28.09.2017 (mise à jour)
Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu jeudi à Bucarest le président du Parlement de la République de Moldova, Andrian Candu. A l’agenda, des thèmes tels que la coopération bilatérale, avec un accent sur les projets dans le domaine de l’énergie, les relations de la République de Moldova avec l’UE et les évolutions internes de l’Etat ex-soviétique. Le président Iohannis a réitéré le soutien inconditionnel de la Roumanie pour le rapprochement du pays voisin de l’UE. Le président du parlement de Chisinau a remercié la Roumanie pour son soutien dans le parcours européen de la République de Moldova et pour l’octroi récemment de la 3e tranche du crédit non remboursable.
România Internațional, 28.09.2017, 18:50
Visite — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu jeudi à Bucarest le président du Parlement de la République de Moldova, Andrian Candu. A l’agenda, des thèmes tels que la coopération bilatérale, avec un accent sur les projets dans le domaine de l’énergie, les relations de la République de Moldova avec l’UE et les évolutions internes de l’Etat ex-soviétique. Le président Iohannis a réitéré le soutien inconditionnel de la Roumanie pour le rapprochement du pays voisin de l’UE. Le président du parlement de Chisinau a remercié la Roumanie pour son soutien dans le parcours européen de la République de Moldova et pour l’octroi récemment de la 3e tranche du crédit non remboursable.
Justice — Le Conseil supérieur de la magistrature de Bucarest a donné un avis négatif au projet de modification des lois de la justice jeudi. Le document a été critiqué par les magistrats et par les experts de la Commission européenne. A son tour, l’ambassadeur américain Hans Klemm a parlé de l’inquiétude des Etats Unis que les propositions du ministre Tudorel Toader pour la réforme de la justice pourraient marquer un recul de la Roumanie, qui a eu un parcours modèle dans la région en matière de lutte anticorruption. Le 30 août dernier, le ministère de la Justice a publié le projet de modification des lois de la justice. Parmi les dispositions critiquées on compte l’élimination du président de la Roumanie dans la désignation des chefs de parquets et le passage de l’Inspection judiciaire sous l’ombrelle du ministère de la Justice. L’avis du Conseil supérieur de la magistrature est consultatif.
Commissaire — Le commissaire européen chargé de l’action pour le climat et l’énergie, Miguel Arias Cañete, a déclaré jeudi à Bucarest que le projet du gazoduc BRUA, auquel participent la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie et l’Autriche, est important pour la Commission européenne. Selon lui, l’année dernière, la Commission a accordé à la Roumanie un prêt de 180 millions d’euros environ pour la première étape du projet. A son tour, le ministre roumain de l’Energie, Toma Petcu, a affirmé que BRUA serait finalisé dans tous les quatre pays concernés, aux termes d’un mémorandum d’accord signé aussi à Bucarest. L’officiel roumain a précisé que les travaux proprement dits commenceraient au printemps prochain. Les déclarations des deux responsables ont été faites à la conférence Central and South-Eastern Europe Gas Connectivity (CESEC) (L’interconnexion dans le secteur du gaz en Europe Centrale et du Sud-est).
Manif — La Fédération nationale syndicale « Ambulanta » de Roumanie a organisé ce jeudi des manifestions à travers le pays, afin d’exprimer les inquiétudes des salariés des services médicaux d’urgence quant à une éventuelle baisse de leurs revenus à partir du 1er janvier 2018. Les manifs se sont déroulées dans tous les sièges principaux des services publics d’ambulance de Roumanie, mais sans perturber leur activité. Les syndicalistes tirent également la sonnette d’alarme au sujet du déficit de personnel dans les services publics d’ambulance et demandent une majoration du nombre de postes et des budgets.
Migrants — 37 ressortissants étrangers âgés de 19 à 60 ans -Pakistanais, Bulgares, Irakiens, Iraniens, Libyens, Moldaves, Turcs, Bangladais et Ukrainiens – ont été expulsés de Roumanie au mois de septembre a fait savoir ce jeudi l’Inspection générale pour l’immigration. 15 d’entre eux ont fait l’objet de reconduite à la frontière sous escorte policière, 9 autres ont été conduits jusqu’aux pays d’origine et enfin 3 ont été transférés vers des Etats responsables de l’examen de leurs demandes de protection internationale. Dans 10 autres cas, des ressortissants de Philippines, Maroc, Géorgie et Vietnam sont partis par le biais du programme de rapatriement volontaire, avec l’aide de l’Organisation Internationale pour la Migration. Des consignes ont été données pour 31 autres citoyens étrangers qui ne devront pas pouvoir entrer en Roumanie pour des périodes allant de 3 mois à 5 ans, précise aussi l’Inspection générale pour l’immigration de Roumanie.