratégiques du Gouvernement roumain, a elle aussi participé à cette rencontre avec l’ambassadeur américain.
Enquête – Le plénum réuni du Sénat et de la Chambre des Députés de Bucarest a approuvé mardi la création d’une commission parlementaire d’enquête, chargée d’examiner l’activité du directeur du Service de Protection et de Gardiennage, Lucian Pahonţu, ainsi que la manière dont celui-ci aurait impliqué son institution dans des activités en dehors de son cadre légal de fonctionnement. Les parlementaires de la coalition au pouvoir (PSD – ALDE) ont donné un avis favorable à la création de cette commission, soupçonnant le général Lucian Pahonţu d’avoir impliqué le Service dans des activités illégales, d’avoir influencé des décisions politiques ou encore d’avoir centralisé des informations sur la vie privée des dignitaires dont il devait assurer la protection. Sur cette toile de fond, certains représentants du pouvoir ont même renoncé aux services de l’institution, leur protection étant actuellement assurée par la Gendarmerie. En revanche, l’opposition, de droite, a critiqué la création de la commission mentionnée, les libéraux ayant l’intention de la contester auprès de la Cour Constitutionnelle de Roumanie. Ils la qualifient de diversion favorisant les abus. Les membres de la commission d’enquête ont trois mois à disposition pour présenter leurs conclusions au sujet des actions du chef du Service de Protection et de Gardiennage.
Moldova – L’importance de maintenir la République de Moldova à l’agenda européen a été soulignée mardi à Bucarest dans le cadre de l’entretien du ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu, avec le vice-premier ministre moldave chargée de l’intégration européenne, Iurie Leanca. L’occasion pour le chef de la diplomatie roumaine de réitérer le soutien constant et ferme de Bucarest pour les aspirations européennes du pays voisin et d’encourager Chisinau à poursuivre les réformes structurelles prévues dans l’Accord d’Association signé en 2014 entre la République de Moldova et l’UE. A son tour, Iurie Leanca a remercié Bucarest pour son soutien consistent. Antérieurement, il s’était entretenu aussi avec le ministre roumain délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu. Ce dernier a mis lui aussi en évidence le fait que l’objectif stratégique de la coopération entre les deux pays était l’intégration européenne de la République de Moldova.
Météo – Les météorologues annoncent du mauvais temps et des températures plutôt basses en Roumanie dans les 24 prochaines heures. On attend de la neige sur le sud, l’ouest et sur les montagnes et des précipitations mixtes sur le reste du territoire. Les températures maximales ne dépasseront pas les 8 degrés.