18.09.2015 (mise à jour)
Migrants – Le chef de lEtat roumain, Klaus Iohannis, participera le 23 septembre au Conseil européen extraordinaire de Bruxelles organisé à la demande de lAllemagne dans le contexte de lactuelle crise des réfugiés. Le Conseil se tiendra au lendemain dune réunion extraordinaire des ministres européens de lIntérieur ciblée sur le même sujet. Le président roumain a réitéré lengagement de Bucarest daccueillir 1785 réfugiés, un chiffre trois fois inférieur à celui réclamé par la Commission européenne. Outre la Roumanie, neuf autres pays européens refusent les quotas obligatoires de réfugiés exigés par Bruxelles.
Newsroom, 18.09.2015, 19:05
Migrants – Le chef de lEtat roumain, Klaus Iohannis, participera le 23 septembre au Conseil européen extraordinaire de Bruxelles organisé à la demande de lAllemagne dans le contexte de lactuelle crise des réfugiés. Le Conseil se tiendra au lendemain dune réunion extraordinaire des ministres européens de lIntérieur ciblée sur le même sujet. Le président roumain a réitéré lengagement de Bucarest daccueillir 1785 réfugiés, un chiffre trois fois inférieur à celui réclamé par la Commission européenne. Outre la Roumanie, neuf autres pays européens refusent les quotas obligatoires de réfugiés exigés par Bruxelles.
Corruption – La Haute Cour de cassation et de Justice a fixé pour lundi le premier délai du jugement du dossier dans lequel le premier ministre roumain, le social-démocrate Victor Ponta et son collègue de parti, le sénateur Dan Sova, ont été renvoyés devant les juges par la Direction nationale anti-corruption. Victor Ponta est accusé de faux en écriture sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, dans une affaire de corruption impliquant les sociétés énergétiques Turceni şi Rovinari (dans le sud du pays) et qui concerne la conclusion de contrats d’assistance juridique. Il s’agit de faits que Victor Ponta aurait commis en tant qu’avocat, avant son mandat à la tête du gouvernement. Dan Sova, ancien ministre des Transports dans le cabinet Ponta, est accusé de complicité d’abus de fonctions. Par ailleurs, la Direction nationale anti-corruption a demandé vendredi au Conseil supérieur de la magistrature de décider si oui ou non les récentes affirmations du premier ministre Victor Ponta concernant le procureur qui a instruit le dossier sur la base duquel il a été renvoyé devant les juges sont de nature à porter atteinte à l’indépendance de la justice. Victor Ponta avait écrit, jeudi, sur un réseau social, que le procureur en charge du dossier, hanté par le désir de saffirmer, avait inventé des faits et des situations qui se seraient produits il y 10 ans. Enfin, l’opposition libérale de Roumanie a fait savoir qu’elle déposerait lundi une motion de censure au sujet du manque de crédibilité du gouvernement dirigé par le social-démocrate Victor Ponta, sur la toile de fond des démêlés avec la justice de ce dernier.
Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, s’entretiendra samedi avec son homologue néerlandais, Bert Koenders, qui effectue une visite à Bucarest. Selon le ministère roumain des Affaires étrangères, les deux officiels aborderont notamment des thèmes relatifs au voisinage oriental de l’UE, la crise ukrainienne y comprise, aux Balkans occidentaux, à la perspective européenne de la République de Moldova et à la crise des migrants. Les deux ministres se pencheront également sur des questions liées à la future présidence néerlandaise du Conseil de l’UE, au premier semestre 2016. Une attention particulière sera prêtée à la sécurité, l’accent devant être mis sur les préparatifs en vue du prochain sommet de l’OTAN, qui aura lieu en 2016 à Varsovie, ainsi que sur la lutte contre le terrorisme.
Justice — La Cour d’appel de Chişinău a levé vendredi l’interdiction imposée au citoyen roumain George Simion, leader de la plate-forme unioniste Action 2012 (mouvement qui milite en faveur de l’union de la République de Moldova avec la Roumanie). L’instance judiciaire mentionnée a décidé qu’il n’y avait pas de raisons pour que George Simion soit déclaré « persona non grata » pour cinq ans. Retenu à Chisinau le 13 mai dernier et expulsé par la suite, le Roumain avait été interdit d’entrée en République de Moldova, pour avoir organisé des actions portant atteinte à la sécurité de l’Etat moldave.