25.06.2015 (mise à jour)
Victor Ponta — La Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen a discuté, jeudi, la situation du premier ministre roumain Victor Ponta (PSD), pour qui les députés de Bucarest n’ont pas approuvé la demande du Parquet national anticorruption de levée de l’immunité parlementaire. Les procureurs avaient demandé l’approbation pour le lancement de la procédure pénale contre le député Victor Ponta pour un possible conflit d’intérêts. Le Parquet national anticorruption a entamé des poursuites pénales contre le chef de l’exécutif de Bucarest, en convalescence après une intervention chirurgicale, pour d’autres faits. Il est accusé de faux en écritures sous seing privé, complicité d’évasion fiscale de façon continue et de blanchiment d’argent — faits qui se seraient produits voici quelques années, lorsqu’il était avocat. A Bucarest, un de ses proches, le député roumain Sebastian Ghita, sous enquête pénale pour corruption, s’est vu interdire toute activité parlementaire après de nouvelles accusations formulées par les procureurs. Considéré un des proches du premier ministre, Victor Ponta, Sebastian Ghita est enquêté dans un dossier visant un contrat cofinancé de fonds structurels sur un projet d’extension du réseau d’assainissement et de distribution de l’eau dans le département de Prahova. Plusieurs responsables politiques et hommes d’affaires parmi lesquels le beau-frère de Ponta, Iulian Hertanu, sont enquêtés dans ce même dossier. Mercredi, les procureurs ont élargi les poursuites pénales à l’encontre de Sebastian Ghita, accusé actuellement de trafic d’influence, évasion fiscale, blanchiment d’argent et complicité de détournement de fonds communautaires. Selon les procureurs, Ghita est également accusé d’avoir corrompu l’électorat lors du scrutin parlementaire de 2012 et présidentiel de 2014. Sebastian Ghita clame son innocence et prétend que son dossier n’est que le résultat d’un coup monté politique. Il accuse des pressions constantes et des menaces censées conduire, dit-il, à la démission du premier ministre, Victor Ponta.
România Internațional, 25.06.2015, 20:02
Victor Ponta — La Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen a discuté, jeudi, la situation du premier ministre roumain Victor Ponta (PSD), pour qui les députés de Bucarest n’ont pas approuvé la demande du Parquet national anticorruption de levée de l’immunité parlementaire. Les procureurs avaient demandé l’approbation pour le lancement de la procédure pénale contre le député Victor Ponta pour un possible conflit d’intérêts. Le Parquet national anticorruption a entamé des poursuites pénales contre le chef de l’exécutif de Bucarest, en convalescence après une intervention chirurgicale, pour d’autres faits. Il est accusé de faux en écritures sous seing privé, complicité d’évasion fiscale de façon continue et de blanchiment d’argent — faits qui se seraient produits voici quelques années, lorsqu’il était avocat. A Bucarest, un de ses proches, le député roumain Sebastian Ghita, sous enquête pénale pour corruption, s’est vu interdire toute activité parlementaire après de nouvelles accusations formulées par les procureurs. Considéré un des proches du premier ministre, Victor Ponta, Sebastian Ghita est enquêté dans un dossier visant un contrat cofinancé de fonds structurels sur un projet d’extension du réseau d’assainissement et de distribution de l’eau dans le département de Prahova. Plusieurs responsables politiques et hommes d’affaires parmi lesquels le beau-frère de Ponta, Iulian Hertanu, sont enquêtés dans ce même dossier. Mercredi, les procureurs ont élargi les poursuites pénales à l’encontre de Sebastian Ghita, accusé actuellement de trafic d’influence, évasion fiscale, blanchiment d’argent et complicité de détournement de fonds communautaires. Selon les procureurs, Ghita est également accusé d’avoir corrompu l’électorat lors du scrutin parlementaire de 2012 et présidentiel de 2014. Sebastian Ghita clame son innocence et prétend que son dossier n’est que le résultat d’un coup monté politique. Il accuse des pressions constantes et des menaces censées conduire, dit-il, à la démission du premier ministre, Victor Ponta.
