18.02.2015 (mise à jour)
Fraude – Les procureurs roumains ont retenu mercredi Iulian Hertzanu, beau-frère du premier ministre, Victor Ponta, dans un dossier de fraude aux subventions européennes. Hertzanu est accusé d’organisation d’une association de malfaiteurs, de fraude aux fonds européens et d’évasion fiscale. Le président du Conseil départemental de Prahova (sud), Mircea Cosma, son fils, Vlad Cosma, et Sebastian Ghiţă, sont sous enquête par le Parquet national anticorruption, dans cette même affaire. Mircea et Vlad Cosma sont sous enquête, entre autres, pour l’infraction de soutien à un groupe criminel organisé, tandis que Sebastian Ghita, patron d’une chaîne de télévision et proche du premier ministre Victor Ponta, pour avoir usé de son influence et de son autorité en vue d’une prise illégale d’intérêts. Le préjudice est estimé à 1,7 millions d’euros environ auxquels s’ajoutent 555.000 euros provenant de l’évasion fiscale. Par ailleurs, la Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest a approuvé, ce mercredi, deux nouvelles demandes, de poursuite pénale et respectivement de détention provisoire, déposées par les procureurs anti-corruption à l’encontre de l’ancienne ministre du développement régional et du tourisme, Elena Udrea.
Newsroom, 18.02.2015, 13:48
Fraude – Les procureurs roumains ont retenu mercredi Iulian Hertzanu, beau-frère du premier ministre, Victor Ponta, dans un dossier de fraude aux subventions européennes. Hertzanu est accusé d’organisation d’une association de malfaiteurs, de fraude aux fonds européens et d’évasion fiscale. Le président du Conseil départemental de Prahova (sud), Mircea Cosma, son fils, Vlad Cosma, et Sebastian Ghiţă, sont sous enquête par le Parquet national anticorruption, dans cette même affaire. Mircea et Vlad Cosma sont sous enquête, entre autres, pour l’infraction de soutien à un groupe criminel organisé, tandis que Sebastian Ghita, patron d’une chaîne de télévision et proche du premier ministre Victor Ponta, pour avoir usé de son influence et de son autorité en vue d’une prise illégale d’intérêts. Le préjudice est estimé à 1,7 millions d’euros environ auxquels s’ajoutent 555.000 euros provenant de l’évasion fiscale. Par ailleurs, la Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest a approuvé, ce mercredi, deux nouvelles demandes, de poursuite pénale et respectivement de détention provisoire, déposées par les procureurs anti-corruption à l’encontre de l’ancienne ministre du développement régional et du tourisme, Elena Udrea.
Motion — Les députés roumains débattent ce mercredi, à Bucarest, d’une motion simple initiée par le PNL à l’adresse de la ministre de l’Emploi, Rovana Plumb. Les libéraux exigent l’abrogation des dispositions stipulées par un décret d’urgence qui prévoit la dissolution des Inspections de travail. Selon les députés, cette mesure censée encourager la fraude fiscale risque de faire de l’Inspection du Travail et de l’Agence de Paiements une annexe du PSD, au pouvoir. En réplique, les représentants des sociaux- démocrates affirment que le gouvernement ne se propose pas de dissoudre l’Inspection du Travail, mais de la faire fusionner avec l’Agence de paiements afin d’obtenir une seule institution plus efficace censée prévenir les fraudes. Les libéraux et les confédérations syndicales ont appelé l’Avocat du peuple à saisir la Cour constitutionnelle.
Sport — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 4 mondial, a battu mercredi la Bulgare Tzvetana Pironkova, 6-4 6-3,dans les huitièmes de finale du tournoi de Dubai, doté de prix de plus de 2,5 millions de dollars. Halep a vaincu mardi la Slovaque Daniela Hantuchova par 6 – 2, 6 – 0. Simona Halep est descendue à la 4e place au classement WTA rendu public lundi, parce que, suite au changement du calendrier des compétitions, elle n’a pas pu défendre les points gagnés l’année dernière à Doha.
Vote — Le Parlement de Chisinau a voté aujourd’hui le nouveau gouvernement dirigé par l’homme d’affaires Chiril Gaburici, après avoir rejeté le programme et léquipe du premier ministre en exercice, Iurie Leanca. Bien que les partis pro-européens aient obtenu 55 sièges sur un total de 101, lors du scrutin de novembre dernier, ils ne sont pas arrivés à former une majorité parlementaire. Le Parti démocrate et le Parti libéral démocrate moldave ont créé par la suite une coalition qui n’a que 42 mandats sur les 51 nécessaires. La formation du nouveau gouvernement moldave intervient à un moment où le leu moldave se déprécie par rapport à l’euro et au dollar américain, tandis que les prix sont à la hausse.