17.11.2017 (mise à jour)
Renseignements — Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé mardi soir avoir donné son feu vert au passage à la réserve du général Florian Coldea, premier adjoint au directeur du Service roumains d’informations. Auparavant, une commission spéciale d’analyse constituée par les renseignements généraux avait annoncé mardi que le général Florian Coldea n’avait enfreint ni la loi ni les normes internes du service secret. Florian Coldea avait été suspendu de ses fonctions, la semaine dernière, après que l’ancien député Sebastian Ghita l’avait accusé d’avoir commis des illégalités. Enquêté lui-même pour corruption, Sebastian Ghita est actuellement en cavale et il est activement recherché par la police. La direction collégiale du Service roumain de renseignement a donc décidé de rétablir Florian Coldea dans ses droits, mais ce dernier a refusé, se mettant, à nouveau, à la disposition de l’institution. Il s’agit d’une question de dignité personnelle et d’honneur militaire, a expliqué le général, estimant également que l’activité du service pourrait être gravement perturbée si les accusations dont il fait l’objet n’étaient pas entièrement démontées.
Newsroom, 17.01.2017, 19:33
Renseignements — Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé mardi soir avoir donné son feu vert au passage à la réserve du général Florian Coldea, premier adjoint au directeur du Service roumains d’informations. Auparavant, une commission spéciale d’analyse constituée par les renseignements généraux avait annoncé mardi que le général Florian Coldea n’avait enfreint ni la loi ni les normes internes du service secret. Florian Coldea avait été suspendu de ses fonctions, la semaine dernière, après que l’ancien député Sebastian Ghita l’avait accusé d’avoir commis des illégalités. Enquêté lui-même pour corruption, Sebastian Ghita est actuellement en cavale et il est activement recherché par la police. La direction collégiale du Service roumain de renseignement a donc décidé de rétablir Florian Coldea dans ses droits, mais ce dernier a refusé, se mettant, à nouveau, à la disposition de l’institution. Il s’agit d’une question de dignité personnelle et d’honneur militaire, a expliqué le général, estimant également que l’activité du service pourrait être gravement perturbée si les accusations dont il fait l’objet n’étaient pas entièrement démontées.
FMI — Une délégation du FMI, avec à sa tête le chef de mission pour la Roumanie, Reza Baqir, se rend cette semaine à Bucarest pour un premier contact avec le premier ministre, Sorin Grindeanu, et les membres de son équipe gouvernementale. Les experts du Fonds doivent également rencontrer, séparément, les responsables de la Banque centrale roumaine, du ministère des Finances et des autres ministères avec des attributions économiques. C’est le budget 2017 qui doit dominer les pourparlers. La Roumanie n’a pas actuellement d’accord avec le FMI, mais elle doit avoir des consultations annuelles avec les représentants de l’institution mondiale, comme prévu par les règlements convenus.
Investiture — Le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, et le président de la Chambre des députés du Parlement de Bucarest, Liviu Dragnea, doivent assister vendredi, à Washington, à la cérémonie d’investiture du président américain, Donald Trump. Les deux hommes s’y déplaceront à l’invitation du vice-président du Comité d’investiture, selon les dires de Liviu Dragnea. Pour sa part dans un communiqué, la Présidence roumaine a annoncé qu’aucune délégation étrangère n’était invitée à cette cérémonie. La Roumanie y sera officiellement représentée par l’ambassadeur accrédité aux Etats-Unis, George Maior, a encore indiqué l’Administration présidentielle, à Bucarest.
Sécurité — Le secrétaire d’Etat du ministère roumain des Affaires étrangères, George Ciamba, lance mercredi, à Vienne, la présidence roumaine du Forum de coopération sécuritaire (FSC), au sein de l’OSCE. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, l’arrivée de Bucarest à la tête de ce forum « intervient dans un moment de revalorisation de cette organisation en vue d’une meilleure gestion des nouveaux défis sécuritaires mondiaux ; il s’agit également de l’opportunité de mettre en exergue le rôle assumé, en ce sens, par la Roumanie, en tant que membre mûr, responsable, conscient des opportunités qui découlent de sa position géographique », affirme le ministère roumain des Affaires étrangères. Le Forum de coopération sécuritaire partage avec le Conseil permanent la prise de décision dans le cadre de l’OSCE. Créé en 1992, le Forum se réunit de manière hebdomadaire, étant une plate-forme d’évaluation et de débat des problématiques sécuritaires et de coopération multilatérale pour renforcer la stabilité et la sécurité dans les pays membres de l’organisation.
Moldova — A Moscou, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue russe, Vladimir Poutine, le nouveau président moldave, Igor Dodon, a annoncé qu’après les futures élections parlementaires dans son pays, il souhaitait renégocier les accords d’association et de libre-échange conclus en 2014 avec l’UE. Alors qu’il entreprend à Moscou sa première visite à l’étranger en qualité de chef d’Etat, Igor Dodon a encore souhaité que le partenariat stratégique entre la République de Moldova et la Russie soit rétabli. Mêmes propos du côté russe, le président Vladimir Poutine espérant, lui aussi, que les relations entre la République de Moldova et la Fédération russe soient relancées et acquièrent une nouvelle dynamique. Elu en novembre dernier, le leader de Chisinau souhaite obtenir une levée des restrictions à l’importation de produits agricoles moldaves, imposée par la Russie suite à la signature d’un Accord d’association entre la République de Moldova et l’UE. Il entend également convenir la réglementation du statut juridique des quelques 500 mille ressortissants moldaves qui travaillent dans la Fédération russe. Entre-temps, à Chisinau, le groupe parlementaire libéral a déclenché la procédure de suspension d’Igor Dodon de ses fonctions, l’accusant d’avoir violé la Constitution. Les élus libéraux accusent le président de s’être rapproché des séparatistes pro-russes de Transnistrie, région sortie de facto de sous le contrôle de Chisinau en 1992, après un conflit armé qui a fait des centaines de morts et tranché par l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes.