03.02.2015
SRI – Les sénateurs et les députés roumains se réunissent à Bucarest pour prendre note de la démission de George Maior des fonctions de directeur du Service roumain de renseignements (SRI). Selon la procédure, le poste sera ainsi libéré, de sorte que le président Klaus Iohannis puisse nommer quelquun dautre, aux termes de ses prérogatives constitutionnelles. A la tête des renseignements généraux depuis 2006, George Maior a déposé son mandat il y a une semaine, après avoir durement critiqué la décision de la Cour Constitutionnelle roumaine ayant déclaré contraire à la loi fondamentale le projet de loi de la cyber-sécurité, composante dun paquet de actes réglementaires visant la sûreté nationale. Par ailleurs, le directeur par intérim du Service roumain de renseignements, Florian Coldea, doit être auditionné par la Commission parlementaire de contrôle de cette institution, après que la députée Elena Udrea, impliquée dans plusieurs affaires de corruption, la accusé dimplication dans des activités illégales.
Newsroom, 03.02.2015, 13:45
SRI – Les sénateurs et les députés roumains se réunissent à Bucarest pour prendre note de la démission de George Maior des fonctions de directeur du Service roumain de renseignements (SRI). Selon la procédure, le poste sera ainsi libéré, de sorte que le président Klaus Iohannis puisse nommer quelquun dautre, aux termes de ses prérogatives constitutionnelles. A la tête des renseignements généraux depuis 2006, George Maior a déposé son mandat il y a une semaine, après avoir durement critiqué la décision de la Cour Constitutionnelle roumaine ayant déclaré contraire à la loi fondamentale le projet de loi de la cyber-sécurité, composante dun paquet de actes réglementaires visant la sûreté nationale. Par ailleurs, le directeur par intérim du Service roumain de renseignements, Florian Coldea, doit être auditionné par la Commission parlementaire de contrôle de cette institution, après que la députée Elena Udrea, impliquée dans plusieurs affaires de corruption, la accusé dimplication dans des activités illégales.
Dilapidation – Lhomme daffaires roumain Adrian Sârbu a été place lundi soir en garde à vue, étant accusé dévasion fiscale, blanchiment dargent et dilapidation. Fondateur, dans les années 90, dune des chaînes roumaines de télévision les plus populaires, Pro TV, Adrian Sârbu a longtemps été considéré comme un des patrons de groupes média les plus influents du pays. Dans le même dossier, plusieurs personnes sont enquêtées, trois dentre elles étant déjà placées en détention provisoire. Avare avec ses sorties dans lespace public, Adrian Sârbu na pratiquement pas été inquiété par aucun des régimes politiques sétant succédés à la tête du pays, ces 25 dernières années. Il sest construit la réputation davoir imposé en Roumanie le savoir-faire et le système de management des chaînes commerciales occidentales.
Fonds – La délégation conjointe du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne poursuit à Bucarest son évaluation de laccord de précaution conclu par la Roumanie avec les bailleurs de fonds. Lévolution des données économiques, la situation des privatisations et le code fiscal dominent les pourparlers à mener avec les responsables roumains jusquau 10 février. Toutefois, une nouvelle dominante sest dernièrement imposée à lagenda des entretiens – le projet de la loi de linsolvabilité des personnes physiques, dans le contexte de lappréciation en flèche du franc suisse par rapport au leu roumain. Il sagit du 10e accord de type préventif convenu par Bucarest et le FMI les 23 dernières années, et le 3e accord demandé par la Roumanie depuis le début de la crise financière internationale, en 2008.
Gouvernement – Le premier ministre sortant de la République de Moldova, Iurie Leancă, doit se présenter vendredi devant les élus de ce pays voisin de la Roumanie pour demander leur vote dinvestiture de son nouveau gouvernement. Toutefois, il ny a pas de certitude, à présent, quil puisse rassembler le nombre de voix nécessaires, estime la presse moldave. Sa candidature est appuyée par 42 députés démocrates et libéraux-démocrates seulement, soit 9 de moins que le nombre minimum délus nécessaire. Les anciens partenaires du Parti libéral-démocrate et du Parti démocrate, les libéraux dirigés par lex-chef de lEtat par intérim, Mihai Ghimpu ont annoncé quils pourraient donner leur feu vert au nouveau Cabinet si celui-ci ne comporte pas des ministres soupçonnés de corruption ou avec une attitude hostile à légard de la Roumanie voisine, selon les analystes. Le chef de la mission de lUE à Chişinău, Pirkka Tapiola, a fait savoir que lappui de Bruxelles à la République de Moldova dépendra seulement des actions du futur gouvernement et non de son orientation politique. Rappelons-le, cet ex-pays soviétique a conclu lannée dernière des accords dassociation et de libre-échange avec lUE, quil espère intégrer à lhorizon 2020.