25.06.2017
Déclarations – Le futur gouvernement roumain devra obtenir un accord concernant la relocalisation à Bucarest, après le Brexit, de l’Agence européenne des médicaments, basée à Londres, a déclaré le chef de l’Etat Klaus Iohannis, à Bruxelles, à l’issue du Conseil européen d’été. Il a précisé que les autres pays candidats, à savoir la Suède, la France, le Danemark, la Hongrie et la Bulgarie, avaient déjà présenté leurs offres. Par ailleurs, le président roumain a affirmé que le futur Exécutif de Bucarest devrait également œuvrer à revigorer l’industrie de la défense, mettant à profit les ressources mises à disposition par le biais du nouveau Fonds européen de la défense. Lors du Conseil européen d’été, Klaus Iohannis a demandé que les nouveaux instruments de sécurité interne soient appliqués de manière unitaire sur l’ensemble de l’UE, sans faire de différence entre les pays membres de l’espace Schengen et ceux qui n’en font pas partie, dont la Roumanie, mais qui respectent, dans une large mesure, les règlements de l’espace de libre circulation. L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen a figuré parmi les thèmes abordés par le président roumain lors de son entretien, à Bruxelles, avec son homologue français Emmanuel Macron, lequel a exprimé son ouverture à ce sujet. De l’avis de Klaus Iohannis, la Roumanie n’enregistrera pas de progrès significatifs à ce chapitre avant les élections législatives en Allemagne et la nomination d’un nouveau gouvernement aux Pays-Bas. Se référant à la situation post-Brexit des ressortissants roumains, le président Klaus Iohannis a affirmé que les déclarations de la première ministre britannique, Theresa May, étaient prometteuses, mais qu’il attendait leur matérialisation sous forme de documents concrets.
Newsroom, 25.06.2017, 13:05
Déclarations – Le futur gouvernement roumain devra obtenir un accord concernant la relocalisation à Bucarest, après le Brexit, de l’Agence européenne des médicaments, basée à Londres, a déclaré le chef de l’Etat Klaus Iohannis, à Bruxelles, à l’issue du Conseil européen d’été. Il a précisé que les autres pays candidats, à savoir la Suède, la France, le Danemark, la Hongrie et la Bulgarie, avaient déjà présenté leurs offres. Par ailleurs, le président roumain a affirmé que le futur Exécutif de Bucarest devrait également œuvrer à revigorer l’industrie de la défense, mettant à profit les ressources mises à disposition par le biais du nouveau Fonds européen de la défense. Lors du Conseil européen d’été, Klaus Iohannis a demandé que les nouveaux instruments de sécurité interne soient appliqués de manière unitaire sur l’ensemble de l’UE, sans faire de différence entre les pays membres de l’espace Schengen et ceux qui n’en font pas partie, dont la Roumanie, mais qui respectent, dans une large mesure, les règlements de l’espace de libre circulation. L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen a figuré parmi les thèmes abordés par le président roumain lors de son entretien, à Bruxelles, avec son homologue français Emmanuel Macron, lequel a exprimé son ouverture à ce sujet. De l’avis de Klaus Iohannis, la Roumanie n’enregistrera pas de progrès significatifs à ce chapitre avant les élections législatives en Allemagne et la nomination d’un nouveau gouvernement aux Pays-Bas. Se référant à la situation post-Brexit des ressortissants roumains, le président Klaus Iohannis a affirmé que les déclarations de la première ministre britannique, Theresa May, étaient prometteuses, mais qu’il attendait leur matérialisation sous forme de documents concrets.
Politique – En Roumanie, les partis parlementaires affinent leur stratégie avant les consultations convoquées lundi par le président du pays, Klaus Iohannis, en vue de la formation du nouveau gouvernement. Des débats entre les leaders politiques en vue de consolider une majorité parlementaire sont également en cours. Rappelons que l’Exécutif de gauche dirigé par Sorin Grindeanu a été débarqué suite à une motion de censure déposée par la coalition au pouvoir, formée des sociaux – démocrates et des libéraux et des démocrates et qui l’avait soutenu après les législatives de décembre 2016. Cette coalition affirme qu’elle continue à détenir la majorité législative et qu’elle présentera lundi sa proposition pour le poste de premier – ministre. L’opposition de centre-droit, formée du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du Mouvement populaire, exclut toute collaboration avec le PSD tandis que l’Union démocrate magyare de Roumanie n’a pas encore défini sa position.
