11.02.2015
Sommet – Après sa visite officielle à Paris de mardi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, se rend aujourd’hui à Bruxelles pour participer au sommet de jeudi du Parti populaire européen et à la réunion informelle du Conseil européen. Lors de sa visite à Paris, Iohannis a rencontré son homologue, François Hollande, et des représentants de la diaspora roumaine.
Newsroom, 11.02.2015, 13:25
Sommet – Après sa visite officielle à Paris de mardi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, se rend aujourd’hui à Bruxelles pour participer au sommet de jeudi du Parti populaire européen et à la réunion informelle du Conseil européen. Lors de sa visite à Paris, Iohannis a rencontré son homologue, François Hollande, et des représentants de la diaspora roumaine.
Investissements – Le premier ministre roumain Victor Ponta entame ce mercredi une visite aux Etats–Unis afin d’attirer des investisseurs. Le chef du gouvernement roumain aura des entretiens avec le secrétaire américain au Commerce et avec des représentants du milieu des affaires. Et le chef du gouvernement de Bucarest de déclarer avant de partir qu’il voudrait faire de son mieux afin de promouvoir les opportunités d’investissements en Roumanie dans le maximum de domaines possibles. Il a demandé aux ministres de son cabinet responsables du secteur économique d’éliminer les barrières administratives et bureaucratiques pour rendre la Roumanie plus attrayante pour les investisseurs américains. Selon les dernières données fournies par la Banque centrale roumaine, les investissements américains se sont contractés en 2013 de 800 millions d’euros, ce qui a placé les Etats-Unis en treizième position dans le classement des principaux investisseurs étrangers, avec des investissements directs de seulement un milliard d’euros.
Gaz — La Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie et la Grèce envisagent de promouvoir au niveau européen un projet d’interconnexion des réseaux gaziers, Aegean Baltic Corridor, pour lequel les pays concernés espèrent obtenir des fonds communautaires, selon le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea. Le projet se propose d’interconnecter les systèmes de transport gazier de Grèce, Roumanie, Bulgarie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie et Hongrie afin d’accroître la sécurité de l’alimentation en gaz naturel de l’Europe centrale et de l’Est. Le responsable roumain a participé à Sofia à une réunion ciblée sur l’interconnexion régionale dans le domaine des gaz naturels. Les pourparlers ont porté sur les perspectives de l’approvisionnement régional en gaz naturel et les solutions à court terme face à l’interconnexion gazière. La Roumanie se remet principalement à sa propre production pour s’assurer du nécessaire de gaz, mais elle importe aussi de Russie. Selon le gouvernement de Bucarest, la Roumanie n’aura plus besoin d’importer du gaz à partir de 2020 quand elle espère démarrer les extractions dans la Mer Noire.
Sécurité — Garantir la sécurité des citoyens aussi bien sur le plan national qu’international figure parmi les grandes priorités de la Roumanie qui reste fermement engagée dans cette voie. C’est ce qu’a déclaré ce mercredi, à Bucarest, le vice premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gabriel Oprea. Celui-ci a participé à la cérémonie marquant le retour d’Afghanistan d’un contingent de 24 officiers et sous-officiers roumains ayant participé à une mission OTAN-ISAF. Selon le Conseil suprême de défense du pays, le Ministère de l’Intérieur met cette année à la disposition de l’ONU, de l’UE, de l’OTAN ou de l’OSCE jusqu’à 1183 militaires et policiers pour des missions et opérations en dehors des frontières roumaines.
Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest examine mercredi la proposition formulée par les procureurs anti-corruption de placer en détention provisoire la députée Elena Udrea, ex ministre roumaine du Développement régional et du Tourisme. Auparavant, elle avait été accusée de blanchiment d’argent et trafic d’influence et placée en garde à vue. Ce mercredi encore, le plénum du Sénat examine la demande des procureurs anti-corruption de démarrer les poursuites pénales contre les sénateurs Ion Ariton et Varujan Vosganian, deux anciens ministres de l’Economie accusés de corruption.
Cinéma — Le long métrage roumain « Aferim » de Radu Jude, la seule production roumaine inscrite dans la compétition officielle du Festival International de film de Berlin, est projeté ce mercredi en première mondiale en présence des acteurs et de l’équipe de création. Le protagoniste, Teodor Corban, est entré dans la course à l’Ours d’argent de la meilleure prestation masculine dans un rôle principal aux côtés de noms célèbres du cinéma mondial tels Christian Bale, James Franco ou Wen Jiang. Fruit d’une coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie et la République Tchèque, « Aferim » parle de l’esclavage des Tziganes dans les Principautés roumaines des années 1830. Notons aussi qu’un autre film roumain, « De ce eu ? » « Pourquoi moi ? », réalisé par Tudor Giurgiu, a eu sa première à Berlin, dans la section « Panorama », aux côtés d’une trentaine de longs métrages de fiction venus de tout autant de pays. Inspiré de faits réels, « De ce eu ? » raconte l’histoire d’un procureur idéaliste qui tente de résoudre un cas de corruption très compliqué, dans la Roumanie tumultueuse des années 2000.