Conseil européen — Le président roumain Klaus Iohannis représente la Roumanie au Conseil européen d’été de Bruxelles. L’agenda comporte des thèmes tels la migration, la sécurité et la défense européenne, la croissance économique, la compétitivité et la stratégie de l’emploi, a fait savoir Klaus Iohannis. Les leaders européens examineront également des aspects économiques tels la crise grecque ou encore des aspects renvoyant au processus de renégociation des rapports entre Londres et Bruxelles. Des aspects visant la stratégie concernant le marché unique numérique, récemment proposé par la Commission européenne, sont également discutés. Le rapport sur la finalisation de l’Union économique et monétaire de l’Europe, document récemment élaboré par la Commission en collaboration avec le Conseil européen, la Banque centrale européenne, l’Eurogroupe et le Parlement européen se trouve aussi au cœur des débats.
Armement — Les Etats Unis disloqueront à titre temporaire, en coordination avec ses alliés, près de 250 chars, véhicules de combat Bradley et mortiers autopropulsés ainsi que l’équipement de combat blindé associé dans les pays baltes et en Europe Centrale. Le Département américain de la Défense a précisé que la mesure était censée soutenir les entraînements et les exercices menés par les unités militaires disloquées par tournus en Europe. Ces armements lourds qui équipent des unités du niveau compagnie jusqu’au niveau bataillon seront disloquées en Bulgarie, Estonie, Allemagne, Lettonie, Lituanie, Pologne et Roumanie, lit-on dans un communiqué de l’Ambassade des Etats Unis à Bucarest. Après le rattachement de la Crimée par la Fédération de Russie, des militaires des Etats Unis et d’autres Etats de l’OTAN ont été disloqués, par tournus, sur le territoire des pays du flanc Est de l’Alliance. La source citée souligne que cette présence est de nature à montrer le soutien aux pays alliés, profondément inquiets par les actions militaires de la Russie en Ukraine.
Déclaration – Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, a réaffirmé ce jeudi la position ferme de Bucarest à l’égard de l’indépendance politique, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières reconnues à l’international. Le ministre a fait cette déclaration à la réunion des ministres alliés de la Défense, qui a eu lieu deux jours durant à Bruxelles. La réunion a été dominée par les nouveaux défis sécuritaires, notamment relatifs à la situation en Ukraine. Et c’est toujours ce jeudi que le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a averti sur « le risque de la reprise de combats intenses » dans l’est ukrainien, région où l’armistice mis en place en février dernier est fréquemment violé. Déclenché en mars 2014, le conflit séparatiste de l’est de l’Ukraine s’est soldé par plus de 6.500 morts.
Commission européenne — La Commission européenne n’est pas arrivée à un accord avec les autorités roumaines au sujet du Code fiscal, mais décidera dans le cadre de la rencontre des ministres des Finances (Ecofin) du 14 juillet quel est l’état de l’accord financier avec la Roumanie, tandis que le FMI ne fera plus de visite d’évaluation le mois prochain, vu qu’il disposera déjà des conclusions de la mission de la Commission européenne, a déclaré jeudi le ministre roumain des Finances publiques. Selon Eugen Teodorovici, a préoccupation de la Commission européenne porte sur l’impact budgétaire que le Code fiscal entraînera, à partir de l’année prochaine. Le nouveau Code fiscal et celui de procédure fiscale devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2016. Une des principales mesures de la nouvelle loi est la réduction de la TVA de 24 à 19%, à partir du 1er janvier 2016. Le nouveau Code fiscal prévoit aussi, entre autres, la renonciation à la taxe sur les constructions spéciales, l’élimination de l’accise sur les carburants, respectivement de l’impôt de 16% sur les dividendes, à partir du 1er janvier prochain. Le ministre Teodorovici a souligné, d’autre part, que la Roumanie s’est engagée très clairement à maintenir ses engagements assumés, notamment en matière de réformes structurales.
Exercice – Le chef du Commandement allié de forces interarmées de Naples, lamiral américain Mark Ferguson, assiste ce jeudi à l’exercice militaire Trident Joust 15 qui se déroule sur le polygone militaire de Cincu, dans le département de Brasov, au centre de la Roumanie. Dans le cadre de cet exercice, plusieurs structures dun commandement allié interarmées seront déployées pour la première fois en Roumanie. La commande et le contrôle de la Force de réaction de lOTAN seront également transférés pour la première fois vers une position temporaire. Commencé le 17 juin, l’exercice Trident Joust se déroule jusqu’au dimanche, 28 juin et réunit plus d’un millier de militaires des 25 pays membres de l’OTAN.