14.02.2018 (mise à jour)
Justice — La cheffe du Parquet national anticorruption (la DNA), Laura Codruţa Kövesi, a déclaré, mercredi, que l’attaque sur l’institution qu’elle dirige vise à agenouiller l’Etat et à humilier la société roumaine. Elle a ajouté que les procureurs de la DNA de Ploiesti (sud) n’ont pas cédé aux pressions auxquelles ils ont été soumis et a assuré qu’elle ne démissionnerait pas, surtout que, ces dernières années, l’institution avait obtenu les meilleurs résultats depuis sa création. Ce mercredi, la première ministre Viorica Dancila a déclaré qu’elle discuterait jeudi avec le ministre de la Justice, Tudorel Toader, au sujet des dernières informations qui se sont fait jour dans l’espace public relatives à la DNA. D’autre part, la présidente du Conseil supérieur de la magistrature de Roumanie, Simona Marcu, a répliqué mercredi aux politiciens qui demandent de révoquer certains personnages de leurs fonctions, suite au scandale créé autour du Parquet national anticorruption (la DNA), d’attendre le déroulement des procédures légales. Antérieurement, la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, avait demandé à la cheffe de la DNA, de révoquer le détachement de deux policiers. Ils apparaissent dans quelques enregistrements audio relatifs à l’activité de la DNA de Ploieşti (sud). L’ancien député social-démocrate Vlad Cosma, condamné en première instance à cinq années de prison ferme, allègue que les procureurs de la DNA de Ploieşti lui auraient demandé de planter des preuves dans un dossier qui visait l’ancien premier ministre du PSD, Victor Ponta, et l’homme d’affaires Sebastian Ghiţă, qui s’est enfui en Serbie.
Newsroom, 14.02.2018, 19:08
Justice — La cheffe du Parquet national anticorruption (la DNA), Laura Codruţa Kövesi, a déclaré, mercredi, que l’attaque sur l’institution qu’elle dirige vise à agenouiller l’Etat et à humilier la société roumaine. Elle a ajouté que les procureurs de la DNA de Ploiesti (sud) n’ont pas cédé aux pressions auxquelles ils ont été soumis et a assuré qu’elle ne démissionnerait pas, surtout que, ces dernières années, l’institution avait obtenu les meilleurs résultats depuis sa création. Ce mercredi, la première ministre Viorica Dancila a déclaré qu’elle discuterait jeudi avec le ministre de la Justice, Tudorel Toader, au sujet des dernières informations qui se sont fait jour dans l’espace public relatives à la DNA. D’autre part, la présidente du Conseil supérieur de la magistrature de Roumanie, Simona Marcu, a répliqué mercredi aux politiciens qui demandent de révoquer certains personnages de leurs fonctions, suite au scandale créé autour du Parquet national anticorruption (la DNA), d’attendre le déroulement des procédures légales. Antérieurement, la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, avait demandé à la cheffe de la DNA, de révoquer le détachement de deux policiers. Ils apparaissent dans quelques enregistrements audio relatifs à l’activité de la DNA de Ploieşti (sud). L’ancien député social-démocrate Vlad Cosma, condamné en première instance à cinq années de prison ferme, allègue que les procureurs de la DNA de Ploieşti lui auraient demandé de planter des preuves dans un dossier qui visait l’ancien premier ministre du PSD, Victor Ponta, et l’homme d’affaires Sebastian Ghiţă, qui s’est enfui en Serbie.
Condamnation — L’ancien chef de l’Agence nationale d’intégrité (ANI), Horia Georgescu, a été condamné, mercredi, par la Cour d’appel de Bucarest, à 4 années de prison ferme, dans le dossier relatif aux dédommagements accordés par l’Agence nationale pour la restitution des propriétés (ANRP). Dans la même affaire ont également été condamnés, entre autres, les anciens députés Cătălin Theodor Nicolescu et Marko Attila-Gabor (contre lequel un avis de recherche a été lancé à l’international), à 9 années de prison ferme et respectivement 5 années de prison ferme. Les magistrats ont également déclaré recevable l’action civile formulée par l’Etat roumain et ont obligé les 12 mis en examen à payer près de 85 millions d’euros. Le jugement n’est pas définitif et peut être frappé d’appel. Selon le Parquet national anticorruption, en 2008, la Commission centrale pour l’établissement des dédommagements de l’ANRP a délivré trois titres de dédommagement en vertu de rapports d’évaluation contraires aux normes internationales d’évaluation relatifs à l’estimation de la valeur de marché des immeubles et contraires aux dispositions légales.
