09.12.2015
Visite – Le premier ministre britannique David Cameron entame ce mercredi une visite officielle en Roumanie. Il sera reçu par le président Klaus Iohannis et rencontrera aussi son homologue roumain, Dacian Ciolos. La visite du premier ministre britannique à Bucarest fait partie d’une tournée qui l’a également mené en Bulgarie et en Pologne. Ces visites se déroulent sur la toile de fond des négociations pour la reconfiguration de la relation du Royaume Uni avec les Etats de l’UE et alors que Londres prépare un référendum relatif à son appartenance à l’UE. Le Royaume Uni souhaite réformer l’Union pour répondre aux intérêts britanniques, notamment pour ce qui est de la libre circulation en général et de la circulation de la main d’œuvre en particulier. La Roumanie, tout comme la Pologne exclut toute limitation de la liberté de circulation, qui est un principe fondamental pour l’UE. Bucarest a constamment soutenu que le Royaume-Uni reste dans l’UE.
Newsroom, 09.12.2015, 13:44
Visite – Le premier ministre britannique David Cameron entame ce mercredi une visite officielle en Roumanie. Il sera reçu par le président Klaus Iohannis et rencontrera aussi son homologue roumain, Dacian Ciolos. La visite du premier ministre britannique à Bucarest fait partie d’une tournée qui l’a également mené en Bulgarie et en Pologne. Ces visites se déroulent sur la toile de fond des négociations pour la reconfiguration de la relation du Royaume Uni avec les Etats de l’UE et alors que Londres prépare un référendum relatif à son appartenance à l’UE. Le Royaume Uni souhaite réformer l’Union pour répondre aux intérêts britanniques, notamment pour ce qui est de la libre circulation en général et de la circulation de la main d’œuvre en particulier. La Roumanie, tout comme la Pologne exclut toute limitation de la liberté de circulation, qui est un principe fondamental pour l’UE. Bucarest a constamment soutenu que le Royaume-Uni reste dans l’UE.
Budget – Le cabinet de Bucarest doit approuver aujourd’hui dans le cadre de sa réunion hebdomadaire le projet de budget 2016. L’éducation, la santé, la défense et le ministère de l’Intérieur sont les domaines qui recevront le plus d’argent l’année prochaine alors que les budgets les ministères du travail et des Transports seront réduits. Le document a été conçu conformément à un niveau maximal du déficit de 3% du PIB, tel qu’il est admis par l’UE et à une croissance économique estimée à 4%. Les calculs indiquent une hausse des recettes budgétaires de 800 millions d’euros par rapport à cette année, tandis que les dépenses, majorées de 2,9 milliards d’euros, devraient couvrir aussi les mesures d’allègement fiscal déjà approuvées. Le projet du budget d’Etat fait aujourd’hui l’objet d’un débat public qui réunira pour la première fois les membres de l’Exécutif, des représentants d’ONG et des citoyens.
Euro – La Roumanie doit adopter au plus vite la monnaie unique européenne parce qu’il est possible qu’une série de décisions soient prises à partir de 2018 qui risquent de rendre plus difficile l’accès des pays qui se trouvent à l’extérieur de la zone euro, affirme le conseiller présidentiel Leonard Orban. Il a souligné le fait que Bucarest vise à adhérer à la zone euro en 2019, mais que selon de nombreuses voix cette cible n’est plus réaliste. A son avis, l’adoption de l’Euro pourrait constituer un véritable projet national parce qu’il implique non seulement des décisions économiques et politiques, mais tout un processus compliqué et très coûteux. Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu déclarait lui aussi en septembre que l’objectif d’adhérer en 2019 à la zone euro n’était plus réalisable. La Banque centrale proposera à la présidence et au gouvernement d’établir une feuille de route qui soit acceptée par consensus national avant de décider sur une date butoir d’adhésion à la zone euro.
Corruption – Les députés roumains doivent voter aujourd’hui les demandes de la Direction nationale anti-corruption de placer en détention provisoire les députés libéraux Ioan Oltean et Catalin Teodorescu. Les deux élus sont accusés de corruption dans un dossier relatif à des dédommagements illégaux d’environ 24 millions d’euros. La semaine dernière, la commission juridique avait donné son avis favorable à la demande des procureurs anti-corruption d’ouvrir des enquêtes à leur encontre. Dans le même dossier, la Haute Cour de Cassation et de Justice avait émis en novembre des mandats visant le placement en détention provisoire pour 30 jours de l’ex-chef de l’Autorité chargée des restitutions, d’un homme d’affaires, ainsi que de cinq ex-membres de la Commission centrale qui établit le montant des dédommagements dans le cadre de cette Autorité.