11.02.2014 (mise à jour)
Forum – Le montant des échanges commerciaux entre la France et la Roumanie a atteint un niveau record en 2013, soit plus de 7 milliards d’euros, a déclaré mardi à Bucarest, l’ambassadeur de France en Roumanie, Philippe Gustin. Il s’exprimait au Forum des affaires « France-Europe du sud-est ». Et d’ajouter que la France est le troisième partenaire économique de la Roumanie. Organisée par la mission économique UBIFRANCE de l’Ambassade de France, l’événement réunit 400 compagnies de 14 pays, officiels roumains et ambassadeurs à Bucarest des Etats d’Europe du sud-est. Les compagnies participantes déroulent des activités dans l’infrastructure, les transports, l’énergie, l’industrie automobile, la protection de l’environnement, l’agriculture, l’industrie alimentaire, le e-commerce, l’informatique, les équipements médicaux. Les hommes d’affaires français auront l’occasion de rencontrer de possibles partenaires d’Europe du sud-est, une région qui compte 70 millions d’habitants et qui dispose d’un important potentiel de croissance économique.
România Internațional, 11.02.2014, 22:02
Forum – Le montant des échanges commerciaux entre la France et la Roumanie a atteint un niveau record en 2013, soit plus de 7 milliards d’euros, a déclaré mardi à Bucarest, l’ambassadeur de France en Roumanie, Philippe Gustin. Il s’exprimait au Forum des affaires « France-Europe du sud-est ». Et d’ajouter que la France est le troisième partenaire économique de la Roumanie. Organisée par la mission économique UBIFRANCE de l’Ambassade de France, l’événement réunit 400 compagnies de 14 pays, officiels roumains et ambassadeurs à Bucarest des Etats d’Europe du sud-est. Les compagnies participantes déroulent des activités dans l’infrastructure, les transports, l’énergie, l’industrie automobile, la protection de l’environnement, l’agriculture, l’industrie alimentaire, le e-commerce, l’informatique, les équipements médicaux. Les hommes d’affaires français auront l’occasion de rencontrer de possibles partenaires d’Europe du sud-est, une région qui compte 70 millions d’habitants et qui dispose d’un important potentiel de croissance économique.
Immigration – La Roumanie regrette profondément la décision de la Suisse de limiter l’immigration. C’est ce qu’a déclaré mardi, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean. Sa réaction survient après le référendum de dimanche quand 50,3% des Suisses ont voté en faveur de la limitation de l’immigration, notamment européenne. Le ministre roumain des Affaires Etrangères a tenu à rappeler la position de l’UE qui garantit la libre circulation des personnes au sein de l’espace européen. Lors du référendum, Bruxelles a déclaré remettre en cause ses relations avec la Suisse.
Négociations – Les leaders de l’Union Sociale Libérale, la coalition de centre-gauche, au pouvoir en Roumanie, ont échoué dans leur tentative de trouver une nouvelle formule gouvernementale. Le premier ministre, Victor Ponta, leader des sociaux-démocrates, a déclaré avoir avancé l’initiative que le maire libéral de la ville de Sibiu, Klaus Johannis, devienne aussi bien Ministre de l’Intérieur que vice premier ministre, tandis que le gouvernement ait quatre vice premier ministres censés représenter toutes les formations de l’USL. Une nouvelle série de négociations aura lieu mercredi. Les fauteuils de ministres de l’Economie, des Finances et de la Santé, restent aussi vacants.
Enquête – L’Institut d’Investigation des Crimes du Communisme a sollicité au Parquet auprès de la Haute Cour de Justice et de Cassation d’ouvrir une enquête pénale à l’encontre d’un ancien chef de camp de travail communiste accusé de crime contre l’humanité. L’Institut accuse Florian Cormos, 87 ans, ancien commandant au camp de travaux forcés de Cernavoda, d’avoir mis en place entre décembre 1952 et avril 1953 un véritable régime d’extermination soldé par la mort de 115 opposants au régime communiste. Cormos est le quatrième tortionnaire identifié par l’Institut d’Investigation des Crimes du Communisme.
Agriculture – En visite à Bucarest, le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Dacian Ciolos a rencontré mardi le premier ministre Victor Ponta et le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin. Les pourparlers ont été dominés par les opportunités pour l’agriculture et le milieu rural de Roumanie dans la Politique agricole commune 2014-2020, ainsi que par les pas à suivre en vue d’une bonne mise en œuvre du prochain programme de développement rural. 2013 fut une année exceptionnelle- a tenu à préciser le premier ministre Ponta, en ajoutant que ce fut pour la première fois depuis 1994 quand le volume des exportations roumaines de produits agroalimentaires a surclassé celui des importations. Le chef du gouvernement roumain s’est prononcé en faveur d’une agriculture moderne et écologique.
Code de la route – En Roumanie, le nouveau projet de loi sur la modification du Code de la Route va être soumis au Sénat de Bucarest. Le document stipule entre autres l’augmentation de la vitesse maximale autorisées à l’intérieur des localités et sur les voies express, ainsi que la modification de certaines procédures liées aux amendes. Aux termes du nouveau code de la route, le montant des amendes augmente jusqu’à 9.600 lei (soit 2.000 euros) si le chauffeur brûle le feu rouge ou enfreint les règles concernant le passage à niveau.
Amende – Le président roumain Traian Basescu s’est vu infliger une amende, pour la troisième fois ces 7 dernières années, par le Conseil de lutte contre les discriminations pour avoir tenu des propos discriminatoires contre les Roms. Selon le Conseil, le chef de l’Etat a discriminé les Roms et violé leur droit à la dignité. Lors dun voyage en Slovénie en novembre 2010, Traian Basescu avait déclaré que » nombre de Roms nomades vivent traditionnellement de ce quils volent ». Une trentaine dassociations roumaines de défense des droits de lHomme avait alors affirmé que ces propos constituaient un nouvel épisode dans la stigmatisation des Roms par de hauts responsables politiques. Alors que le recensement officiel fait état de quelque 620 mille Roms vivant en Roumanie les ONG, elles, parlent de deux millions.