Grippe — En Roumanie, le nombre des décès provoqués par le virus de la grippe est arrivé à 29, a annoncé, mercredi, l’Institut national de santé publique. Plus de 800.000 personnes ont été vaccinées. Les médecins réitèrent la recommandation que la population se vaccine, sur la toile de fond de hausse du nombre de cas de grippe. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a affirmé qu’il n’existe pas d’épidémie de grippe en Roumanie en ce moment. Elle a ajouté que les mesures de prévention étaient les plus importantes, et que les Directions de santé publique et les hôpitaux devaient prendre les mesures qui s’imposent.
Economie – La Roumanie a enregistré l’année dernière une croissance économique de 7% par rapport à 2016. Il s’agit de sa plus forte relance économique des 9 dernières années, selon les données fournies par l’Institut national de la statistique. Le PIB a baissé de 8,8% au dernier trimestre 2016 à 6,9% au troisième trimestre de l’année dernière. Suite à la majoration des prix des produits alimentaires et non alimentaires, le taux annuel de l’inflation est monté de 3,3% en décembre 2017 à 4,3% en janvier 2018. Par ailleurs, le boom de l’économie roumaine préoccupe de plus en plus les experts financiers. Selon l’analyste économique Cristian Paun cité par l’AFP, la Roumanie – le pays européen à la plus forte croissance économique due à une consommation vigoureuse – est en train de négliger les investissements et s’apprête à en subir de lourdes conséquences. La Commission européenne a pour sa part affirmé que l’économie roumaine doit sa croissance au dynamisme de la consommation des ménages stimulée par la baisse des taxes et la majoration des salaires. Parallèlement, s’inquiète Bruxelles, les investissements publics ont diminué pour la deuxième année de suite.
OTAN – Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, se trouve à compter de ce mercredi à Bruxelles pour participer, deux jours durant, à une réunion de ses homologues des pays otaniens. A l’agenda du premier jour : des pourparlers sur la politique et la planification militaire nucléaire, lit-on dans un communiqué du Ministère roumain de la Défense nationale. Concrètement, les participants débattent de sujets tels la modernisation de l’Alliance, l’adaptation institutionnelle et de la structure de commandement de l’OTAN, la défense européenne et la coopération euro-atlantique. Les discussions sont également dominées par le taux de 2% du PIB que chaque pays membre devrait accorder aux dépenses militaires. Avant la réunion, le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a affirmé qu’une enveloppe plus consistante réservée à la défense et des capacités renforcées en Europe seraient à même de consolider les structures otaniennes à condition que les efforts européens soient complémentaires à ceux de l’Alliance et non pas une alternative à ces derniers.
Congrès — Le Comité exécutif national du PSD (principal parti au pouvoir en Roumanie) a décidé, ce mercredi, d’organiser un congrès extraordinaire, a annoncé la première ministre Viorica Dăncilă. Le président du PSD, Liviu Dragnea, a annoncé qu’une trentaine de secrétaires d’Etat soutenus par cette formation politique seraient relevés de leurs fonctions. Ils seront remplacés pour différentes raisons, a ajouté M Dragnea, qui est aussi le président de la Chambre des députés de Bucarest.
Migration — Près de 5000 personnes ont demandé l’asile politique en Roumanie l’année dernière, soit presque 50% de plus par rapport à 2016, apprend-on auprès des pouvoirs publics roumains. Sur ce total, plus de 1300 se sont vu reconnaître le statut de réfugié ou accorder de la protection subsidiaire, tandis que 1500 autres ont bénéficié de différentes formes de prise en charge et ont été inscrites dans des programmes d’insertion. 174 étrangers ont été transférés de Grèce et d’Italie et 43 Syriens ont été accueillis par la Roumanie. La plupart des demandeurs d’asile sont d’origine irakienne, syrienne, afghane ou pakistanaise.
Littérature – L’écrivain roumain Mircea Cartarescu s’est vu décerner le prix « Thomas Mann » de littérature en 2018, l’une des distinctions les plus importantes de la littérature allemande. D’un montant de 25.000 euros, le prix lui sera remis le 17 novembre, par la ville de Lübeck et l’Académie de Beaux-Arts de Bavière. Considéré comme la voix la plus importante de la littérature roumaine contemporaine, Mircea Cartarescu a fait ses débuts littéraires par des recueils de poésie avant de se consacrer à la prose. Sa trilogie « Orbitor » lui a assuré définitivement une place parmi les grands noms de la littérature mondiale, a motivé son choix le jury de la compétition littéraire. En 2015, Mircea Cartarescu s’est vu remettre le Prix européen de l’Entente à la Foire du livre de Leipzig. Ses oeuvres – poésies, romans, récits et essais – sont traduits en allemand, anglais, français, italien, espagnol, polonais, suédois, bulgare et hongrois.