10.04.2016
Sécurité nationale – Le président roumain Klaus Iohannis discutera lundi avec le premier ministre Dacian Ciolos de la législation de la sécurité nationale. Mardi et mercredi le chef de l’Etat roumain aura des consultations au même sujet avec les leaders des partis parlementaires. Selon Klaus Iohannis la législation portant sur la sécurité nationale doit être modernisée et améliorée, il faut même remplacer certaines mesures qui ne correspondent plus au contexte actuel de sécurité au niveau global et national. De plus, dans l’élaboration de cette législation il faut tenir compte tant du besoin de sécurité des citoyens que de leurs droits et libertés, a encore ajouté le président roumain.
Newsroom, 10.04.2016, 13:30
Sécurité nationale – Le président roumain Klaus Iohannis discutera lundi avec le premier ministre Dacian Ciolos de la législation de la sécurité nationale. Mardi et mercredi le chef de l’Etat roumain aura des consultations au même sujet avec les leaders des partis parlementaires. Selon Klaus Iohannis la législation portant sur la sécurité nationale doit être modernisée et améliorée, il faut même remplacer certaines mesures qui ne correspondent plus au contexte actuel de sécurité au niveau global et national. De plus, dans l’élaboration de cette législation il faut tenir compte tant du besoin de sécurité des citoyens que de leurs droits et libertés, a encore ajouté le président roumain.
Corruption – Il faudrait modifier la loi de sorte que les personnes qui ont été condamnées définitivement pour des faits de corruption ne puissent plus exercer leurs fonctions. C’est ce qu’a déclaré la procureure en chef de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi. Ce dimanche, dans une émission télévisée, la chef du parquet national anticorruption a souligné que les défis législatifs que son institution devait relever en permanence étaient une vulnérabilité pour celle-ci. Les instruments législatifs dont la Direction nationale anticorruption se sert, tout comme les compétences attribuées aux procureurs et magistrats risquent souvent d’être modifiés, vu que de nombreuses lois visant directement l’activité du parquet sont en débat au Parlement, a expliqué Mme Kovesi. Le grand nombre de dossiers à traiter est une autre vulnérabilité de la Direction, qui pourrait être partiellement améliorée en modifiant la loi pour élargir l’utilisation de l’accord de reconnaissance de la culpabilité. Par ailleurs, lorsqu’il existe des preuves qu’une infraction a été commise, les procureurs anticorruption peuvent décider de la confiscation de biens et de sommes d’argent, même s’ils ne se trouvent pas en Roumanie.
Migrants – Plus de 100.000 ressortissants étrangers à droit de séjour se trouvaient en Roumanie à la fin du premier trimestre 2016, selon l’inspection générale pour les immigrations. Parmi eux, environ 65.000 proviennent d’Etats non membres de l’UE, notamment de République de Moldova, de Turquie et de Chine. Plus de 45.000 ressortissants étrangers de Roumanie proviennent de l’UE, dont la plupart sont des Italiens. Parmi les principales raisons pour lesquelles toutes ses personnes se trouvent en Ro figurent le droit à l’unité de la famille, les études et le travail. De même, depuis le début de l’année on a assuré l’accès à l’asile à 229 personnes ayant déposé des demandes de protection internationale. La plupart sont de Syrie, d’Irak, du Pakistan et de Somalie.
Pétrole – La Roumanie a utilisé l’année dernière 11,2 millions de tonnes de brut, soit 4 millions provenant de la production interne et plus de 7 millions de tonnes de brut importé, lit-on dans un rapport de la Commission Nationale de prévision sur l’industrie pétrolière roumaine en 2015. La consommation a dépassé d’environ 4% celle de 2014, lorsque 10,79 millions de tonnes ont été utilisées au niveau national. Selon les représentants de la Commission Nationale de prévision, la baisse abrupte du prix du pétrole, ces derniers mois, a déterminé les compagnies du domaine, y compris celles de Roumanie, de renoncer à une partie de leurs investissements.
Elections – Les partis politiques de Roumanie peuvent déposer leurs candidatures aux élections municipales à partir de lundi, 11 avril, et jusqu’au 26 avril. Les candidatures définitives seront annoncées le 4 mai. 126 partis, alliances et unions se sont inscrits au Bureau électoral central et présenteront leurs candidatures aux élections locales du 5 juin. La campagne électorale se déroulera du 6 mai au 4 juin.
Maires – A Bucarest, un millier de maires de Roumanie et de République de Moldova voisine ont participé dimanche en première, à une Conférence commune des représentants des communautés locales. 450 accords de jumelage et de partenariat entre les deux pays ont été signés à cette occasion, reposant sur des actions communes de développement dans les secteurs économique, culturel et sportif, dans l’éducation et dans l’administration publique locale.
Météo – Le temps restera instable en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera couvert et l’on attend de la pluie à verse dans le sud, l’est et le centre du pays jusqu’à lundi soir. Les températures maximales ne dépasseront pas les 20 degrés.