31.07.2015 (mise à jour)
Déclaration — L’Union Européenne soutiendra pleinement le nouveau gouvernement de la République de Moldova — a déclaré le chef de la représentation communautaire à Chisinau, Pirkka Tapiola, au cours d’un entretien avec le premier ministre moldave pro-occidental Valeriu Streleţ. Et le représentant de Bruxelles d’ajouter que l’investiture du nouvel Exécutif de la République de Moldova était importante pour assurer la stabilité et la poursuite des réformes. Les Etats Unis ont également salué l’installation du nouveau Cabinet de Chisinau, se déclarant prêts à collaborer avec l’équipe gouvernementale de Valeriu Streleţ. Selon le Département d’Etat américain, Washington s’attend à ce que le gouvernement moldave applique des réformes rapides en faveur de la population qui a voté pour un avenir prospère et pour l’intégration européenne de leur pays. A Bucarest, le président roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que le gouvernement Valeriu Strelet trouvera en la Roumanie son meilleur appui pour surmonter les difficultés économiques et continuer le parcours européen de la République de Moldova. Le ministère roumain des affaires étrangères a lui aussi réitéré le soutien ferme et inconditionnel de Bucarest pour que Chisinau se joigne irréversiblement à la famille européenne.
Newsroom, 31.07.2015, 19:02
Déclaration — L’Union Européenne soutiendra pleinement le nouveau gouvernement de la République de Moldova — a déclaré le chef de la représentation communautaire à Chisinau, Pirkka Tapiola, au cours d’un entretien avec le premier ministre moldave pro-occidental Valeriu Streleţ. Et le représentant de Bruxelles d’ajouter que l’investiture du nouvel Exécutif de la République de Moldova était importante pour assurer la stabilité et la poursuite des réformes. Les Etats Unis ont également salué l’installation du nouveau Cabinet de Chisinau, se déclarant prêts à collaborer avec l’équipe gouvernementale de Valeriu Streleţ. Selon le Département d’Etat américain, Washington s’attend à ce que le gouvernement moldave applique des réformes rapides en faveur de la population qui a voté pour un avenir prospère et pour l’intégration européenne de leur pays. A Bucarest, le président roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que le gouvernement Valeriu Strelet trouvera en la Roumanie son meilleur appui pour surmonter les difficultés économiques et continuer le parcours européen de la République de Moldova. Le ministère roumain des affaires étrangères a lui aussi réitéré le soutien ferme et inconditionnel de Bucarest pour que Chisinau se joigne irréversiblement à la famille européenne.
Sondage — Environ 68% des Roumains soutiennent l’union de la Roumanie avec la République de Moldova voisine et majoritairement roumanophone — indique un sondage d’opinion rendu public ce vendredi. 17,5% des sondés sont opposés à une telle action, tandis que 14,6% n’ont aucune opinion là-dessus. Le 12 juillet dernier, plusieurs milliers de citoyens roumains et moldaves ont participé, à Bucarest, à une marche pour soutenir la déclaration d’union adoptée une semaine auparavant par une trentaine de milliers de gens, lors d’un grand rassemblement populaire à Chisinau. Ces manifestations ont eu lieu à l’appel de plusieurs ONG de l’avis desquelles « c’est uniquement par l’union que nous pouvons faire face aux défis de l’avenir, vivre mieux dans notre propre pays, grand, sans frontières intérieures, sans obstacles, avec un destin commun et prospère pour tous les Roumains. » La République de Moldova a été créée sur une partie des territoires roumains de l’est, annexés par l’URSS suite à un ultimatum en 1940.
Enquêtes — La Commission européenne a déclenché deux enquêtes pour établir si les mesures adoptées en faveur des aéroports de Cluj-Napoca et de Targu Mures (au nord-ouest de la Roumanie), détenus par l’Etat, et en faveur des transporteurs aériens qui les utilisent, principalement la compagnie hongroise à bas-coûts Wizz Air, respectaient les normes communautaires en matière d’aides d’Etat. Les enquêtes portent notamment sur les taxes de marketing payées à la compagnie Wizz Air par l’aéroport international de Cluj-Napoca et sur les taxes aéroportuaires réduites offertes par l’aéroport Transilvania Târgu Mureş aux transporteurs aériens. La Commission européenne examinera également les subventions versées par les pouvoirs locaux aux aéroports en question — a expliqué la commissaire en charge de la politique concurrentielle, Margrethe Vestager.