03.11.2014 (mise à jour)
Réaction — Le Ministère roumain des Affaires Etrangères a déclaré lundi ne pas reconnaître les soi-disant élections parlementaires et présidentielles organisées dimanche par les séparatistes pro-russes dans les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. Selon la diplomatie de Bucarest, ces régions sont partie intégrante de l’Ukraine souveraine et le résultat du scrutin organisé sans l’accord de Kiev est nul. Ces élections, poursuit le ministère roumain dans son communiqué, représentent un défi supplémentaire censé conférer une pseudo légitimité démocratique à une grave violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. La réaction de Bucarest survient après que les séparatistes pro-russes ont gagné un scrutin, qualifié d’illégal et illégitime par l’Occident et soutenu par la Russie. Dans les plus de six mois de conflit entre les troupes gouvernementales et les rebelles de l’est du pays, au moins 4.000 personnes ont perdu la vie.
Newsroom, 03.11.2014, 19:10
Réaction — Le Ministère roumain des Affaires Etrangères a déclaré lundi ne pas reconnaître les soi-disant élections parlementaires et présidentielles organisées dimanche par les séparatistes pro-russes dans les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, dans l’est de l’Ukraine. Selon la diplomatie de Bucarest, ces régions sont partie intégrante de l’Ukraine souveraine et le résultat du scrutin organisé sans l’accord de Kiev est nul. Ces élections, poursuit le ministère roumain dans son communiqué, représentent un défi supplémentaire censé conférer une pseudo légitimité démocratique à une grave violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. La réaction de Bucarest survient après que les séparatistes pro-russes ont gagné un scrutin, qualifié d’illégal et illégitime par l’Occident et soutenu par la Russie. Dans les plus de six mois de conflit entre les troupes gouvernementales et les rebelles de l’est du pays, au moins 4.000 personnes ont perdu la vie.
Diaspora — Le président roumain en exercice, Traian Basescu, a demandé la démission du chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean et du ministre délégué pour les Roumains de partout, Bogdan Stanoevici pour “de graves problèmes d’organisation du processus électoral dans les bureaux de vote de l’étranger”. Un nombre insuffisant de bulletins de vote et du personnel a fait qu’un nombre important de Roumains de la diaspora n’arrive pas à exercer leurs droit constitutionnel, accuse le chef de l’Etat dans un communiqué. Pour sa part, le premier ministre, Victor Ponta a déclaré que le ministre des Affaires étrangères et son équipe se disent prêts à démissionner si au deuxième tour du scrutin, le 16 novembre, il reste au moins un électeur de la diaspora à la porte des bureaux de vote. Rappelons que dans la diaspora, les Roumains se sont présentés aux urnes en grand nombre. A plusieurs des bureaux de vote de Londres, Munich ou Chisinau, les gens ont été mécontents d’avoir été contraints de faire la file pendant des heures, et dans certains cas, de ne pas avoir pu voter. L’intervention des forces de l’ordre françaises a même été requise pour détendre la situation à l’ambassade de Roumanie à Paris.
Elections — Le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, et le maire de la ville de Sibiu (centre), le libéral Klaus Iohannis, s’affronteront le 16 novembre, au second tour de la présidentielle. Dimanche, au premier tour, ils se sont adjugé les deux premières places dans les préférences des Roumains, parmi les 14 candidats en lice. Suite à la centralisation de presque tous les suffrages, le candidat de l’alliance Parti social-démocrate-Union nationale pour le progrès de la Roumanie – Parti conservateur a obtenu 40,33% des voix, tandis que le représentant de l’Alliance chrétienne — libérale – 30,44%. Le taux de participation total a été de 53% environ.