04.02.2015 (mise à jour)
Justice — Le juge Toni Greblă a démissionné mercredi de ses fonctions de membre de la Cour constitutionnelle de Roumanie, étant donné l’enquête menée contre lui. Il est accusé de faits graves de corruption et les procureurs ont demandé au Sénat un avis pour le placer en garde à vue. Ce mercredi encore, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a transmis au ministre de la Justice la demande de lancement des poursuites pénales contre l’ancien ministre de l’Economie, le démocrate-libéral Adriean Videanu, selon la loi. Videanu est placé en détention provisoire dans une autre affaire, pour complicité à abus de fonction. D’autre part, le Tribunal de grande instance de Bucarest a décidé de l’assignation à résidence surveillée de deux anciens travailleurs au ministère du Tourisme, sous enquête dans un dossier dans lequel sont accusés de corruption Elena Udrea, ancienne ministre du Tourisme, actuellement députée, et Ion Ariton, ancien ministre de l’Economie. Le Parquet national anticorruption a demandé, mercredi, l’avis de la Chambre des députés pour arrêter Mme Udrea, après que, le même jour, la commission juridique de cette Chambre a approuvé la demande pour lancer les poursuites pénales contre elle. Enfin, la Cour d’appel de Bucarest a décidé de placer en détention provisoire l’homme d’affaires roumain Adrian Sârbu, accusé dans une affaire d’évasion fiscale. Fondateur, dans les années ’90, d’une chaîne privée de télévision très populaire, Sârbu est accusé d’instigation à l’évasion fiscale, de blanchiment d’argent et d’instigation à la dilapidation.
România Internațional, 04.02.2015, 19:46
Justice — Le juge Toni Greblă a démissionné mercredi de ses fonctions de membre de la Cour constitutionnelle de Roumanie, étant donné l’enquête menée contre lui. Il est accusé de faits graves de corruption et les procureurs ont demandé au Sénat un avis pour le placer en garde à vue. Ce mercredi encore, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a transmis au ministre de la Justice la demande de lancement des poursuites pénales contre l’ancien ministre de l’Economie, le démocrate-libéral Adriean Videanu, selon la loi. Videanu est placé en détention provisoire dans une autre affaire, pour complicité à abus de fonction. D’autre part, le Tribunal de grande instance de Bucarest a décidé de l’assignation à résidence surveillée de deux anciens travailleurs au ministère du Tourisme, sous enquête dans un dossier dans lequel sont accusés de corruption Elena Udrea, ancienne ministre du Tourisme, actuellement députée, et Ion Ariton, ancien ministre de l’Economie. Le Parquet national anticorruption a demandé, mercredi, l’avis de la Chambre des députés pour arrêter Mme Udrea, après que, le même jour, la commission juridique de cette Chambre a approuvé la demande pour lancer les poursuites pénales contre elle. Enfin, la Cour d’appel de Bucarest a décidé de placer en détention provisoire l’homme d’affaires roumain Adrian Sârbu, accusé dans une affaire d’évasion fiscale. Fondateur, dans les années ’90, d’une chaîne privée de télévision très populaire, Sârbu est accusé d’instigation à l’évasion fiscale, de blanchiment d’argent et d’instigation à la dilapidation.
Solidarité — L’Union européenne s’est déclarée solidaire avec la Jordanie, après qu’un de ses pilotes eut été tué par les combattants de l’Etat islamique, faisant l’éloge du rôle d’Amman dans la lutte contre le groupement terroriste et l’accueil des réfugiés de Syrie et d’Irak. Dans un communiqué repris par Reuters, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a critiqué l’exécution, en représailles, de deux jihadistes, rappelant que la position européenne contre la peine de mort restait inchangée et qu’elle ne pouvait être utilisée comme moyen de dissuasion. Après l’exécution du pilote jordanien, la Jordanie a pendu une femme qui avait pris part à un attentat kamikaze voici dix ans et un leader de haut rang d’al-Qaïda, les deux Irakiens. A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères a condamné fermement l’exécution du pilote jordanien et a précisé que les actes terroristes perpétrés par l’organisation jihadiste de l’Etat islamique n’ont pas de justification, et que les responsables doivent répondre devant la justice.
Prévisions — La Banque centrale de Roumanie a revu à la baisse sa prévision d’inflation pour la fin 2015 de 3 à 2,1%, et pour la fin 2016 elle estime un taux d’inflation de 2,4%. D’autre part, la Banque nationale a décidé, mercredi, de réduire de nouveau son taux directeur, qui passe de 2,5 à 2,25% par an. La Banque a maintenu le niveau actuel des réserves minimum obligatoires applicables aux passifs en devises et en lei des banques à 14, respectivement 10%. La Banque centrale a également décidé d’une gestion adéquate des liquidités dans le système bancaire. Le 7 janvier, la Banque nationale avait réduit son taux directeur de 0,25 point de pourcentage, à 2,5% par an.
Etude – 93% des Roumains sont inscrits uniquement dans le système public d’assurances maladie, constate une étude consacrée aux services médicaux publics et privés en Roumanie, publiée mercredi par la compagnie GfK. Selon ce rapport, 2% des Roumains seulement disposent d’un abonnement à une clinique privée payé intégralement ou partiellement par leur employeur, 2% ont une assurance maladie privée, alors que 4% de la population ne dispose d’aucun type d’assurance maladie. Avoir une bonne hygiène corporelle et bucco-dentaire (dans 57% des cas), une attitude positive et une approche optimiste de la vie (pour 35% des Roumains), comptent parmi les principales habitudes en vue d’une bonne santé. S’y ajoutent une alimentation à base de produits frais et naturels aussi souvent que possible (pour 27% des participants au sondage). Toutefois, le sport et les exercices physiques réguliers sont les derniers sur la liste de bonnes pratiques des Roumains visant la santé, conclut l’enquête.