02.02.2015 (mise à jour)
Armement – Le ministère roumain des Affaires étrangères a catégoriquement rejeté les propos quil qualifie de « diffamatoires » du chef de la Commission de défense du Parlement irakien, Hakim Zamili, visant une vente supposée darmement roumain au groupement terroriste Etat islamique. La diplomatie roumaine demande à lélu irakien de présenter des excuses publiques pour ses accusations « totalement infondées », qui peuvent porter atteinte aux relations bilatérales, apprend-on dun communiqué du ministère roumain. Ce dernier précise que la Roumanie continuera dappuyer lEtat irakien dans sa lutte contre le terrorisme et pour rétablir un climat de stabilité et de sécurité pour toutes les composantes ethniques et confessionnelles de ce pays. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle que la Roumanie fait partie de la Coalition internationale contre Etat islamique et réaffirme lengagement de Bucarest de lutter contre le terrorisme international et les phénomènes extrémistes violents.
Newsroom, 02.02.2015, 20:21
Armement – Le ministère roumain des Affaires étrangères a catégoriquement rejeté les propos quil qualifie de « diffamatoires » du chef de la Commission de défense du Parlement irakien, Hakim Zamili, visant une vente supposée darmement roumain au groupement terroriste Etat islamique. La diplomatie roumaine demande à lélu irakien de présenter des excuses publiques pour ses accusations « totalement infondées », qui peuvent porter atteinte aux relations bilatérales, apprend-on dun communiqué du ministère roumain. Ce dernier précise que la Roumanie continuera dappuyer lEtat irakien dans sa lutte contre le terrorisme et pour rétablir un climat de stabilité et de sécurité pour toutes les composantes ethniques et confessionnelles de ce pays. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle que la Roumanie fait partie de la Coalition internationale contre Etat islamique et réaffirme lengagement de Bucarest de lutter contre le terrorisme international et les phénomènes extrémistes violents.
Enquête – Le procureur général de Roumanie, Tiberiu Niţu, a remis à la Chambre haute du Parlement de Bucarest ainsi quau chef de lEtat, Klaus Iohannis, les requêtes de la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme visant la mise en examen du sénateur libéral Varujan Vosganian, et dun ancien leader démocrate-libéral, Adriean Videanu, tous les deux ex-ministres de léconomie. Poursuivis dans laffaire dite Romgaz-Interagro, les deux hommes sont accusés par les procureurs dabus de fonction, complicité à la dilapidation, constitution de et action en bande organisée. Cest pour la deuxième fois quune démarche visant la levée de limmunité de Varujan Vosganian est entreprise dans ce dossier. En octobre 2013, la saisine en ce sens du Parquet près la Haute Cour de cassation et de justice avait été rejetée par le Sénat roumain.
Les procureurs de la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme affirment que les deux hommes, alors quils exerçaient leurs fonctions de ministres (à savoir de décembre 2006 à décembre 2008, pour Varujan Vosganian et de décembre 2008 à septembre 2010, pour Adriean Videanu), les deux responsables, donc, avaient pris une série de décisions grâce auxquelles la société détenue par un puissant homme daffaires aurait bénéficié de prix préférentiels pour le gaz fourni par la compagnie dEtat Romgaz. Adriean Videanu se trouve actuellement en détention provisoire pour 30 jours, dans un autre dossier de corruption.
Corruption — La députée roumaine Elena Udrea, ex-ministre du Développement et du Tourisme, suspectée de corruption dans un dossier visant lorganisation dun important gala de boxe professionnel, a affirmé lundi à la presse quelle navait fait rien dillégal et que son nom se retrouve dans cette affaire suite aux accusations quelle avait formulées la semaine dernière à légard du chef par intérim du Service roumain dinformation, à savoir les renseignements généraux. Les procureurs roumains anti-corruption ont demandé ce lundi laval de la Chambre des députés visant les poursuites pénales contre Elena Udrea, quils accusent dabus de fonction et de trafic dinfluence pour obtenir des gains illégaux.
Une demande similaire a été également adressée au Sénat, visant Ion Ariton, ex-ministre de léconomie, actuellement élu du Parti démocrate-libéral. Les procureurs ont procédé à des perquisitions à Bucarest et dans 4 départements de Roumanie aux sièges de plusieurs sociétés et aux domiciles de personnes suspectées de corruption dans le dossier « Le Gala Bute 2011 ». Parmi les personnes visées figurent plusieurs anciens fonctionnaires au Ministère du Développement Régional et du Tourisme, dirigé à l’époque par Elena Udrea. Selon les procureurs, les infractions ont eu lieu dans le cas des procédures d’attribution de marchés publics pour des programmes financés de fonds publics et européens.
Dans ce dossier, des poursuites pénales ont été lancées contre l’ancien président de la Fédération roumaine de Boxe, Rudel Obreja, arrêté lundi par les procureurs qui laccusent d’abus de fonctions après que la société qu’il dirige a organisé en 2011 le Gala « Champion pour la Roumanie » à l’affiche de laquelle a figuré aussi le match entre le boxeur roumain Lucian Bute et le Français Jean-Paul Mendy. Notons quElena Udrea, députée indépendante, a figuré sur la liste des candidats à la présidence de la Roumanie en 2014. Elle a récemment été placée sous contrôle judiciaire dans une autre affaire retentissante en Roumanie, Microsoft, visant lattribution de licences de logiciels éducationnels.