08.07.2015 (mise à jour)
Direction – Mihai Răzvan Ungureanu est revenu ce mercredi à la tête du Service roumain d’Informations extérieures. Présent à l’installation du nouveau directeur, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a affirmé que le Service se trouvait dans la première ligne de la lutte contre les défis non-conventionnels internationaux. Le chef de l’Etat a aussi souligné l’importance du rôle joué par le SIE au plan des relations et de la coopération euro-atlantiques et internationales, avec une efficacité prouvée dans le domaine de l’analyse stratégique et de défense des intérêts nationaux. La candidature de Mihai Razvan Ungureanu au poste de directeur du SIE, soutenue par le président Iohannis, a été votée par l’opposition parlementaire mais aussi par l’UNPR, composante de la coalition au pouvoir à Bucarest, lors d’un plénum du Parlement boycotté par le PSD et l’ALDE (au pouvoir). M. Ungureanu a déjà occupé ce poste entre 2007 et 2012 ; il avait aussi été ministre des affaires étrangères entre 2004 et 2007, ainsi que premier ministre dans la première moitié de l’année 2012, pendant le dernier mandat présidentiel de Traian Basescu.
Newsroom, 08.07.2015, 20:17
Direction – Mihai Răzvan Ungureanu est revenu ce mercredi à la tête du Service roumain d’Informations extérieures. Présent à l’installation du nouveau directeur, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a affirmé que le Service se trouvait dans la première ligne de la lutte contre les défis non-conventionnels internationaux. Le chef de l’Etat a aussi souligné l’importance du rôle joué par le SIE au plan des relations et de la coopération euro-atlantiques et internationales, avec une efficacité prouvée dans le domaine de l’analyse stratégique et de défense des intérêts nationaux. La candidature de Mihai Razvan Ungureanu au poste de directeur du SIE, soutenue par le président Iohannis, a été votée par l’opposition parlementaire mais aussi par l’UNPR, composante de la coalition au pouvoir à Bucarest, lors d’un plénum du Parlement boycotté par le PSD et l’ALDE (au pouvoir). M. Ungureanu a déjà occupé ce poste entre 2007 et 2012 ; il avait aussi été ministre des affaires étrangères entre 2004 et 2007, ainsi que premier ministre dans la première moitié de l’année 2012, pendant le dernier mandat présidentiel de Traian Basescu.
Réorganisation — Le gouvernement roumain a approuvé la réorganisation de l’Institut national de recherche en microbiologie et immunologie « Cantacuzino » de Bucarest, l’unique fabricant de vaccins de Roumanie. Un arrêté gouvernemental d’urgence, émis le mois dernier, accordait à l’Institut le statut d’institution publique d’intérêt stratégique et un budget de 10 millions d’euros, destiné à couvrir le remboursement des dettes et les frais de fonctionnement jusqu’à la fin de l’année. Le déclin de l’Institut « Cantacuzino », un des fabricants de substances immunologiques les plus appréciés au monde, a commencé en février 2010, lorsque l’Agence nationale du médicament lui a retiré l’autorisation de fonctionnement pour des questions de procédures techniques. Depuis, la Roumanie doit importer les vaccins destinés à la population.
Moldova — Le chef de la délégation du Parlement européen pour la République de Moldova, le social-démocrate roumain Andi Cristea, s’est exprimé en faveur de l’installation, le plus rapidement possible, d’un nouveau gouvernement à Chisinau. Après la démission, en juin dernier, du Cabinet de Chiril Gaburici, les négociations entre les partis pro-européens sur la création d’une majorité parlementaire et l’installation d’un nouveau gouvernement. Aux termes de la Constitution moldave, si un nouvel Exécutif n’est installé jusqu’au 16 septembre prochain, le président Nicolae Timofti devra dissoudre le Parlement et convoquer des élections anticipées.
Rapatriement — Sept ressortissants roumains se trouvant dans la ville libyenne de Misurata ont été rapatriés en parfaite sécurité, a fait savoir le ministère des affaires étrangères de Bucarest dans un communiqué rendu public ce mercredi. La même source précise que les personnes en question avaient ignoré les avertissements constants du ministère concernant les déplacements en Lybie et s’étaient retrouvées dans une situation difficile à Misurata suite à un conflit de travail avec un employeur local. Bucarest attire à nouveau l’attention sur l’extrême dangerosité des déplacements en Lybie et recommande à tous les citoyens roumains d’annuler tout voyage dans ce pays dévasté par la guerre civile.