24.01.20147
Référendum – Le président roumain Klaus Iohannis a déclenché ce mardi la procédure d’organisation d’un référendum pour demander l’avis de la population sur la poursuite de la lutte contre la corruption et la garantie de l’intégrité de la fonction publique. Lundi soir, le chef de l’Etat a déclaré que l’intention d’adopter deux décrets d’urgence portant sur une grâce collective et sur plusieurs modifications du Code pénal, dont la dépénalisation de certains faits de corruption, n’avait pas figuré parmi les débats de la campagne électorale du scrutin législatif de décembre dernier. Par conséquent, les Roumains ont le droit d’exprimer leur opinion à ce sujet. Pour sa part, le Parti Social Démocrate, principale formation au pouvoir, affirme que, par cette démarche, le président Iohannis souhaite récupérer le soutien perdu au moment où l’opposition a perdu les élections législatives. Représentée par le Parti National Libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, l’opposition de Bucarest a exprimé son soutien pour le référendum initié par le président. Rappelons-le, dimanche soir, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Bucarest et dans plusieurs villes du pays, contre les deux décrets proposés par le gouvernement. De son côté, le ministre de la Justice, Florin Iordache, allègue que les modifications sont nécessaires pour résoudre le problème du surpeuplement carcéral, car il y a 9000 détenus de plus que les places disponibles dans les lieux de détention, et pour harmoniser la législation sur les décisions de la Cour constitutionnelle.
Newsroom, 24.01.2017, 13:26
Référendum – Le président roumain Klaus Iohannis a déclenché ce mardi la procédure d’organisation d’un référendum pour demander l’avis de la population sur la poursuite de la lutte contre la corruption et la garantie de l’intégrité de la fonction publique. Lundi soir, le chef de l’Etat a déclaré que l’intention d’adopter deux décrets d’urgence portant sur une grâce collective et sur plusieurs modifications du Code pénal, dont la dépénalisation de certains faits de corruption, n’avait pas figuré parmi les débats de la campagne électorale du scrutin législatif de décembre dernier. Par conséquent, les Roumains ont le droit d’exprimer leur opinion à ce sujet. Pour sa part, le Parti Social Démocrate, principale formation au pouvoir, affirme que, par cette démarche, le président Iohannis souhaite récupérer le soutien perdu au moment où l’opposition a perdu les élections législatives. Représentée par le Parti National Libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, l’opposition de Bucarest a exprimé son soutien pour le référendum initié par le président. Rappelons-le, dimanche soir, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Bucarest et dans plusieurs villes du pays, contre les deux décrets proposés par le gouvernement. De son côté, le ministre de la Justice, Florin Iordache, allègue que les modifications sont nécessaires pour résoudre le problème du surpeuplement carcéral, car il y a 9000 détenus de plus que les places disponibles dans les lieux de détention, et pour harmoniser la législation sur les décisions de la Cour constitutionnelle.
Budget – Le premier ministre roumain Sorin Grindeanu a convoqué ce mardi ses ministres pour débattre une dernière fois, séparément, du budget 2017. Sans sa forme rendu publique lundi, le projet du budget 2017 alloue davantage de fonds à l’Agriculture, à l’Emploi, aux Transports, à la Culture, à la Justice, à la Santé et à l’Economie, ainsi qu’au Service Roumain de Renseignements Intérieurs (SRI). Par contre, les ministères de l’Education, de la Jeunesse, de l’Energie, du Développement régional, de l’Intérieur, des Affaires Etragères, ainsi que l’administration présidentielle, les deux chambres du Parlement et le Service de renseignements extérieurs se verront allouer moins d’argent que l’année dernière. Le projet du budget de la Roumanie pour 2017 table sur une croissance économique de 5,2% cette année et de plus de 5% pour 2018-2020, et sur un déficit estimé à 2,96% du PIB. Le document doit être approuvé mercredi par le gouvernement et remis par la suite au Parlement.
Visite – Le président roumain Klaus Iohannis effectue une visite officielle de deux jours à Strasbourg, au Conseil de l’Europe. Ce mardi il participe entre autres à la cérémonie marquant la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste et à l’inauguration d’une exposition roumaine de documents d’archive et de photographies consacrée toujours aux victimes de l’Holocauste. Ce mardi encore, le président roumain doit s’entretenir avec le président de la Commission de Venise, Gianni Buquicchio et avec le président de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, Guido Raimondi. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain de leur transmettre l’engagement et le soutien ferme de Bucarest face aux valeurs et normes du Conseil de l’Europe, notamment en ce qui concerne la démocratie et l’Etat de droit. Mercredi, le président Iohannis tiendra un discours dans le cadre de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe et aura des pourparlers avec le président ce celle-ci, Pedro Agramunt. C’est la première visite à l’étranger de cette année du président roumain.
Célébration – En Roumanie et dans les communautés roumaines de l’étranger sont organisés aujourd’hui plusieurs événements dédiés au 158e anniversaire, de l’Union des Principautés roumaines. C’était le 24 janvier 1859 que Alexandru Ioan Cuza, élu prince régnant de Moldavie une semaine auparavant, fut voté à l’unanimité, par l’Assemblée élective de Bucarest, en tant que souverain de Valachie et proclamé prince régnant des Principautés unies. L’union a été reconnue au plan international trois années plus tard, le 24 janvier 1862, le nouvel Etat recevant le nom de Roumanie. Par les réformes radicales promues, le règne de A. I. Cuza a jeté les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. Le processus de constitution de l’Etat national a été parachevé en 1918, par l’union, avec le royaume de Roumanie, des provinces historiques à population roumaine majoritaire, qui faisaient partie des empires multinationaux voisins. La Roumanie a cependant perdu la Bucovine du nord et la Bessarabie, suite à la Seconde Guerre mondiale.
Météo – Le ciel est couver ce mardi sur le sud, l’est et partiellement sur le centre de la Roumanie. Les températures tournent autour de la normale saisonnière, avec des maximales allant de -5 à 6 degrés. 2 degrés et du soleil à midi à Bucarest