15.03.2015
Schengen — Le Parlement néerlandais ne soutient pas, pour le moment, l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen, car il estime que Bucarest n’a pas observé tous les critères fixés avant son adhésion à l’UE, a affirmé l’ambassadeur des Pays-Bas, à Bucarest, Matthijs van Bonzel. S’exprimant sur la chaîne roumaine d’information en continu, Realitatea TV, le diplomate a affirmé que, pour le législatif de La Haye, la Roumanie avait intégré l’UE sans satisfaire à plusieurs exigences essentielles liées à la législation, le système judiciaire et son fonctionnement, l’efficacité et la mise en œuvre impartiale des lois, la corruption institutionnelle. Toutefois, le pays « est en train de récupérer » ce retard, atteignant actuellement le niveau auquel il aurait dû se trouver en 2007. Il y a un lien entre l’entrée dans l’espace de libre circulation, Schengen, et le respect des normes européennes, a encore ajouté l’ambassadeur des Pays-Bas, à Bucarest, Matthijs van Bonzel.
Newsroom, 15.03.2015, 18:56
Schengen — Le Parlement néerlandais ne soutient pas, pour le moment, l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen, car il estime que Bucarest n’a pas observé tous les critères fixés avant son adhésion à l’UE, a affirmé l’ambassadeur des Pays-Bas, à Bucarest, Matthijs van Bonzel. S’exprimant sur la chaîne roumaine d’information en continu, Realitatea TV, le diplomate a affirmé que, pour le législatif de La Haye, la Roumanie avait intégré l’UE sans satisfaire à plusieurs exigences essentielles liées à la législation, le système judiciaire et son fonctionnement, l’efficacité et la mise en œuvre impartiale des lois, la corruption institutionnelle. Toutefois, le pays « est en train de récupérer » ce retard, atteignant actuellement le niveau auquel il aurait dû se trouver en 2007. Il y a un lien entre l’entrée dans l’espace de libre circulation, Schengen, et le respect des normes européennes, a encore ajouté l’ambassadeur des Pays-Bas, à Bucarest, Matthijs van Bonzel.
Corruption — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a affirmé que le ministre des Finances, Darius Vâlcov, lui avait présenté sa démission, mais que celle-ci deviendrait effective dans les prochains jours, après la finalisation du projet des codes Fiscal et de Procédure fiscale. Auparavant, le président roumain, Klaus Iohannis, avait demandé au premier ministre de déclencher la procédure de destitution du ministre. Darius Vâlcov est soupçonné davoir reçu 2 millions deuros de pots-de-vin entre 2010 et 2013, à lépoque où il était maire de la ville de Slatina (sud). La somme représentait 20% du montant total des contrats décrochés par une société privée. Darius Vâlcov avait aidé celle-ci à remporter plusieurs appels doffres pour des marchés publics, en modifiant notamment le cahier des charges, selon le parquet anticorruption. L’intermédiaire de cette transaction aurait été l’actuel maire social-démocrate de Slatina, Ninel Florin Prina, qui a déjà été arrêté par les procureurs.
Darius Valcov, ministre des Finances depuis décembre, a récemment rendu public un nouveau projet de code fiscal, qui devrait être soumis au Parlement avant la fin du mois. La Roumanie devrait réduire sa fiscalité en plusieurs tranches dici a 2020 afin de stimuler la croissance. Lopposition de centre droit a demandé la démission du ministre, soulignant quil était essentiel que « les finances du pays soient gérées par une personne à labri de tout soupçon de corruption ».
Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe lundi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires étrangères des ministres spécialisés des 28. Ils doivent se pencher sur les dernières évolutions en Libye, la vague d’immigration engendrée par la détérioration de la situation sécuritaire dans le sud du bassin méditerranéen, ainsi que le sommet du Partenariat oriental, prévu pour les 21 et 22 mai à Riga, en Lettonie.
En marge du Conseil les chefs des diplomaties communautaires doivent participer à une réunion du Groupe pour l’action européenne de la République de Moldova, organisée par la Roumanie et la France. Ce groupe est un mécanisme ministériel informel, créé en 2010, sur l’initiative de Bucarest, et censé assurer un appui politique aux efforts de la Moldova ex-soviétique de se rapprocher de l’UE. Lors d’un entretien à Radio Roumanie, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a réaffirmé ce dimanche l’appui de Bucarest au parcours européen de la République de Moldova voisine, précisant que Bucarest oeuvrait pour convaincre le plus grand nombre possible d’Etats communautaires à se joindre à ce processus.
Diaspora — Le ministre délégué aux relations avec la diaspora roumaine, Angel Tîlvăr, a rencontré les représentants des communautés roumaines d’Ottawa et de Toronto, a annoncé le ministère roumain des Affaires étrangères. Le responsable roumain a assuré ses interlocuteurs de la volonté des autorités roumaines à développer et à diversifier les cours de langue et de civilisation roumaine. De leur côté, les Roumains canadiens ont proposé la création d’un Centre culturel roumain à Toronto, un organisme nécessaire au maintien de l’identité de la communauté roumaine de la région, selon eux.
Exercices — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, doit assister lundi aux exercices en Mer Noire du Groupe naval numéro 2 de l’OTAN — Standing NATO Maritime Group 2. Les Forces navales roumaines y participent avec deux corvettes, deux navires lance-roquettes et la frégate « Mărăşeşti », tandis que les Forces aériennes roumaines les rejoignent avec trois avions de combat. Le Groupe naval numéro 2 est une des quatre formations maritimes multinationales de l’Alliance nord-atlantique, étant composée de quatre frégates — canadienne, turque, italienne et roumaine — un cuirassé étasunien et un navire auxiliaire allemand.
Par ailleurs, des blindés de l’armée américaine doivent participer à un exercice qui est organisé sur le territoire roumain. Ils sont arrivés samedi à la base de Mihail Kogălniceanu, dans le sud-est de la Roumanie. L’exercice doit se dérouler avec la participation de militaires roumains, a fait savoir le ministère de la Défense de Bucarest.
Agroalimentaire — En 2014, les exportations roumaines de produits agroalimentaires ont dépassé les importations, le pays connaissant un excédent commercial de 514,3 millions d’euros, en hausse de près de 60% par rapport à l’année précédente, a annoncé le ministre roumain de l’agriculture, Daniel Constantin. Dans un entretien à l’agence Agerpres, il a précisé qu’il s’agissait de la deuxième année de suite avec une balance commerciale positive pour l’agroalimentaire roumain. Le montant des exportations de ce secteur s’est chiffré à près de 5 milliards et demi d’euros, soit 6% de plus par rapport à 2013.