04.03.2015
Exercice — L’OTAN mène à partir de ce mercredi et jusqu’au 10 mars son exercice annuel de gestion des crises (CMX 15) dans toutes les capitales des pays membres. Le Ministère roumain de la défense a annoncé que le CMX 15 ne nécessite aucun déploiement de forces et permet de répéter les processus décisionnels à partir dun scénario totalement fictif dans le contexte des menaces actuelles et des cyber attaques. La structure nationale de réponse mise en place par la Roumanie au Ministère de la défense nationale réunit aussi des représentants d’autres ministères et institutions du système national de défense, de l’ordre public et de la sécurité nationale.
Newsroom, 04.03.2015, 13:32
Exercice — L’OTAN mène à partir de ce mercredi et jusqu’au 10 mars son exercice annuel de gestion des crises (CMX 15) dans toutes les capitales des pays membres. Le Ministère roumain de la défense a annoncé que le CMX 15 ne nécessite aucun déploiement de forces et permet de répéter les processus décisionnels à partir dun scénario totalement fictif dans le contexte des menaces actuelles et des cyber attaques. La structure nationale de réponse mise en place par la Roumanie au Ministère de la défense nationale réunit aussi des représentants d’autres ministères et institutions du système national de défense, de l’ordre public et de la sécurité nationale.
FBI – Le directeur du FBI, James Comey, visite ce mercredi la capitale bulgare, Sofia. La sécurité et la suprématie de la loi figurent en tête de l’agenda des pourparlers avec les responsables bulgares. Mardi, Comey a visité Bucarest où il a eu un entretien avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis et son premier ministre, Victor Ponta. L’officiel américain a également rencontré le nouveau chef du Service roumain de renseignements intérieurs, Eduard Hellvig. Le partenariat avec le Service roumain de renseignements est un des meilleurs que le FBI déroule partout dans le monde, a précisé Comey, tout en ajoutant que les deux structures continueront à développer leur dialogue et leur coopération, notamment dans le domaine de la cybersécurité, dans la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et la corruption. Les deux services ont renforcé dernièrement leur collaboration et mené des opérations conjointes censées contrecarrer les actes d’espionnage.
Diplomatie – La chef de la diplomatie moldave, Natalia Gherman, entame ce mercredi une visite en Roumanie voisine, à l’invitation de son homologue, Bogdan Aurescu. C’est la première visite que Mme Gherman entreprend à Bucarest depuis la formation du nouveau gouvernement de Chisinau dirigé par Chiril Gaburici et au sein duquel elle est en charge du même portefeuille que dans le gouvernement de Iurie Leanca. Les chefs des deux diplomaties – roumaine et moldave- présideront ensemble les travaux de la troisième réunion de la Commission inter-gouvernementale Roumanie – République de Moldova pour l’intégration européenne. Il s’agit d’un organisme censé appuyer les efforts de réforme de Chisinau dans des domaines essentiels tels l’harmonisation législative, l’Etat de droit, les Affaires Intérieures, l’Agriculture ou encore la sécurité alimentaire. La visite intervient au moment où la Roumanie commence les livraisons de gaz vers la Moldavie, afin de réduire la dépendance énergétique de Chisinau envers Moscou.
Uranium — Des centaines de mineurs de l’exploitation d’uranium de Crucea, dans le compté de Suceava, dont une partie se sont retranchés depuis lundi dans le souterrain, continuent à protester contre le non respect de la majoration salariale convenue fin janvier avec les représentants du gouvernement et de la compagnie. Le ministre de l’Energie, Andrei Gerea, leur avait promis hier une majoration salariale de 300 lei par mois, soit 67 euros, mais les mineurs ont rejeté la proposition. Ouverte depuis une trentaine d’années, le site minier d’uranium de Crucea est la seule exploitation de ce genre en Roumanie et le fournisseur de matière première pour la centrale nucléaire de Cernavoda.
Séisme — La Roumanie marque ce mercredi les 38 années écoulées depuis le séisme dévastateur de magnitude 7, qui a secoué la Roumanie en 1977, en tuant plus de 1500 personnes. Ce tremblement de terre a été le phénomène naturel le plus violent à avoir touché la Roumanie au XXème siècle. Il a abîmé une grande partie du centre-ville bucarestois et a pratiquement anéanti la ville de Zimnicea. Les dégâts matériels se sont chiffrés à plus de 2 milliards de dollars, un préjudice qui n’a jamais été confirmé par les autorités communistes de l’époque.