17.12.2014 (mise à jour)
Gouvernement — Les nouveaux ministres du gouvernement roumain dirigé par le premier ministre social — démocrate Victor Ponta ont prêté le serment d’investiture ce mercredi en présence du président Traian Basescu. Le chef de l’Etat a déclaré qu’il était obligé par la Constitution d’accepter l’investiture des ministres chargés du dialogue social et de l’Education, Liviu Pop et respectivement Sorin Câmpeanu, mais il a affirmé que ceux-ci avaient contribué à la destruction de certains établissements d’enseignement. Le nouvel exécutif validé ce lundi par le plénum de la Chambre des Députés et du Sénat est composé des représentants de l’alliance formée par le Parti social démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur, auxquels vient s’ajouter le Parti libéral réformateur, en remplacement de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, qui a quitté le gouvernement. Huit nouveaux noms figurent dans la nouvelle formule gouvernementale, alors que 14 autres ministres gardent leurs fonctions. Par ailleurs, les commissions spécialisées du législatif analysent le budget de l’Etat 2015, qui devrait être voté le 21 décembre.
Newsroom, 17.12.2014, 19:00
Gouvernement — Les nouveaux ministres du gouvernement roumain dirigé par le premier ministre social — démocrate Victor Ponta ont prêté le serment d’investiture ce mercredi en présence du président Traian Basescu. Le chef de l’Etat a déclaré qu’il était obligé par la Constitution d’accepter l’investiture des ministres chargés du dialogue social et de l’Education, Liviu Pop et respectivement Sorin Câmpeanu, mais il a affirmé que ceux-ci avaient contribué à la destruction de certains établissements d’enseignement. Le nouvel exécutif validé ce lundi par le plénum de la Chambre des Députés et du Sénat est composé des représentants de l’alliance formée par le Parti social démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur, auxquels vient s’ajouter le Parti libéral réformateur, en remplacement de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, qui a quitté le gouvernement. Huit nouveaux noms figurent dans la nouvelle formule gouvernementale, alors que 14 autres ministres gardent leurs fonctions. Par ailleurs, les commissions spécialisées du législatif analysent le budget de l’Etat 2015, qui devrait être voté le 21 décembre.
Financement — La Roumanie pourrait conclure un nouveau type d’accord avec le Fonds monétaire international, après l’expiration du programme en place, a déclaré, mercredi, le chef du gouvernement de Bucarest, Victor Ponta. L’exécutif vise un accord d’après le modèle de celui que la Pologne a avec le FMI, qui se présente sous la forme d’une ligne de crédit flexible, qui est utilisée uniquement dans des cas extrêmes et qui présuppose des conditions moins rigides que celles figurant dans les accords de la Roumanie avec le Fonds, a expliqué le premier ministre. La Roumanie a en déroulement un accord de type stand-by de 2 milliards d’euros avec le FMI, qui expire en septembre 2015 et que les autorités ont traité comme un accord de précaution, sans retirer de fonds jusqu’à présent. L’accord, qui s’accompagne d’un crédit de 2 milliards d’euros avec l’Union européenne, est le 3e programme de crédit que la Roumanie a négocié avec les partenaires internationaux depuis 2009. Des délégations du FMI et de l’UE sont attendues à Bucarest en janvier, pour la 3e évaluation de l’accord stand-by.
Hélicoptère — Les procureurs militaires ont déclenché les poursuites pénales in rem (c’est-à-dire sur les faits et non pas sur une ou plusieurs personnes) pour homicide involontaire dans le cas du crash d’un hélicoptère du Service mobile d’urgences et de réanimation, ce lundi dans un lac du sud-est de la Roumanie. Toutes les quatre personnes à bord de l’appareil, deux pilotes de l’Inspection générale d’aviation et deux personnels médicaux du service d’urgence sont décédées. Au moment de l’accident l’hélicoptère était de retour d’une mission médicale.
CIA — Le gouvernement roumain fournira tous les renseignements dont il dispose à l’égard de l’existence présupposée de centres de détention de la CIA en Roumanie, vu que l’opinion publique a le droit d’être informée, a déclaré mercredi le premier ministre roumain Victor Ponta. Dans le même temps, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest précise que les autorités roumaines ne sont pas en possession de preuves qui fassent ressortir qu’il y aurait eu des centres de détention ou que les aéroports auraient été utilisés pour le transport ou la détention de certains suspects de terrorisme. Les déclarations surviennent après que le Sénat américain eut rendu public, récemment, un rapport concernant les techniques de la CIA d’interrogation de certains suspects de terrorisme.
Deuil — Ce mercredi – journée de deuil à Timisoara, dans l’ouest du pays, à la mémoire des victimes de la révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989. Il y a précisément 25 ans, l’armée intervenait avec des tirs d’arme et des chars de combat pour écraser le mouvement de protestation des habitants de Timisoara, sortis dans la rue pour renverser le régime du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Le président élu de la Roumanie, Klaus Iohannis, a déclaré mardi soir à Timisoara que 25 ans après la révolution, le pays avait besoin d’un nouveau projet national. Il a affirmé que la reconstruction du pays devrait commencer par l’identification de ses retards, par l’engagement de la responsabilité et par la réconciliation avec le passé.
Déclenchée à Timisoara, le 16 décembre 1989, la révolution s’est répandue dans d’autres grandes villes roumaines pour culminer le 22 décembre par la chute du régime Ceausescu. Plus de mille personnes sont mortes et 3400 ont été blessées durant les événements de décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays de l’Europe de l’est à renverser le régime communiste par la violence et à exécuter ses ex-dirigeants. A Bucarest, le Parlement roumain s’est réuni lors d’une séance solennelle de commémoration de la révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989.
Décret inconstitutionnel — La Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé, mercredi, que la loi par laquelle le Parlement a approuvé le décret d’urgence du gouvernement sur la migration des élus locaux est inconstitutionnelle. Ce décret, adopté en août dernier par l’exécutif, permettait la migration des élus locaux, sans que ces derniers perdent leur mandat. Rappelons qu’après l’approbation de ce décret, de nombreux responsables e l’administration locale ont fait le choix d’un autre parti que celui dont ils faisaient partie au moment de leur élection à ces fonctions. L’opposition a contesté la loi auprès de la Cour constitutionnelle, invoquant des dispositions déjà en vigueur. L’opposition a également estimé, au moment où elle a déposé la contestation, que le décret encourageait la migration politique, surtout dans le contexte de l’élection présidentielle qui a eu lieu en novembre.
Sport — La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie a disposé, mercredi, de la Pologne, 24-19, dans son dernier match de la phase des groupes principaux au Championnat européen de Hongrie et de Croatie. Les Roumaines n’avaient plus aucune chance de se qualifier dans les demi-finales. A cette édition du Championnat d’Europe de handball féminin, la Roumanie a battu l’Ukraine et l’Espagne, termine à égalité face au Danemark et perdu les matchs contre la Norvège et la Hongrie.