PME – 400 millions d’euros sont disponibles pour financer les PME de Roumanie après la signature, cette semaine, de plusieurs accords entre 6 banques locales et la Banque Européenne d’Investissement. Aux termes de ces accords, les institutions octroieront des crédits tant pour financer les nouvelles PME, que pour le développement des entreprises déjà existantes. L’accord de coopération entre le Groupe formé de la Banque Européenne d’Investissement, la Commission Européenne et le gouvernement de Bucarest a été signé en octobre dernier.
Education – A Bucarest, le ministère de l’Education, le ministère des AE et le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora ont approuvé par ordre commun les méthodologies qui régissent les procédures de scolarisation des Roumains de l’étranger dans l’enseignement public – préuniversitaire et supérieur – de Roumanie pour l’année scolaire 2017 – 2018. Selon un communiqué de presse, la méthodologie qui vise l’enseignement supérieur comporte plusieurs nouveautés censées notamment faciliter l’accès aux études. Par conséquent, l’admission à l’université des Roumains de l’étranger sera organisée par les universités, avec des places allouées aux Roumains ; ce sera un concours de dossiers dont les critères d’admission seront établis par les universités en question. Pour la rentrée 2017 – 2018, les Roumains bénéficient de 1800 places dans l’enseignement préuniversitaire, de 3705 places pour des études de licence et de 2000 places pour les études de master et de résidence.
Exercice – Un exercice militaire aérien roumano-américain se déroule sur la Base de Câmpia Turzii, dans le nord-ouest de la Roumanie. Y participent environ 200 militaires roumains, des pilotes et du personnel technique, avec des aéronefs MIG 21 LanceR et des hélicoptères IAR – 330 Puma, ainsi que 3 centaines de militaires américains, avec des avions F-15 et la technique afférente. Selon le ministère de la Défense de Bucarest, cet exercice qui dure jusqu’à la fin août, donne la possibilité aux militaires roumains d’exercer des techniques, des tactiques et des procédures standard associées aux opérations aériennes, selon les normes de l’OTAN, le tout par l’exécution de vols communs avec les partenaires américains.
Rugby – La sélection nationale de rugby de la Roumanie a vaincu à Bucarest, score 56 à 5, l’équipe du Brésil, dans le dernier jeu – test du mois de juin. C’était la première rencontre des deux équipes qui figurent dans des catégories différentes. La Roumanie est une présence constante aux compétitions mondiales, alors qu’au Brésil le rugby est encore à ses débuts. Par ailleurs, avant ce match, les Roumains avaient vaincu le Canada, 25 -9, et s’étaient inclinés devant le Japon, score 33 à 21.
Météo – Les météorologues annoncent deux journées de canicule sur la plupart de la Roumanie. Ce dimanche les températures maximales iront jusqu’à 37 degrés dans le sud-ouest, alors que lundi on attend des températures similaires dans le sud et dans l’est du pays. Les pluies ne feront pas défaut non plus. Des orages sont attendus dans la nuit de dimanche à lundi dans l’ouest et le nord-ouest. En début de semaine, les tempêtes gagneront aussi le nord et le centre du pays, ainsi que les montagnes. Selon le ministère de l’Intérieur de Bucarest, ces derniers jours, 129 localités situées dans la moitié nord de la Roumanie ont été privées d’électricité suite aux fortes pluies orageuses. Les toits de plusieurs immeubles ont été disloqués et des poteaux électriques et téléphoniques, ainsi que des arbres ont été arrachés. Selon la même source, les trafics routier, ferroviaire et maritime se déroulent normalement. Pas de restrictions non plus pour le trafic aérien et aux points de passage de la frontière.