22.09.2014 (mise à jour)
Commissaire – Selon la députée européenne Corina Creţu, du Parti Social Démocrate, nommée au poste de commissaire européenne à la politique régionale, au sein du nouvel Exécutif communautaire, son rôle sera celui d’un ambassadeur de la politique régionale par rapport aux autres Etats membres de l’Union, aux régions, à la société civile et aux communautés locales. Après avoir été auditionnée par les commissions des affaires étrangères de la Chambre des Députés et du Sénat de Bucarest, Corina Cretu a ajouté que tous les pays membres de l’UE bénéficieraient du même traitement en ce qui concerne l’allocation de fonds européens destinés au développement. Le gouvernement roumain a proposé Corina Cretu pour le nouvel Exécutif communautaire dirigé par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker et qui entrera en fonction le 1er novembre. Le portefeuille de la politique régionale, qui dispose d’une enveloppe de 350 milliards d’euros durant l’exercice budgétaire 2014-2020, a comme priorités les investissements, la création de nouveaux emplois, la compétitivité, la croissance économique, l’amélioration de la qualité de vie et le développement durable.
Newsroom, 22.09.2014, 19:54
Démission — Le président roumain Traian Basescu a demandé lundi aux chefs du Sénat et de la Chambre des Députés de Bucarest, de prendre acte de la démission du directeur du Service roumain de renseignements extérieurs, Teodor Melescanu, et de déclarer vacante sa position. Interrogé vendredi dernier sur ses intentions de se présenter candidat à l’élection présidentielle, Teodor Melescanu avait promis de donner une réponse à cette question en début de cette semaine. Selon le Bureau électoral central, le Parti de la Justice Sociale (formé d’ONGs de la société civile) a annoncé qu’il déposerait mardi la candidature de Teodor Mescanu au scrutin présidentiel.
Candidature — Le mardi 23 septembre c’est le dernier jour du dépôt des candidatures aux élections présidentielles de novembre. 7 personnes sont entrées jusqu’ici en lice. Il s’agit de Victor Ponta, premier-ministre et chef de file des sociaux-démocrates, Klaus Iohannis, chef des libéraux et représentant de l’Alliance Chrétienne-Libérale (en opposition) et principal rival de V. Ponta, ainsi que de la députée européenne Monica Macovei, candidate indépendante. S’y ajoutent : le président de l’UDMR, Kelemen Hunor, le chef du Sénat de Bucarest, Călin Popescu-Tăriceanu, Elena Udrea, présidente du Parti du Mouvement Populaire, pro-présidentiel et Dan Diaconescu, chef du Parti du Peuple Dan Diaconescu, populiste. Le premier tour de scrutin aura lieu le 2 novembre, le second le 16 novembre.
Motion — Le Parlement de la Roumanie a rejeté lundi la motion de censure déposée par l’Alliance Chrétienne-Libérale Parti National Libéral – Parti Démocrate Libéral (en opposition, de centre-droit) contre le gouvernement de coalition du social-démocrate Victor Ponta. Les signataires du document reprochent à l’Exécutif son intention de frauder le scrutin présidentiel de novembre, par le biais des décisions adoptées ces derniers mois. Parmi les mesures incriminées par l’opposition figure le décret gouvernemental permettant aux élus locaux de changer de formation politique, dans un délai de 45 jours, sans pour autant perdre leur mandat. Une fois adoptée cette mesure, nombreux ont été les maires d’opposition à avoir migré vers des partis membres de la coalition au pouvoir, notamment vers le Parti Social Démocrate.
MCV — Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, s’est entretenu lundi à Bucarest avec les experts de la Commission européenne qui évaluent, les progrès enregistrés par la Roumanie dans les domaines de la justice et de la lutte contre la corruption dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification. Dans son dernier document, datant de janvier, la Commission européenne critiqués à l’égard du Parlement de Bucarest. Elle avait toutefois apprécié l’activité d’autres institutions roumaines, telles que le Parquet National Anti – corruption, l’Agence Nationale pour l’intégrité et la Haute Cour de Cassation et de Justice. Le rapport de janvier avait également fixé des délais et établi des thèmes pour la Roumanie, dont l’adoption de la loi portant suspension des pensions de retraite des magistrats soupçonnés de corruption, le financement des projets envisagés par les institutions directement impliquées dans la lutte contre la corruption et des peines plus sévères dans les gros cas de corruption.