07.01.2018 (mise à jour)
Médiation — Dans une lettre ouverte adressée au président du pays et rendue publique dimanche, des ONGs roumaines ont demandé à Klaus Iohannis de médier le conflit existant à présent entre l’Etat et la société. Les 19 groupes civiques signataires y affirment que le pouvoir politique tente de miner la lutte contre la corruption, de péricliter l’indépendance des procureurs et de se subordonner le pouvoir judiciaire. Ils souhaitent que le chef de l’Etat s’adresse à la Commission de Venise pour un point de vue qui tire au clair la question de savoir si les modifications apportées aux lois de la Justice adoptées par le Parlement en décembre dernier sont compatibles avec les normes fondamentales de l’Etat de droit. Les récentes modifications souhaitées par la coalition PSD-ALDE ont été contestées tant par une partie de la société civile que par l’opposition politique de droite et par certains magistrats. Les contestataires affirment que dans leur nouvelle forme, les lois violent la Constitution et qu’elles ont un caractère confus. En réplique, le pouvoir fait valoir que les lois n’avaient plus été révisées depuis 13 ans, qu’elles avaient conduit à des anomalies dans la carrière des magistrats et qu’elles ont permis des abus de la part de certains juges et procureurs.
Newsroom, 07.01.2018, 18:38
Médiation — Dans une lettre ouverte adressée au président du pays et rendue publique dimanche, des ONGs roumaines ont demandé à Klaus Iohannis de médier le conflit existant à présent entre l’Etat et la société. Les 19 groupes civiques signataires y affirment que le pouvoir politique tente de miner la lutte contre la corruption, de péricliter l’indépendance des procureurs et de se subordonner le pouvoir judiciaire. Ils souhaitent que le chef de l’Etat s’adresse à la Commission de Venise pour un point de vue qui tire au clair la question de savoir si les modifications apportées aux lois de la Justice adoptées par le Parlement en décembre dernier sont compatibles avec les normes fondamentales de l’Etat de droit. Les récentes modifications souhaitées par la coalition PSD-ALDE ont été contestées tant par une partie de la société civile que par l’opposition politique de droite et par certains magistrats. Les contestataires affirment que dans leur nouvelle forme, les lois violent la Constitution et qu’elles ont un caractère confus. En réplique, le pouvoir fait valoir que les lois n’avaient plus été révisées depuis 13 ans, qu’elles avaient conduit à des anomalies dans la carrière des magistrats et qu’elles ont permis des abus de la part de certains juges et procureurs.
PSD — Le Comité exécutif national du PSD, principale composante de la coalition au pouvoir en Roumanie, se réunira lundi, à Bucarest. A l’ordre du jour de la réunion : la nomination d’un nouveau ministre des Eaux et des Forêts après la démission, mercredi, de la sociale-démocrate Doina Pana, pour des raisons de santé. Selon les sources du parti, les sociaux-démocrates pourraient évoquer aussi l’organisation d’un congrès extraordinaire du PSD, la désignation de leur candidat à l’élection présidentielle prévue en 2019 et une éventuelle restructuration du gouvernement. La réunion aura lieu sur la toile de fond de spéculations autour des relations de plus en plus froides entre le président du PSD, Liviu Dragnea, et le premier ministre Mihai Tudose.
Diplomatie — L’ambassade de Palestine à Bucarest salue la déclaration par laquelle le président Klaus Iohannis réaffirme la position de l’Etat roumain au sujet du statut de Jérusalem. Selon un communique rendu public samedi, l’ambassadeur Fouad Kokaly affirme que « par sa décision de ne pas prendre en compte le déplacement de l’ambassade à Jérusalem comme une option légitime, la Roumanie fait à nouveau preuve de respect envers les principes de droit et envers la loi internationale. » Cette déclaration intervient après la conversation téléphonique de vendredi entre le président roumain Klaus Iohannis et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu durant laquelle le responsable roumain a affirmé que le statut de Jérusalem constituait un thème central des négociations de paix au Proche Orient et que son statut devrait être établi suite à un accord direct entre Israéliens et Palestiniens. La Roumanie souligne aussi le besoin d’une résolution juste et durable du conflit israélo-palestinien par la mise en œuvre de la solution « de deux Etats » : Israël et Palestine. Une éventuelle décision sur le déplacement de l’ambassade de Roumanie de Tel Aviv à Jérusalem peut être adoptée uniquement en vertu de ces paramètres et tenant compte des évolutions du processus de paix dans la région. Le président roumain Klaus Iohannis a également assuré que la Roumanie soutenait le développement, la consolidation et la diversification des relations avec Israël qui ont un caractère stratégique pour Bucarest. L’entretien téléphonique a eu lieu à l’initiative du chef de l’exécutif israélien, qui a remercié à la Roumanie de s’être exprimée par une abstention le mois dernier lorsque l’Assemblée générale de l’ONU a condamné la décision des Etats-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu.
Handball — La joueuse roumaine de handball Cristina Neagu, qui fait partie de la sélection nationale de Roumanie et de l’équipe CSM Bucarest, a été élue meilleure joueuse de 2017 par une enquête de la Fédération européenne de spécialité, réalisée par les votes de 40.000 fans. Cristina Neagu a remporté la sélection haut la main, avec 52% des voix, étant suivie de loin par la Hongroise Anita Gorbicz, avec 38%. La Norvégienne Nora Mork a collecté 4% des voix, la Tchèque Iveta Luzumova — 3%, et Katarina Bulatovic, du Montenégro, 1%. Dans la même enquête, les fans ont élu meilleur joueur de handball de 2017 le Croate Luka Cindric. Cristina Neagu, désignée meilleure joueuse de handball du monde en 2016, a gagné, récemment, pour la 5e fois le titre de meilleure joueuse roumaine de handball.
Fête — Les chrétiens orthodoxes ont fêté ce dimanche Saint Jean Baptiste, le dernier prophète de l’Ancien Testament. Il a baptisé Jésus Christ dans l’eau du Jourdain et l’a présenté comme le Rédempteur attendu. Plus de 2 millions de Roumains ont fêtent leur patron ce 7 janvier. Dimanche également, les orthodoxes de rite ancien, c’est-à-dire les membres des communautés russe, ukrainienne, arménienne et serbe notamment ont célébré Noël, 13 jours après la date du calendrier grégorien. La séparation des églises orthodoxes de rite ancien a eu lieu au début du 20e siècle, lorsque le Patriarcat Œcuménique de Constantinople a décidé de passer du calendrier julien au calendrier grégorien.