27.07.2016 (mise à jour)
Vote — Un projet de décret d’urgence du gouvernement de Bucarest visant la modification rapide de certaines réglementations du vote par correspondance pour les Roumains de la diaspora sera proposé au débat public avant la mi-août, a annoncé le premier ministre Dacian Ciolos. Des élections législatives doivent se dérouler en décembre 2016 et l’Autorité électorale permanente constate que le nombre de Roumains inscrits au Registre électoral pour exprimer leur choix politique par correspondance ne se chiffre qu’à un peu plus de 3600. Aux termes de la loi électorale, les Roumains de la diaspora qui souhaitent voter par correspondance ou dans un bureau de vote spécialement aménagé dans leur localité de résidence doivent envoyer une requête en ce sens au Registre électoral par courrier postal ou auprès des missions diplomatiques roumaines à l’étranger.
România Internațional, 27.07.2016, 18:43
Vote — Un projet de décret d’urgence du gouvernement de Bucarest visant la modification rapide de certaines réglementations du vote par correspondance pour les Roumains de la diaspora sera proposé au débat public avant la mi-août, a annoncé le premier ministre Dacian Ciolos. Des élections législatives doivent se dérouler en décembre 2016 et l’Autorité électorale permanente constate que le nombre de Roumains inscrits au Registre électoral pour exprimer leur choix politique par correspondance ne se chiffre qu’à un peu plus de 3600. Aux termes de la loi électorale, les Roumains de la diaspora qui souhaitent voter par correspondance ou dans un bureau de vote spécialement aménagé dans leur localité de résidence doivent envoyer une requête en ce sens au Registre électoral par courrier postal ou auprès des missions diplomatiques roumaines à l’étranger.
Le Parti national libéral roumain avait demandé au gouvernement de Bucarest d’instituer par décret d’urgence au moins autant de bureaux de vote pour la diaspora que lors du second tour de l’élection présidentielle de 2014, sinon plus. Dans le même temps, les libéraux ont exigé que les Roumains résidant à l’étranger puissent s’inscrire au Registre électoral par courrier électronique aussi. Plus de 3 millions de Roumains à droit de vote vivent et travaillent actuellement à l’étranger, la plupart dans les Etats de l’UE.
Plagiat — Le Conseil roumain d’attestation des titres, des diplômes et des certificats universitaires a décidé, mercredi, de maintenir le rapport qui constate le plagiat dans la thèse de doctorat de l’ancien premier ministre de gauche Victor Ponta et recommande le retrait de son titre académique. Il devrait lui être retiré par ordre du ministre de l’Education. Victor Ponta, avocat et ancien procureur au Parquet général, a soutenu sa thèse de doctorat en sciences juridiques en 2003, lorsqu’il était chef du Corps de contrôle du premier ministre de l’époque, Adrian Năstase, qui a d’ailleurs coordonné sa thèse. Victor Ponta considère que le retrait du titre serait une vengeance politique et a annoncé qu’il contesterait en justice le verdict de plagiat. Le scandale lié à sa thèse a éclaté en 2012.
Attaque — L’attaque terroriste perpétrée à l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, dans le nord-ouest de la France, est « un attentat symbolique contre l’identité chrétienne de l’Europe », affirme l’Eglise orthodoxe roumaine dans un communiqué où elle exprime également sa solidarité avec le peuple français de même que sa compassion pour les victimes et leurs familles. Deux djihadistes, dont un Français connu des services antiterroristes, ont surgi mardi matin dans léglise de Saint-Etienne-du-Rouvray, dans la banlieue de Rouen, pendant la messe matinale, et pris en otage six personnes, dont le prêtre, trois religieuses et un couple. Le prêtre octogénaire, Jacques Hamel, a été égorgé. Les djihadistes ont été abattus par la police au moment où ils sont sortis sur le parvis de léglise. L’attaque a été revendiquée par l’organisation Etat islamique.
Exercice — A compter de ce mercredi et jusqu’au 7 août, plus de 2700 militaires d’une dizaine de pays participent à un grand exercice accueilli par la base de Cincu, au centre de la Roumanie. Sur ces manœuvres, cinq Etats membres de l’OTAN — la Roumanie, les Etats-Unis, le Canada, la Pologne et la Bulgarie — collaboreront avec cinq pays du Partenariat pour la paix — l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine. Leurs militaires seront impliqués dans des exercices de commandement, de formation par simulation assistée par ordinateur, d’entraînement sur le terrain et de tir de combat avec toutes les catégories d’armement.