16.06.2014 (mise à jour)
Crise — Le président roumain, Traian Basescu, a pris acte de l’escalade de la crise dans l’est de l’Ukraine et a appelé la Fédération de Russie à ne plus aider d’aucune manière les troupes séparatistes paramilitaires pro-russes ainsi qu’à assumer le contrôle total de la frontière entre les deux pays, afin de contribuer au retour à la stabilité de cette partie de l’Ukraine. Dans un communiqué, la Présidence de Bucarest affirme que la Fédération de Russie appuie l’escalade du conflit en permettant aux combattants et aux équipements militaires qu’ils transportent de franchir sa frontière vers l’Ukraine. Le conflit entre les structures séparatistes et l’armée ukrainienne est ainsi alimenté et Moscou en est responsable, peut-on lire encore dans le communiqué de la présidence roumaine.
România Internațional, 16.06.2014, 20:25
Crise — Le président roumain, Traian Basescu, a pris acte de l’escalade de la crise dans l’est de l’Ukraine et a appelé la Fédération de Russie à ne plus aider d’aucune manière les troupes séparatistes paramilitaires pro-russes ainsi qu’à assumer le contrôle total de la frontière entre les deux pays, afin de contribuer au retour à la stabilité de cette partie de l’Ukraine. Dans un communiqué, la Présidence de Bucarest affirme que la Fédération de Russie appuie l’escalade du conflit en permettant aux combattants et aux équipements militaires qu’ils transportent de franchir sa frontière vers l’Ukraine. Le conflit entre les structures séparatistes et l’armée ukrainienne est ainsi alimenté et Moscou en est responsable, peut-on lire encore dans le communiqué de la présidence roumaine.
Gaz — La Roumanie dispose des réserves de gaz nécessaires afin de couvrir la demande interne pour les six prochains mois, a déclaré lundi le premier ministre roumain, Victor Ponta. Durant cette période, il n’y aura pas de difficultés d’alimentation en gaz de la population et des entreprises, a-t-il précisé, tout en appelant les forces politiques roumaines à assurer « la stabilité et la prédictibilité » politique du pays, dans le contexte d’une situation régionale compliquée. Par ailleurs, à l’issue d’une réunion avec le vice-président du groupe américain ExxonMobil, Mark Alberts, le chef du gouvernement de Bucarest a estimé que les ressources de gaz naturel de la mer Noire pourraient contribuer de manière déterminante à la sécurité énergétique de la Roumanie. C’est pourquoi, le gouvernement appuiera les investissements dans les secteurs pétrolier et gazier locaux afin de rendre la Roumanie indépendante d’un point de vue énergétique, a encore précisé, Victor Ponta.
Direction — Réunis en séance plénière, les sénateurs et les députés roumains ont avalisé les candidatures des nouveaux membres du Conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie. Mugur Isărescu a été reconduit a son poste de gouverneur, Florin Georgescu devenant premier vice-gouverneur, tandis que Bogdan Olteanu et Liviu Voinea — vice-gouverneurs. Par ailleurs, Stelian Tănase a été installé à la tête du Conseil d’administration de la Société roumaine de télévision, tandis que Ovidiu Niculescu a été reconduit dans ses fonctions de président-directeur général de la Société roumaine de radiodiffusion (Radio Roumanie).
Diaspora – Les bureaux permanents des deux chambres du parlement roumain ont donné leur feu vert à l’organisation du Congrès des Roumains du monde, qui devrait se tenir à Bucarest les 29 et 30 novembre. Selon le mémorandum soumis aux élus par le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, ce congrès est « un instrument institutionnel essentiel pour la vie des communautés », jouant un double rôle — de représentation et de solution des difficultés auxquelles se voient confronter les millions de Roumains vivants aux quatre coins de la planète. Alors que le nombre de Roumains se trouvant à l’extérieur des frontières du pays a connu une hausse sans précédent, ces vingt dernières années, l’Etat roumain a été amené à élaborer et à mettre en œuvre « des politiques complexes, de promotion des valeurs identitaires et de défense des droits individuels, des politiques devenues prioritaires dans le programme de l’exécutif roumain pour la période 2013-2016 », apprend-on encore du texte publié par la diplomatie de Bucarest.