25.02.2014
Ukraine – Le président roumain, Traian Basescu, a signé aujourdhui le livre de condoléances ouvert à la mission diplomatique ukrainienne de la capitale roumaine à la mémoire des quelque 90 victimes des confrontations sanglantes, à Kiev, entre les manifestants et les forces de lordre. LUkraine restera unie seulement si les minorités ethniques sont respectées par les autorités centrales, a estimé, à cette occasion, le chef de lEtat roumain. Il sexprimait alors que le Parlement ukrainien a abrogé la loi visant les langues des minorités nationales, dont le roumain. Le document leur accordait le statut de langues régionales et permettait leur utilisation dans un cadre officiel dans les zones où ces minorités comptaient pour au moins 10% de la population locale.
România Internațional, 25.02.2014, 13:41
Ukraine – Le président roumain, Traian Basescu, a signé aujourdhui le livre de condoléances ouvert à la mission diplomatique ukrainienne de la capitale roumaine à la mémoire des quelque 90 victimes des confrontations sanglantes, à Kiev, entre les manifestants et les forces de lordre. LUkraine restera unie seulement si les minorités ethniques sont respectées par les autorités centrales, a estimé, à cette occasion, le chef de lEtat roumain. Il sexprimait alors que le Parlement ukrainien a abrogé la loi visant les langues des minorités nationales, dont le roumain. Le document leur accordait le statut de langues régionales et permettait leur utilisation dans un cadre officiel dans les zones où ces minorités comptaient pour au moins 10% de la population locale.
Gouvernement – A Bucarest, la direction du Parti national libéral, deuxième pilier de la coalition gouvernementale roumaine (USL), décide aujourdhui si la formation retire ses ministres du Cabinet dirigé par le social-démocrate Victor Ponta. Cette réunion avait été convoquée après léchec des négociations avec le meneur de cette alliance, le Parti social-démocrate. Le leader de celui-ci, Victor Ponta, a annoncé que si les libéraux quittent le gouvernement, les sociaux-démocrates désigneront des ministres par intérim pour les postes restés vacants, le nouveau cabinet devant être présenté au Parlement seulement après la fin de la période dintérim prévue par la loi. Les dissensions entre le PSD et le PNL au sujet de la restructuration du cabinet durent depuis plus de deux semaines. Elles ont été provoquées par la nomination de Klaus Johannis, le maire libéral de la ville de Sibiu, aux fonctions de ministre de l’Intérieur et de vice-premier ministre. Pour sa part, au sein de lUnion sociale-libérale, le PSD et les deux autres partenaires de l’alliance, le Parti conservateur et l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, ont mis sur pied une alliance de moindres dimensions – lUnion sociale-démocrate.
Motion — La chambre des députés de Bucarest doit se prononcer aujourd’hui sur la motion simple déposée par le Parti démocrate-libéral et par le Parti du Peuple Dan Diaconescu visant la manière dont les autorités ont réalisé le déneigement cette année. Débattu lundi, le texte affirme quen décembre et janvier derniers, la Compagnie nationale des autoroutes et des routes nationales aurait conclu des contrats chiffrés à environ 22 millions d’euros au travers de procédures opaques qui auraient favorisé des sociétés proches de certains membres importants de l’USL, l’alliance politique au pouvoir. Les initiateurs de la motion demandent au gouvernement de vérifier la manière dont les contrats de déneigement ont été conclus.
Justice – La Cour dappel de Bucarest a reporté aujourdhui son verdict définitif dans un dossier visant les transferts de plusieurs footballeurs roumains à létranger. Huit imprésarios, dirigeants de clubs et financeurs y sont accusés descroquerie, blanchiment dargent et évasion fiscale, tandis que lEtat a été préjudicié dun million et demi de dollars et quatre clubs de foot – de dix millions de dollars. Parmi les accusés, lactuel directeur du Steaua Bucarest, Mihai Stoica, évitera complètement la peine, puisque le délai de prescription des faits a été dépassé. Tous ces hommes ont été mis en examen en 2008, mais les faits dont ils sont accusés remontent à il y a plus de dix ans.