01.10.2015
FMI – Un nouvel accord avec le FMI fournira un plus de crédibilité aux politiques économiques roumaines, aidera à un financement plus avantageux sur les marchés internationaux et stimulera probablement des réformes, affirme le gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isarescu. A son avis, compte tenu du fait que le déficit budgétaire est très réduit, les besoins de financement sont sous contrôle et, par conséquent, le nouvel accord ne devrait pas viser la balance de paiements, mais des problèmes qui n’ont pas encore été résolus, comme les réformes structurelles par exemple. Notons que le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, a déclaré que la Roumanie demanderait officiellement de conclure un nouvel accord avec le FMI au cours de cette année. Depuis 2009, Bucarest a conclu 3 accords consécutifs avec le FMI et l’UE.
Newsroom, 01.10.2015, 13:03
Universités – Ce premier octobre c’est la rentrée universitaire en Roumanie. Selon de récentes études, les universités roumaines ont de moins en moins d’étudiants, leur nombre ayant baissé à moitié en 7 ans seulement. Ce qui plus est, plus de 50% d’entre eux ne travaillent pas dans le domaine dans lequel ils se sont spécialisés. La baisse du nombre d’étudiants s’explique d’une part par la chute de la natalité, ces dernières années. D’autre part, selon les statistiques nationales, l’intérêt des jeunes roumains pour la formation universitaire a beaucoup diminué.
Moldova – Dans son discours, jeudi, devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le premier ministre de la République de Moldova, Valeriu Strelet, a de nouveau demandé le retrait des troupes russes de la région séparatiste pro-russe de Transnistrie (située dans l’est de son pays). Et lui d’ajouter que l’ainsi dite opération de maintien de la paix déroulée par les troupes russes devait être transformée en une mission civile sus mandat international. Rappelons-le, la Transnistries est sortie de facto de sous le contrôle de Chisinau en 1992 suite à un conflit armé qui a fait des centenaines de morts et qui a été tranché suite à l’intervention des troupes russes du côté des séparatistes. Ces troupes sont restées dans la zone, même si Mosocu s’était engagée à les retirer au somment de l’OSCE d’Istanbul, en 1999. Entre temps, à Chisinau, le gouvernement pro-européen de Valeriu Strelet est de plus en plus contesté par l’opposition pro-russe.
Volkswagen – A Bucarest, le ministre des Transports, Iulian Matache, et la ministre de l’Environnement, Gratiela Gavrilescu, ainsi que la direction du Registre Automobile Roumain se penchent ce jeudi sur les retombées du scandale Volkswagen en Roumanie. La semaine dernière, le Registre Automobile Roumain avait annoncé être en train de vérifier si les véhicules auxquels il avait accordé des certificats d’homologation pour les émissions polluantes étaient dotés de dispositifs de manipulation de ces émissions. Le Registre a demandé à la représentation de Volkswagen en Roumanie une liste de tous les types d’automobiles équipées de ces dispositifs. Depuis le déclenchement du scandale, il a été constaté que 11 millions de voitures vendues par Volkswagen et ses filiales à travers le monde étaient dotées de ce logiciel, même s’il n’était pas actif sur tous les véhicules. Récemment Volkswagen a annoncé avoir mis au point un plan de réparation des automobiles diesel en question.