09.06.2015
Corruption – Les députés roumains réunis en séance plénière ont rejeté mardi la demande de la Direction nationale anticorruption de déclencher des poursuites pénales à l’encontre du chef du gouvernement roumain pour un possible conflit d’intérêts durant son mandat. Lundi, la sollicitation des procureurs a été rejetée également par les membres de la Commission juridique de la Chambre. Le Parquet national anticorruption a déjà ouvert des poursuites pénales pour trois autres délits qui auraient été commis à l’époque où Victor Ponta était avocat. Il est accusé de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale de façon continue et de blanchiment d’argent. Les infractions relèvent du dossier du sénateur Dan Şova (PSD), ancien ministre des Transports du cabinet Ponta, accusé de corruption. Le chef de l’Etat, ainsi que l’opposition libérale et populaire du Législatif avaient demandé au premier ministre de démissionner, une demande que Victor Ponta a rejetée. Lors d’une rencontre avec des leaders du PSD, il s’est dit prêt à se battre jusqu’à la fin, à condition d’avoir leur soutien.
Newsroom, 09.06.2015, 13:17
Corruption – Les députés roumains réunis en séance plénière ont rejeté mardi la demande de la Direction nationale anticorruption de déclencher des poursuites pénales à l’encontre du chef du gouvernement roumain pour un possible conflit d’intérêts durant son mandat. Lundi, la sollicitation des procureurs a été rejetée également par les membres de la Commission juridique de la Chambre. Le Parquet national anticorruption a déjà ouvert des poursuites pénales pour trois autres délits qui auraient été commis à l’époque où Victor Ponta était avocat. Il est accusé de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale de façon continue et de blanchiment d’argent. Les infractions relèvent du dossier du sénateur Dan Şova (PSD), ancien ministre des Transports du cabinet Ponta, accusé de corruption. Le chef de l’Etat, ainsi que l’opposition libérale et populaire du Législatif avaient demandé au premier ministre de démissionner, une demande que Victor Ponta a rejetée. Lors d’une rencontre avec des leaders du PSD, il s’est dit prêt à se battre jusqu’à la fin, à condition d’avoir leur soutien.
Réunion – Le Conseil suprême de défense du pays se réunit aujourd’hui à Bucarest, sous la présidence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. A l’agenda des discussions figureront notamment la Stratégie nationale de défense, les mesures fermes à prendre pour stopper les déforestations illégales et l’évaluation du déroulement du programme visant à doter les Forces aériennes roumaines de l’avion multirôle. Les discussions viseront aussi l’interconnexion des réseaux gaziers de Roumanie et de République de Moldova, les évolutions en Ukraine et le parcours européen de Chisinau. Le président Klaus Iohannis a convoqué lundi les partis parlementaires pour consultations en marge de la nouvelle stratégie de défense du pays A cette occasion, le chef de l’Etat a mis en évidence la nécessité d’un renforcement de la crédibilité stratégique de la Roumanie aussi bien sur le plan national qu’international, étant donné les menaces actuelles contre la sécurité régionale et mondiale.
Motion- Une délégation du PNL, principal parti d’opposition de Roumanie, rencontre ce mardi plusieurs ambassadeurs étrangers à Bucarest pour examiner ensemble la motion de censure déposée la semaine dernière, par l’opposition libérale, contre le gouvernement de gauche. La motion a été lue lundi au plénum du Parlement roumain, les débats et le vote étant prévus pour vendredi. Les libéraux demandent la démission du premier ministre Victor Ponta qu’ils accusent d’avoir délibérément saboté le vote de la diaspora lors du scrutin présidentiel de l’année dernière, ainsi que d’avoir bloqué la tenue, cette année, des élections locales et parlementaires. C’est pour la troisième fois que le gouvernement Ponta est confronté à une motion de censure, après le rejet l’année dernière, de deux autres actions similaires de l’opposition.
Exportations – Durant le premier trimestre de l’année, les exportations roumaines se sont majorées de 5% par rapport à la même période de l’année dernière, tandis que les importations ont connu une hausse de 6%, informe l’Institut National de la Statistique. Selon cette source, le volume des exportations s’est chiffré à plus de 17,7 milliards d’euros sur les 4 premiers mois de l’année, tandis que les importations ont totalisé presque 19,8 milliards d’euros. Depuis le début de l’année et jusqu’en avril, le déficit de la balance commerciale s’est majoré de plus de 255 milliards d’euros, se montant à plus de 2 milliards d’euros. Sur l’ensemble des exportations, ce sont les automobiles et les équipements de transport qui détiennent la place la plus importante.
Accord- En l’absence d’un accord avec le FMI, la République de Moldova risque le défaut de paiement, a averti mardi le premier ministre Chiril Gaburici cité par Radio Chisinau. Le chef du gouvernement moldave a de nouveau plaidé pour la fermeture des trois banques impliquées dans la disparition d’un milliard de dollars du système bancaire de la République, une condition que le FMI a posée pour négocier un accord de crédit avec les autorités de Chisinau. Selon le premier ministre moldave, une délégation du FMI se rendra sur place après les élections locales du 14 juin pour examiner ledit accord. Rappelons que lundi, le premier ministre Chiril Gaburici a été auditionné par le Centre national Anticorruption de Chisinau dans un dossier visant la falsification de ses diplômes d’études.