26.10.2016
OTAN – Le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc, participe, à partir d’aujourd’hui, à une réunion de l’OTAN à Bruxelles. Selon le ministère de la Défense, les discussions porteront aussi sur la brigade multinationale que l’Alliance va créer en Roumanie. A l’occasion, le ministre Motoc aura plusieurs rencontres avec ses homologues alliés. C’est la première réunion au niveau politique après le sommet de Varsovie, précise le communiqué du ministère de la Défense. D’autre part, l’ambassadeur des Etats Unis à l’OTAN, Douglas Lute, a déclaré que l’Alliance consoliderait sa présence en Roumanie et en Bulgarie. Il a ajouté que pour le moment, les plans de renforcement de la présence des forces aériennes et navales de l’OTAN dans la région de la mer Noire ne sont pas finalisés.
Newsroom, 26.10.2016, 14:54
Exercice – Le Centre d’instruction des forces terrestres de Cincu (centre) accueille, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 5 novembre, un exercice multinational auquel prennent part 1300 militaires. SCORPIONS FURY – 16 a lieu en trois étapes : exercices de commandement, simulation réelle sur le terrain et tirs de combat avec toutes les catégories d’armement. L’exercice est prévu par le Commandement de la Division multinationale Sud-Est de l’OTAN. Les Forces terrestres roumaines y participent avec un millier de militaires environ, auxquels s’ajoutent des troupes du Canada, d’Allemagne et de la République de Moldova.
Taxes – Les représentants du gouvernement roumain et du PNL se proposent de contester devant la Cour constitutionnelle la loi qui prévoit la suppression, à compter du 1er janvier 2017, d’une centaine de taxes non fiscales, dont la redevance audiovisuelle. Le projet de loi, lancé par le PSD, a été adopté hier par la Chambre des députés, qui était l’assemblée décisionnelle dans ce cas. Le projet de loi est passé sans une évaluation de l’impact sur le budget de l’Etat de l’année prochaine, et les parlementaires n’ont pas précisé les sources de financement pour ces mesures, selon les critiques de la loi. Ils attirent l’attention que par l’élimination de cette taxe sur l’audiovisuel, les chaînes publiques de radio et de télévision de Roumanie perdront leur indépendance. Plusieurs organisations de presse demandent au président Klaus Iohannis de ne pas promulguer la loi et de lancer un débat public national sur le statut des médias publics.
Classement – La Roumanie est descendue d’une place au classement Doing Business 2017 de la Banque Mondiale et elle est maintenant 36e. Elle a fait des progrès au chapitre paiement des taxes, où elle a grimpé de quatre positions par rapport à l’année dernière, mais a perdu 11 places au chapitre lancement d’une affaire. La Roumanie devance des pays tels que la Hongrie, la Belgique, l’Italie et la Turquie, mais elle se classe derrière la Nouvelle Zélande, première du classement, la Pologne, la République tchèque et le Kazakhstan. Le rapport de la BM examine 190 économies, sur la base de 11 critères, tels que l’obtention d’un crédit, l’accès au réseau d’électricité et les transactions transfrontalières.
Royauté – Les manifestations en l’honneur du roi Michel qui a célébré ses 95 ans se poursuivent à Bucarest. La princesse héritière Margarita a affirmé, à l’occasion, que l’anniversaire de Sa Majesté avait lieu en 2016, lors des 150 années depuis que la Couronne de Roumanie a servi l’histoire du pays, l’identité et la continuité de la nation. Jeudi, la princesse Margarita et le prince Radu prendront part, dans l’Aula de la Bibliothèque Centrale Universitaire Carol Ier, à la présentation publique de l’émission philatélique Les moteurs, une passion royale, réalisée par Romfilatelia. A l’occasion, la Chorale royale donnera un récital. Un des seuls chefs d’Etats en vie de la Seconde Guerre mondiale, Michel Ier a été roi de Roumanie entre 1927 et 1930, puis entre 1940 et 1947. L’ancien souverain a vécu en exil, après avoir été forcé par les communistes à abdiquer le 30 décembre 1947. Il est revenu en Roumanie après la chute du communisme en décembre 1989. Son retrait de la vie publique a été annoncé en mars dernier.
Moldova – En République de Moldova, 3 jours avant le scrutin présidentiel du 30 octobre, le leader du Parti Démocrate Marian Lupu a retiré sa candidature en faveur du candidat commun de droite, Maia Sandu. Il est important pour son parti que les élections soient remportées par un candidat pro-européen. Marian Lupu bénéficiait de 13% des intentions de vote selon les sondages, alors que Maia Sandu – de 16%. En plus elle bénéficie déjà du soutien de trois partis pro-européens. Au second tour de scrutin, elle affrontera le plus probablement le socialiste pro-russe Igor Dodon, qui aurait 35% des options de l’électorat.