21.06.2017 (mise à jour)
Politique – Le Parlement de Bucarest a adopté aujourd’hui la motion de censure déposée par la coalition majoritaire formée par le PSD et par l’Alliance des libéraux et des démocrates contre son propre gouvernement dirigé par le premier ministre Sorin Grindeanu. 241 élus nationaux se sont prononcés en faveur de la motion de censure, alors que pour passer elle devait être votée par 233 sénateurs et députés. Les autres partis parlementaires – le Parti national libéral, l’Union sauvez la Roumanie, l’Union démocrate magyare de Roumanie et le Parti du mouvement populaire ne se sont pas exprimé par vote affirmant que cette situation était un problème interne de la coalition gouvernementale. Sorin Grindeanu a refusé de démissionner même s’il s’est vu retirer le soutien de la coalition gouvernementale. Il a rejeté les conclusions de l’évaluation faite par le PSD des six mois depuis l’installation du cabinet, selon laquelle, des retards avaient été enregistrés dans la mise en œuvre du programme économique. Le président Klaus Iohannis a demandé aux partis majoritaires de résoudre la crise et assuré que malgré celle-ci, la Roumanie était un pays stable, avec une bonne situation économique et un partenaire fiable.
Newsroom, 21.06.2017, 13:49
Politique – Le Parlement de Bucarest a adopté aujourd’hui la motion de censure déposée par la coalition majoritaire formée par le PSD et par l’Alliance des libéraux et des démocrates contre son propre gouvernement dirigé par le premier ministre Sorin Grindeanu. 241 élus nationaux se sont prononcés en faveur de la motion de censure, alors que pour passer elle devait être votée par 233 sénateurs et députés. Les autres partis parlementaires – le Parti national libéral, l’Union sauvez la Roumanie, l’Union démocrate magyare de Roumanie et le Parti du mouvement populaire ne se sont pas exprimé par vote affirmant que cette situation était un problème interne de la coalition gouvernementale. Sorin Grindeanu a refusé de démissionner même s’il s’est vu retirer le soutien de la coalition gouvernementale. Il a rejeté les conclusions de l’évaluation faite par le PSD des six mois depuis l’installation du cabinet, selon laquelle, des retards avaient été enregistrés dans la mise en œuvre du programme économique. Le président Klaus Iohannis a demandé aux partis majoritaires de résoudre la crise et assuré que malgré celle-ci, la Roumanie était un pays stable, avec une bonne situation économique et un partenaire fiable.
Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie affirme que les personnes ayant déjà purgé une condamnation, celles réhabilitées ou ayant fait l’objet d’une amnistie ainsi que les personnes dont l’infraction pour laquelle elles ont été condamnées ne constitue un fait pénal, peuvent faire partie du gouvernement. Les juges de la Cour ont motivé leur décision par le fait qu’il existe actuellement une certaine incohérence législative, puisqu’une personne ayant été condamnée dans un dossier pénal ne peut pas faire partie du gouvernement, mais elle peut être chef de l’Etat ou bien élu national. La Cour constitutionnelle de Roumanie à recommandé au Législatif de résoudre cette anomalie. Elle s’était prononcée suite à la saisine déposée par l’avocat du peuple, soit le défenseur des droits, au début de cette année. La législation en vigueur n’a pas permis au leader du PSD, Liviu Dragnea de devenir premier ministre, après la victoire de son parti au scrutin législatif de décembre 2016. Il a été condamné avec sursis pour avoir tenté de frauder le référendum de 2012, visant à destituer le président de l’époque, Traian Basescu.
Fonds – 400 millions d’euros seront disponibles pour le financement des PMEs roumaines après la signature aujourd’hui de plusieurs accords entre six banques locales et la Banque européenne d’investissements. En vertu de ces documents, les institutions financières pourront accorder des crédits tant pour la création de nouvelles PMEs que pour le développement de celles qui existent déjà. L’accord de collaboration entre la Banque européenne d’investissements, la Commission européenne et le gouvernement roumain a été signé à Bucarest en octobre dernier.
Agriculture – Les affaires du secteur des céréales ont doublé ces sept derniers mois, se chiffrant en 2015 à environ 3,5 milliards d’euros, selon une analyse de la société KeysFin, basée à Bucarest. Plus de 7 mille sociétés qui emploient plus de 40 mille personnes sont actuellement actives dans ce secteur. Par rapport à l’année 2009, le nombre de ces entreprises a augmenté de près de 30%. Conformément à cette analyse qui repose sur les chiffres fournies par la Commission européenne, à la fin mai 2017, la Roumanie serait devenue le principal exportateur de céréales de l’Union. Par ailleurs, selon le vice-gouverneur de la Banque centrale, Liviu Voinea, la Roumanie a enregistré un processus ininterrompu de récupération des décalages qui la sépare des pays développés.
Conseil – Le secrétaire d’Etat au ministère roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Manoiu a participé mardi au Luxembourg à la réunion du Conseil des Affaires générales ciblé principalement sur les préparatifs pour le Conseil européen les 22 et 23 juin 2017. Le responsable roumain a souligné que les mesures à adopter dans les domaines de la sécurité et de la défense devraient être équilibrées et aboutir au renforcement de la cohésion entre les pays de l’Union, assurer de la plus-value à la contribution de l’Union et de la complémentarité avec les mesures de l’OTAN dans ce domaine. Il a également réitéré l’intérêt de la Roumanie pour appliquer les instruments qui visent la protection des frontières extérieures de l’UE. Pour ce qui est de la migration, le secrétaire roumain d’Etat a souligné l’importance de la consolidation des progrès enregistrés dans la coopération avec les pays d’origine et de transit en vertu du Cadre de partenariat adopté en 2016. Bogdan Manoiu a également réitéré l’ouverture de la Roumanie pour ce qui est de la poursuite du dialogue visant à identifier une solution consensuelle en matière de réforme du Système européen d’asile.