25.12.2014
Noël — C’est Noël pour les chrétiens du monde entier, y compris de Roumanie, qui marquent la naissance de Jésus-Christ, un des moments fondamentaux de la chrétienté. A Bucarest, capitale d’un pays à population chrétienne orthodoxe majoritaire, le Patriarche Daniel, chef de l’EOR, a appelé les Roumains à faire preuve d’amour envers leurs proches et l’humanité et à égayer leurs vies. Noël est marqué par des messes spéciales dans les églises et monastères, mais aussi par des traditions particulières et des repas festifs en famille. En Roumanie, le cantique est la coutume typique pour cette période de l’année, un rituel composé de chansons, danses et gestes particuliers. A la campagne, enfants et adultes, les « colindători », les acteurs de ces cantiques, font du porte à porte pour faire des vœux de santé et de prospérité. Ils sont remerciés par les villageois avec des fruits, des bretzels, des gâteaux, des sucreries en tout genre et de largent.
Newsroom, 25.12.2014, 19:05
Noël — C’est Noël pour les chrétiens du monde entier, y compris de Roumanie, qui marquent la naissance de Jésus-Christ, un des moments fondamentaux de la chrétienté. A Bucarest, capitale d’un pays à population chrétienne orthodoxe majoritaire, le Patriarche Daniel, chef de l’EOR, a appelé les Roumains à faire preuve d’amour envers leurs proches et l’humanité et à égayer leurs vies. Noël est marqué par des messes spéciales dans les églises et monastères, mais aussi par des traditions particulières et des repas festifs en famille. En Roumanie, le cantique est la coutume typique pour cette période de l’année, un rituel composé de chansons, danses et gestes particuliers. A la campagne, enfants et adultes, les « colindători », les acteurs de ces cantiques, font du porte à porte pour faire des vœux de santé et de prospérité. Ils sont remerciés par les villageois avec des fruits, des bretzels, des gâteaux, des sucreries en tout genre et de largent.
Pape – Le pape François a dénoncé jeudi la « persécution brutale » des jihadistes en Irak, Syrie et ailleurs dans le monde, du Nigeria au Pakistan, déplorant lors de sa bénédiction de Noël les violences contre les enfants au milieu de « tant dindifférence », informe lAFP. Le Souverain pontife a célébré la fête de Noël en envoyant son message « urbi et orbi » (« a la ville et au monde »), a 1,2 milliard de catholiques. Il a évoqué « les nombreuses personnes dispersées, déplacées et réfugiées, enfants, adultes et personnes âgées du monde entier ». Le pape François a exhorté les parties impliquées a négocier en Ukraine, et appelé au dialogue au Proche Orient, en Libye, en Centrafrique, au Soudan du Sud et en RDCongo. Il a lancé un message fort aussi au sujet des enfants exploités dans le monde, « avec notre silence complice », et il a évoqué « les enfants massacrés sous les bombardements », dénonçant « lindifférence ».
Messages — Dans son message aux Roumains à l’occasion de Noël, le nouveau président roumain, Klaus Iohannis, a mis en exergue la famille, qui se trouve, selon lui, au centre de cette fête, précisant que, par rapport à tous les autres pays membres de l’UE, la Roumanie compte le nombre le plus important d’enfants séparés de leur parents. Mes pensées vont vers tous les enfants dont les parents sont loin, vers tous les parents qui ne peuvent pas avoir leurs enfants avec eux, vers toutes les familles de Roumains du pays et de la diaspora, affirme le chef de l’Etat. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta a mis en évidence l’importance particulière de ce Noël, qui représente aussi l’anniversaire des 25 années écoulées depuis la révolution roumaine. Enfin, l’ex-souverain roumain, Michel, a fait appel à l’unité des Roumains. Tout en mettant en exergue le choix démocratique notable fait par les Roumains en novembre dernier, lors des élections présidentielles, le dernier roi de Roumanie a souhaité que le règne de la loi et le respect envers les institutions de l’Etat soient dorénavant inébranlables.
Révolution — Les cérémonies consacrées au 25e anniversaire de la révolte anticommuniste roumaine de décembre 1989 se sont poursuivies à Bucarest et dans toutes les grandes villes roumaines. Déclenchée le 16 décembre 1989 à Timisoara, dans l’ouest du pays, la révolte anticommuniste s’est rapidement propagée dans la capitale et dans les autres grandes villes du pays. Le 22 décembre, l’assaut des manifestants contre les locaux du Comité central du Parti communiste a abouti au départ du couple dictatorial Nicolae et Elena Ceausescu, qui se sont enfuis avec un hélicoptère. Les combats de rue se sont poursuivies, néanmoins, la capitale, Bucarest, étant quasiment en état de guerre et ce jusqu’au 25 décembre 1989, quand les époux Ceausescu ont été exécutés suite à un procès sommaire. Plus de mille personnes ont perdu la vie et près de 3400 ont été blessées, ces jours-là. La Roumanie est l’unique pays de l’Europe de l’Est où le changement du régime s’est réalisé par la violence et où les ex-dirigeants communistes ont été exécutés.
FMI — Le ministre roumain des finances, Darius Vâlcov, a fait savoir qu’il ne voyait aucune raison pour reconduire l’accord avec le FMI, qui arrive à terme en septembre 2015. Prolonger cet accord n’est pas une priorité, a affirmé le responsable selon lequel « la Roumanie est suffisamment stable pour se débrouiller toute seule sans avoir besoin d’être guidée ». « Je serais très heureux de voir une Roumanie qui vit aussi son propre rêve et non seulement celui des autres », a encore précisé le ministre roumain des finances. Darius Vâlcov s’exprimait alors que la semaine dernière le premier ministre Victor Ponta avait déclaré que Bucarest pourrait conclure un nouvel accord avec le FMI, inspiré du document convenu avec la Pologne, qui prévoit un prêt flexible, supposant des conditions plus flexibles. L’accord en vigueur avec la Roumanie est de type préventif et il est le troisième depuis le début de la crise économique.
Secours — Quatre touristes roumains ont été évacués de la jungle, aux côtés d’une centaine de touristes étrangers, suite à une importante opération de secours lancée par les autorités malaisiennes, apprend-on du ministère roumain des Affaires étrangères. Les touristes étaient restés bloqués dans un hôtel isolé dans le parc national de Taman Negara, après que des pluies diluviennes, les plus importantes depuis 40 ans provoquées par la mousson, eurent ravagé la région. Les quatre touristes roumains se trouvent désormais dans la capitale Kuala Lumpur et leur état de santé est bon, a annoncé l’ambassade roumaine en Malaisie.